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Dépister, suivre, accompagner : la prise en charge de la dénutrition à chaque étape du parcours de soins
La dénutrition touche 80 % des patients atteints de cancer et peut compromettre les traitements. Resilience et NUTRICIA unissent leurs expertises pour inscrire la prise en charge de la dénutrition via la télésurveillance au bénéfice des patients et des soignants.

La dénutrition touche 80 % des patients atteints de cancer et peut compromettre les traitements. Resilience et NUTRICIA unissent leurs expertises pour inscrire la prise en charge de la dénutrition via la télésurveillance au bénéfice des patients et des soignants.
La dénutrition touche jusqu’à 80 % des patients atteints de cancer¹ et peut compromettre les résultats cliniques, la réponse aux traitements et la survie globale des patients2. Pour y répondre, Resilience et NUTRICIA unissent leurs expertises pour inscrire la prise en charge de la dénutrition chez les patients atteints de cancer, en intégrant un module dédié à la nutrition dans l’outil de télésurveillance* pour un suivi optimisé, au bénéfice des patients et des soignants.
Le défi : la dénutrition en oncologie, un enjeu sous-estimé
Dès le diagnostic du cancer, la dénutrition frappe fort : lors de la première consultation, près de deux patients sur trois présentent déjà une perte de poids3. Et sur l’ensemble du parcours de soins, ce sont jusqu’à 80 % des patients qui sont concernés¹.
La littérature est claire : le risque de mortalité est presque deux fois plus élevé chez les patients dénutris4, et le risque de toxicité liée aux traitements est doublé5. Ces chiffres soulignent l’urgence d’agir dès l’initiation de la prise en charge.
La dénutrition en oncologie ne se limite pas à une simple perte de poids. Elle résulte d’un enchaînement complexe : la maladie elle-même peut provoquer des altérations métaboliques, une inflammation chronique, une perte d’appétit, des troubles du goût, de l’odorat et des troubles digestifs qui réduisent les apports alimentaires et augmentent les besoins nutritionnels (nausées, satiété précoce, dysphagie)6,7. Les traitements (chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie) aggravent encore ces difficultés. Les cancers ayant une localisation ORL ou digestive sont particulièrement exposés, du fait des atteintes locales (difficultés de mastication ou de déglutition, obstruction, atteintes de l’intestin, troubles digestifs tels que diarrhées, …) qui entravent l’ingestion et l’absorption des nutriments8,9 (→ En savoir plus sur la dénutrition en oncologie).
Parce qu’elle peut compromettre l’efficacité des traitements2, la dénutrition demande une vigilance constante et une personnalisation du parcours de soins à chaque étape. Sa prise en charge repose sur plusieurs leviers complémentaires :
- Un dépistage systématique dès le diagnostic du cancer (→ En savoir plus) : il permet non seulement d’identifier rapidement les patients à risque, mais aussi d’orienter des décisions clés comme l’ajustement des doses de chimiothérapie ou la mise en place de soutiens nutritionnels adaptés.
- Un suivi régulier à chaque consultation, afin d’ajuster la prise en charge en fonction de l’évolution et de prendre en compte les facteurs aggravants fréquents : troubles du goût, sécheresse buccale, douleurs, difficultés de mastication ou de déglutition, fatigue, dépression, etc.
- Un accompagnement spécialisé, grâce à l’expertise d’un diététicien ou d’un médecin nutritionniste (→ En savoir plus) qui peut proposer un plan nutritionnel personnalisé et soutenant.
- La prescription de compléments nutritionnels oraux (CNO), ajustés aux besoins énergétiques et protéiques, mais aussi aux préférences du patient (textures, saveurs, arômes) pour en faciliter l'observance (→ En savoir plus).
- Le recours, dans les formes sévères, à la nutrition artificielle — entérale ou parentérale (→ En savoir plus)
Un dépistage précoce et une prise en charge nutritionnelle adaptée contribuent à limiter les complications et préserver les chances de succès des traitements6. De nouveaux outils comme la télésurveillance permettent désormais de renforcer cette vigilance, en offrant aux équipes soignantes un suivi nutritionnel plus réactif, continu et personnalisé.
Resilience x NUTRICIA : unir nos expertises pour mieux accompagner les patients
Depuis 2024, NUTRICIA et Resilience associent leur savoir-faire pour répondre à un enjeu majeur en oncologie : la prise en charge de la dénutrition.
Ce partenariat s’appuie sur une conviction commune : le dépistage et le suivi nutritionnel doivent s’intégrer au cœur du parcours de soins des patients atteints de cancer, de manière personnalisée et continue.
Chacun apporte une expertise clé, au service d’une prise en charge globale :
- NUTRICIA met ses 40 ans d’expertise en nutrition médicale au service des besoins nutritionnels des patients dénutris et présentant des altérations du goût, avec une gamme unique de CNO** dédiée aux patients atteints de cancer.
- Resilience apporte son expertise en suivi digital et télésurveillance, grâce à une solution qui permet d'identifier et détecter précocement les symptômes et effets secondaires et de renforcer le lien entre patients et soignants*.
Ce partenariat met à disposition des professionnels de santé un dispositif complet, conçu pour renforcer la vigilance face au risque de dénutrition et apporter un soutien continu aux patients dans leur quotidien.
Un accompagnement concret et bénéfique face à la dénutrition
Le partenariat Resilience x NUTRICIA se traduit par des solutions pratiques, intégrées directement au parcours de soins, qui apportent un impact tangible pour les professionnels de santé comme pour les patients :
- Pour les équipes soignantes : une interface numérique de télésurveillance* qui centralise le suivi des symptômes et des effets secondaires liés à la maladie et aux traitements, tout en intégrant l’évaluation de l’état nutritionnel des patients en temps réel. Résultat :un suivi nutritionnel plus simple, proactif et pleinement intégré à la pratique clinique.
- Pour les patients : un suivi enrichi grâce à des outils numériques pour structurer la prise des compléments nutritionnels oraux (à l’aide d’un pilulier numérique) et à des contenus pédagogiques pour les soutenir en complément de l'accompagnement de leur équipe soignante. Résultat : une meilleure qualité de vie10, avec une prise en charge personnalisée et mieux intégrée à leur quotidien.
La prise en charge nutritionnelle est une dimension essentielle en oncologie, encore trop souvent sous-estimée. Avec ce partenariat, Resilience et NUTRICIA montrent qu’il est possible d’allier expertise en nutrition médicale et innovation numérique en oncologie pour renforcer le dépistage, le suivi et l’accompagnement des patients. Au-delà de la nutrition, cette collaboration illustre une volonté plus large : intégrer de nouveaux leviers numériques et thérapeutiques pour soutenir, étape après étape, le parcours de soins en cancérologie.
Sources
- Ryan AM, et al. (2019). Nutrition, 67-68:110539. Arends J, et al. (2023). Critical Reviews in Oncology/Hematology,185:103965.
- Bossi P, Arends J, Baracos V, Caccialanza R, Calder PC, Schueren MVD, Zagonel V. (2022). Malnutrition management in oncology: An expert view on controversial issues and future perspectives. Frontiers in Nutrition, 9:958430.
- Muscaritoli M, et al. (2019). Prevalence of malnutrition in patients at first medical oncology visit: The PreMiO study. Journal of Cachexia, Sarcopenia and Muscle, 10(3), 517-525.
- Zhang X, et al. (2019). Association between nutritional status and survival in older adults with cancer: A systematic review and meta-analysis. Journal of Geriatric Oncology, 10(6), 874-883.
- Prado CM, et al. (2016). Sarcopenia and cachexia in the era of obesity: Clinical and nutritional impact. Proceedings of the Nutrition Society, 75(2), 188-198.
- National Cancer Institute (NCI). (2025). Nutrition in Cancer Care (PDQ®) – Health Professional Version.
- Kim, D. H., Nutritional Support Team. (2019). Nutritional issues in patients with cancer. Korean Journal of Clinical Oncology, 15(2), 61–68.
- Vitaloni M, Fabbro E, Zanini B. (2022). The impact of nutrition on the lives of patients with digestive cancers: a narrative review. Supportive Care in Cancer, 30(12), 10129-10138.
- Delsoglio M, Genton L, Pichard C. (2025). High-protein oral nutritional supplement use in patients with cancer: prevalence, determinants, and clinical implications. Frontiers in Nutrition, 12:1654637.
- Basch E, Deal AM, Dueck AC, et al. (2016). Symptom monitoring with patient-reported outcomes during routine cancer treatment: A randomized controlled trial. Journal of Clinical Oncology, 34(6), 557-565.
* Resilience MD- 24 avenue Victor Hugo 64200 Biarritz - bonjour@resilience.care La solution Resilience comprend le module de télésurveillance Resilience PRO, indiqué pour le suivi de patients atteints de cancer, en permettant la surveillance des évènements indésirables afin de décider de la nécessité d'adapter la prise en charge du patient. Ce dispositif médical de classe IIa est un produit de santé réglementé qui porte, au titre de cette réglementation, le marquage CE 0459. Fabriqué par Resilience MD,Resilience PRO est un dispositif médical remboursé par l'Assurance Maladie. Lire attentivement la notice. Version 1, 26/09/2025. Resilience, RCS de Paris sous le numéro 893 834 713
COURRIER RÉSERVÉ ÀL’USAGE EXCLUSIF DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ
** Les produitsFortimel sont des denrées alimentaires destinées à des fins médicales spécialeshyperénergétiques pour les besoins nutritionnels en cas de dénutrition. Àutiliser sous contrôle médical.
250931 - Octobre2025
NUTRICIA NutritionClinique - RCS NANTERRE 451229306

Charge symptomatique, qualité de vie (QoL), caractéristiques sociales et comportementales chez les jeunes patients (<40 ans) atteints de cancer : une cohorte prospective de 7323 patients répartis sur 110 sites en France et en Belgique.
Auteurs
Kaissa Ouali1, Christophe Massard1, Antoine Hollebecque1, Yohann Loriot1, Aurélien Marabelle1, Capucine Baldini1, Ivan Panico2, Younes Youssfi2, Arlindo Ferreira2, Alexandre Yazigi2, Charles Ferté2, Fabrice Barlesi3, Fabrice André3,4, Maria Alice Franzoi3,5
Affiliation
1. Gustave Roussy, Drug Development Department (DITEP), Villejuif, France; 2.Resilience Care, Paris, France; 3.Gustave Roussy Institute, Villejuif, France; 4.Gustave Roussy, INSERM U981, Université Paris-Saclay, IHU-National PRecISion Medicine Center in Oncology, Villejuif, France; 5.Cancer Survivorship Program, INSERM Unit 981, Gustave Roussy, Villejuif, France.
Introduction
Le cancer chez les personnes de moins de 40 ans est en train de devenir un problème majeur de santé publique. Ces patients présentent des comportements de santé uniques, distincts de ceux observés chez les populations plus âgées. En parallèle, ils doivent souvent faire face à des défis physiques, psychosociaux et socio-économiques spécifiques, susceptibles d’influencer les résultats cliniques.
Pourtant, ces aspects sont souvent sous-estimés dans les soins standards. Les solutions de santé numérique, et en particulier la télésurveillance, offrent une opportunité de combler ces lacunes en permettant une évaluation continue, systématique et normalisée, et un suivi plus personnalisé.
Cette étude présentée à l’ASCO 2025 explore les comportements de santé de ces jeunes patients, leur impact sur la charge symptomatique perçue, ainsi que leur adhérence à la télésurveillance.

Cette collaboration vise à développer et déployer un programme spécifique pour les patients traités par thérapie cellulaire CAR-T, afin d’améliorer leur parcours de soins et leur qualité de vie et de faciliter le quotidien des professionnels de santé.
Resilience et Bristol Myers Squibb unissent leurs expertises pour améliorer le parcours de soins des patients traités par cellules CAR-T
La collaboration entre Resilience et Bristol Myers Squibb (BMS) vise à améliorer l’expérience, l’éducation et la qualité de vie des patients en onco-hématologie traités par thérapies cellulaires CAR-T, tout en facilitant le quotidien des professionnels de santé. Les deux sociétés associent leurs savoir-faire pour construire et déployer un programme spécifique aux thérapies cellulaires afin d’accompagner les patients tout au long de leur parcours de soins.
Une approche spécifique pour améliorer l’expérience des patients et des soignants
L’objectif est de développer et déployer un programme spécifique pour les patients traités par cellules CAR-T. Intégré à la solution de télésurveillance de Resilience, celui-ci comprendra des informations adaptées pour se préparer au traitement, mieux comprendre ses effets secondaires et apprendre à les gérer au quotidien. Il inclura également des questionnaires spécifiques administrés à des moments précis du parcours CAR-T, destinés à surveiller l'apparition de symptômes clés, tels que le syndrome de relargage cytokinique (CRS), les toxicités neurologiques et le risque infectieux. Ces questionnaires permettront de déclencher des alertes appropriées, facilitant ainsi une prise en charge rapide et adaptée en fonction des symptômes rapportés par les patients. Cette approche globale a pour but d’améliorer la compréhension et l’expérience des patients, de favoriser leur adhésion au traitement et d’améliorer leur qualité de vie.
Permettre au plus grand nombre de patients de bénéficier de traitements innovants
La thérapie CAR-T représente une innovation majeure dans le traitement des cancers en hématologie. Cependant, elle peut provoquer des effets indésirables sévères à court terme, nécessitant une hospitalisation, qui peut avoir une durée variable, et un suivi à long terme des patients. Administrer ce traitement innovant constitue également un défi en termes de ressources humaines, d’organisation et de logistique pour les établissements de santé (identification des patients éligibles ; coordination entre les services concernés mais aussi entre les hôpitaux, les centres habilités et le laboratoire ; hospitalisations des patients post administration).
La télésurveillance médicale est quant à elle une solution innovante, remboursée par l’Assurance Maladie, pouvant permettre de fluidifier et d’optimiser les parcours de soins en hématologie. En rendant possible l’identification précoce, depuis le domicile des patients, des symptômes de la maladie et des traitements, et leur prise en charge anticipée, elle permet de diminuer les toxicités sévères liés aux effets indésirables (1-3). Elle entraîne ainsi une réduction du recours aux urgences et de la durée d’hospitalisation des patients (1-4). Ces impacts directs de la télésurveillance permettent aux patients de connaître moins d’arrêt de leur traitement et donc une meilleure exposition à celui-ci (1), conduisant à l’allongement de leur survie globale (1-2) et à une amélioration de leur qualité de vie (1). La télésurveillance peut ainsi également contribuer à libérer du temps médical et la capacité d’accueil des établissements hospitaliers.
En associant l’expertise de BMS sur la thérapie cellulaire CAR-T et le savoir-faire de Resilience sur le déploiement en routine de la télésurveillance, les deux sociétés souhaitent ainsi répondre à un enjeu majeur à travers le développement de ce programme : fluidifier les parcours de soins en optimisant les ressources nécessaires à la prise en charge de ces thérapies innovantes afin de permettre à un maximum de patients d’en bénéficier.
Un partenariat en plusieurs phases
La première étape du partenariat est une phase d’exploration et de développement du projet sur six mois, en collaboration avec des professionnels de santé, des experts et des associations de patients en hématologie. La deuxième étape consistera à déployer, à partir de septembre 2025, le projet en routine dans les premiers établissements de santé et à en mesurer l’impact sur l’organisation des établissements de santé et sur la qualité de vie des patients, grâce aux données vie réelle.
Cette collaboration s’inscrit parfaitement dans la mission de Resilience, dont la volonté est de permettre à chaque patient de bénéficier d’une médecine personnalisée, et lui permet de renforcer son approche spécifique du parcours de soins.
Sources : 1. Basch, JCO 2017 ; 2. Basch et al, JAMA 2022 ; 3. Mir et al, 2020 ; 4. Patt, JCO Clin Informatics 2023

La personne de confiance est un dispositif qui offre aux patients un soutien durant leur parcours de soins. Ce choix, libre et non obligatoire, peut être informel ou inscrit dans un cadre juridique. Comment présenter son rôle et ses implications aux patients ?
Pendant son parcours de soins, un patient peut être accompagné par une personne qu’il choisit. Cela peut se faire de manière informelle mais cela peut également s’inscrire dans le dispositif juridique de la personne de confiance. Ce dispositif est un droit qui fut instauré par la loi de 2002 sur les droits des malades. Chacun est libre de choisir une personne de confiance mais ce n’est en aucun cas une obligation. Quel peut être le rôle de cette personne de confiance ? Que peut-on partager avec elle ?
1. À quoi correspond le dispositif de la personne de confiance ?
Toute personne majeure peut choisir une personne de confiance, après discussion et en accord avec celle-ci. Cette personne peut être un membre de la famille, un ami, un professionnel de santé. Pour être valable juridiquement, ce choix réciproque entre deux personnes doit être formalisé par la signature d’un document par les deux parties prenantes. En effet, il ne s’agit pas d’une simple désignation mais d’un accord entre deux personnes.
Différents formats peuvent être utilisés pour officialiser ce choix, notamment un formulaire disponible sur le site de la Haute Autorité de Santé. Il est aussi possible de faire une déclaration sur papier libre et de la co-signer. Chaque personne doit indiquer son nom, prénom, ses coordonnées, dater et signer le document, attestant de l’accord entre les deux personnes. Le document peut être téléchargé sur « Mon Espace Santé ». Il peut également être partagé avec l’équipe soignante de l’établissement de soin et le médecin traitant, afin que les personnes clés du parcours de soins soient informées de ce choix.
Il est possible d’annuler son choix ou de changer de personne de confiance à tout moment. Il est aussi important de savoir que la loi donne toujours la primauté au patient. C’est son expression, sa voix qui priment. La personne de confiance relaie son expression uniquement si le patient ne peut s’exprimer.
2. Quel est le rôle de la personne de confiance ?
Le rôle de la personne de confiance est d’accompagner une personne dans son parcours de soins et de porter sa parole si celle-ci n’est plus en capacité de s’exprimer. Au quotidien, la personne de confiance peut accompagner le patient lors de ses consultations. Elle peut avoir accès à des informations médicales, en présence de la personne qui l’a choisie et avec son accord.
La personne de confiance ne prend pas de décision médicale mais elle est consultée en priorité par l’équipe soignante pour témoigner des souhaits du patient lorsqu’il n’est pas en capacité de s’exprimer. Cela peut être le cas si la personne est prise en charge en service de réanimation et inconsciente.
En cas d’hospitalisation, l’établissement de santé doit informer le patient qu’il est possible de choisir une personne de confiance. Cette information est obligatoire ; le choix d’une personne de confiance ne l’est pas. Il est à noter que la personne de confiance n’est pas nécessairement la personne à prévenir en cas d’urgence : ce sont deux dispositifs différents, même si une seule personne peut être investie de ces deux rôles.
3. Quel est le lien entre personne de confiance et directives anticipées ?
La personne de confiance a pour mission de relayer la parole et les volontés d’une personne malade, lorsque celle-ci n’est plus en capacité de s’exprimer. Par conséquent, il est essentiel que les deux personnes aient pu discuter des souhaits du patient pendant son parcours de soins, notamment concernant son accompagnement de fin de vie. Le dispositif des directives anticipées est complémentaire et peut ainsi servir d’outil pour réfléchir aux limites que le patient souhaite se fixer. En discuter avec sa personne de confiance peut être tout à fait utile et permettra à cette dernière de connaître au mieux les souhaits du patient.
Au terme d’échanges souvent multiples, la personne de confiance peut être amenée à aider le patient à rédiger ses directives anticipées, si il souhaite les faire connaître aux équipes soignantes. Dans tous les cas, la personne de confiance doit connaître les volontés de la personne malade pour pouvoir mener à bien son rôle de porte-parole, dans l’éventualité où celle-ci ne pourrait plus s’exprimer.
Il est important que la personne de confiance sache où sont conservées les directives anticipées de la personne malade, si elles existent. Pouvoir s’appuyer sur les directives anticipées peut constituer une aide utile pour la personne de confiance dans ses échanges avec les médecins. Cela peut permettre à toutes les parties prenantes de cerner et de comprendre au mieux les volontés de la personne malade et d’ajuster sa prise en charge en conséquence.
Sources
- Loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé - https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000227015/#:~:text=%C2%AB%20Aucun%20acte%20m%C3%A9dical%20ni%20aucun,%C3%AAtre%20retir%C3%A9%20%C3%A0%20tout%20moment
- Loi n° 2016-87 du 2 février 2016 créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie - https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000031970253
- Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie (2022) Fin de vie : S’informer pour agir. Document à destination du grand public, Paris : CNSPFV.

Recours aux régimes et aux compléments alimentaires durant les traitements : quelles informations communiquer aux patients pour leur permettre d'adopter une approche optimale d'une point de vue nutritionnel ?
Régimes et traitements : quelle conduite adopter ?
Il est déconseillé de pratiquer un jeûne ou tout autre régime restrictif (hors indication médicale) durant les traitements. Il ne faut pas se fier à certaines croyances suggérant par exemple que « manger moins de sucre peut affamer le cancer… ». En effet les cellules tumorales se nourrissent de glucose, mais ce ne sont pas les seules. Les cellules immunitaires, indispensables pour défendre l’organisme contre les infections et le cancer, ont également besoin de glucose, ainsi que les cellules musculaires.
L’ensemble des connaissances scientifiques actuelles ne permet pas de conclure à l’intérêt de ces régimes au cours des traitements du cancer et en réalité ils seraient plutôt délétères, car ils peuvent entraîner une perte de poids et de masse musculaire et donc un risque d’aggraver la dénutrition et la sarcopénie qui sont deux facteurs influant grandement la réussite des traitements et la survie.
Il est recommandé de se reporter au référentiel du réseau NACRe (Nutrition Activité physique Cancer Recherche) sur les régimes restrictifs (pour soignants et patients).
Compléments alimentaires et compléments nutritionnels oraux
Les compléments alimentaires ne doivent pas être confondus avec les compléments nutritionnels oraux.
Les compléments alimentaires se présentent sous forme de gélule, comprimé, solution buvable, poudre et concentrent une ou plusieurs molécules ou nutriments. Il s’agit souvent de micronutriments (vitamines, oligo-éléments, anti-oxydants, etc.), de prébiotiques et de probiotiques.
Il est déconseillé de consommer des compléments alimentaires hors prescription médicale car il peut exister des interactions délétères avec ses traitements contre le cancer. Certaines toxicités ont aussi été décrites en cas d’usage abusif de ces compléments alimentaires.
Ainsi, avant toute prise de supplémentation, conseillez au patient d’en parler à son équipe de soins pour vérifier la compatibilité avec son traitement et l’absence de contre-indication avec son état de santé. Notamment, il est fortement déconseillé de recourir aux extraits et décoctions de champignons et aux plantes médicinales chinoises.
Sources
- European Society for Clinical Nutrition and Metabolism (ESPEN), [https://2www.espen.org/about/home]
- European Society for Medical Oncology (ESMO), [https://www.esmo.org/]
- L'Institut National du Cancer (INCa), "Alimentation : pendant et après le cancer", [https://www.e-cancer.fr/Professionnels-de-sante/Facteurs-de-risque-et-de-protection/Alimentation/Alimentation-pendant-et-apres-le-cancer#toc--valuer-l-tat-nutritionnel-tout-au-long-du-parcours-de-soins-de-votre-patient]
- Gustave Roussy, "Nutrition et cancer, croyances et idées reçues", [https://www.gustaveroussy.fr/sites/default/files/brochure_cancer-alimentation2021.pdf]
- Gustave Roussy, "Dénutrition et cancer : sensibiliser et agir", [https://www.gustaveroussy.fr/fr/denutrition-et-cancer-sensibiliser-et-agir]
- Association Francophone pour les Soins Oncologiques de Support (AFSOS), "Nutrition chez le patient adulte atteint de cancer", [https://www.afsos.org/wp-content/uploads/2016/09/Referentiel_AFSOS_Nutrition_chez_le_patient_adulte_atteint_de_cancer.pdf]
- Association Francophone pour les Soins Oncologiques de Support (AFSOS), "Dénutrition/réalimentation et cancer (VADS)", [https://www.afsos.org/wp-content/uploads/2017/12/Dénutrition_réalimentation-et-cancer_AFSOS.pdf]
Article rédigé par le Dr Antonio Di Meglio, oncologue médical, et Amélie Pelletier, journaliste scientifique.

Proposer une prise en charge nutritionnelle optimale implique la prise en considération de l'alimentation, de même que l'activité physique. Découvrez les recommandations émises à ce sujet ainsi que les apports de l'activité physique pour les patients atteints de cancer.
1. Promouvoir la pratique d’une activité physique régulière, si besoin adaptée
Une prise en charge nutritionnelle optimale, intégrant l’alimentation et l’activité physique, est primordiale en oncologie pour faciliter la réalisation et la tolérance des traitements, et pour promouvoir la qualité de vie pendant et après traitement.
Activité physique et activité physique adaptée : définitions
Activité physique : tout mouvement corporel responsable d'une augmentation significative de la dépense énergétique par rapport à la dépense de repos. Cette définition ne se réduit pas uniquement à la pratique sportive mais inclut également l’ensemble des activités de la vie quotidienne que ce soit les tâches domestiques (ménage, jardinage...), ou tous les mouvements effectués dans le cadre des loisirs, sur le lieu de travail ou pour se déplacer d’un endroit à un autre.
Activité physique adaptée : activité physique et sportive ajustée pour correspondre aux capacités d’une personne ne pouvant pratiquer une activité physique dans des conditions habituelles en raison d’un état physique, mental ou social, d’un risque médical et/ou de contre-indications permanentes ou temporaires. C’est une approche multidisciplinaire qui intègre des mesures de prévention, réadaptation, réhabilitation, réinsertion et qui a pour objectif de mener à la pratique d’une activité physique durable.
2. Quelles sont les recommandations émises par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ?
L'activité physique en population générale
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, il est recommandé de pratiquer au moins 30 minutes d’activité modérée cinq jours par semaine soit 150 minutes/semaine d’activité d’intensité modérée (par exemple la marche rapide à 7km/h), ou 75 minutes/semaine d’activité de forte intensité (comme un trottinement à 8km/h ou la pratique du vélo entre 20 et 22 km/h). La pratique de ces recommandations entraîne une réduction de 25% du risque de développer un cancer du sein ou du colon.
Activité physique et cancérologie : quelles similitudes, quelles distinctions ?
Les recommandations d’activité physique pour les patients traités ou en rémission d’un cancer sont les mêmes qu’en population générale mais elles doivent être adaptées à son état général et nécessitent un accompagnement par des professionnels formés. Si le patient débute un programme d’activité physique, un certificat d’aptitude devra être délivré par son médecin pour s’assurer de son aptitude et des éventuelles précautions spécifiques à son état général et à sa pathologie.
Les principales contre-indications absolues à la pratique d’une activité physique sont la fatigue extrême, l’anémie sévère, une infection en cours, une ostéoporose sévère, une maladie cardiaque ou pulmonaire associée, ou un diabète déséquilibré.
3. Quel est l'impact de l'activité physique pour les personnes atteintes de cancer ?
À ce jour, aucun traitement médicamenteux n’a montré une efficacité pour lutter contre la fatigue induite par le cancer et on sait que le déconditionnement physique est l’une des principales causes de la fatigue chez le patient atteint d’un cancer.
On sait désormais que l’activité physique entraîne une amélioration significative de la fatigue avec une réduction du niveau de fatigue d’environ 30% par rapport à l’absence d’activité physique.
En dehors de la réduction de la fatigue, les bénéfices cliniques de l’activité physique pendant ou après les traitements sont nombreux :
- Amélioration du niveau d’activité physique.
- Stabilisation ou diminution du poids en cas de surpoids ou d’obésité.
- Amélioration de la composition corporelle avec une diminution de la masse grasse et une augmentation de la masse musculaire.
- Amélioration de la force musculaire.
- Amélioration de la qualité de vie.
- Diminution de l’anxiété et de la dépression.
Une activité physique régulière est associée à une amélioration de la survie après le cancer.
Sources
- European Society for Clinical Nutrition and Metabolism (ESPEN), [https://2www.espen.org/about/home]
- European Society for Medical Oncology (ESMO), [https://www.esmo.org/]
- L'Institut National du Cancer (INCa), "Alimentation : pendant et après le cancer", [https://www.e-cancer.fr/Professionnels-de-sante/Facteurs-de-risque-et-de-protection/Alimentation/Alimentation-pendant-et-apres-le-cancer#toc--valuer-l-tat-nutritionnel-tout-au-long-du-parcours-de-soins-de-votre-patient]
- Gustave Roussy, "Nutrition et cancer, croyances et idées reçues", [https://www.gustaveroussy.fr/sites/default/files/brochure_cancer-alimentation2021.pdf]
- Gustave Roussy, "Dénutrition et cancer : sensibiliser et agir", [https://www.gustaveroussy.fr/fr/denutrition-et-cancer-sensibiliser-et-agir]
- Association Francophone pour les Soins Oncologiques de Support (AFSOS), "Nutrition chez le patient adulte atteint de cancer", [https://www.afsos.org/wp-content/uploads/2016/09/Referentiel_AFSOS_Nutrition_chez_le_patient_adulte_atteint_de_cancer.pdf]
- Association Francophone pour les Soins Oncologiques de Support (AFSOS), "Dénutrition/réalimentation et cancer (VADS)", [https://www.afsos.org/wp-content/uploads/2017/12/Dénutrition_réalimentation-et-cancer_AFSOS.pdf]
Article rédigé par la Dre Marie Porte, interne (AERIO)

Adoption de la télésurveillance médicale en oncologie digestive : une étude en vie réelle auprès de 2416 patients dans 59 centres en France et en Belgique.
Auteurs
Jérôme Desramé 1, Sahir Javed 2, Vincent Heinschild 3, Christophe Desauw 4, Alina Fuerea 5, Thomas Papazyan 6, Charles Ferté 6, Marine Valéry 5, Pascal Artru 1, Michel Ducreux 5.
Affiliation
1. Hôpital Privé Jean Mermoz, Lyon, France ; 2. Centre Hospitalier de Valenciennes, Valenciennes, France ; 3. Nouvelle Clinique Bordeaux Tondu, Bordeaux, France ; 4. Centre Hospitalier Universitaire de Lille, Lille, France ; 5. Gustave Roussy, Villejuif, France ; Resilience, France.
Introduction
La télésurveillance médicale basée sur les ePROs (electronic Patient-Reported Outcomes) a démontré des bénéfices cliniques et organisationnels via des études cliniques randomisées, contrôlées de phase III [1-4]. Ces bénéfices sont :
• le contrôle des symptômes,
• la qualité de vie,
• l’augmentation de la dose intensité relative,
• la diminution du nombre d'hospitalisations,
• l’allongement de la survie globale.
Ainsi, l’ESMO a publié en 2022 ses recommandations concernant la télésurveillance médicale pour la routine clinique pendant les traitements anticancéreux 5.
Pour autant, l’adhésion des patients et les bénéfices de la télésurveillance en oncologie digestive demeurent inconnus. Cette étude présente et analyse l’implémentation et le déploiement d’une solution de télésurveillance médicale en oncologie digestive.
Poster présenté lors de l'édition 2024 de l’ESMO (European Society of Medical Oncology).
Sources
1. Mir O, Ferrua M, Fourcade A, et al. Digital remote monitoring plus usual care versus usual care in patients treated with oral anticancer agents: the randomized phase 3 CAPRI trial. Nat Med.2022;28(6):1224-1231.
2. Basch E, Schrag D, Henson S, et al. Effect of Electronic Symptom Monitoring on Patient-Reported Outcomes Among Patients With Metastatic Cancer: A Randomized Clinical Trial. JAMA. 2022;327(24):2413-2422.
3. Basch E, Deal AM, Kris MG, et al. Symptom Monitoring With Patient-Reported Outcomes During Routine Cancer Treatment: A Randomized Controlled Trial. J Clin Oncol. 2019 Feb20;37(6):528.
4. Basch E, Deal AM, Dueck AC, et al. Overall Survival Results of a Trial Assessing Patient-Reported Outcomes for Symptom Monitoring During Routine Cancer Treatment. JAMA.2017;318(2):197-198.
5. Di Maio M, Basch E, Denis F, et al. The role of patient-reported outcome measures in the continuum of cancer clinical care: ESMO Clinical Practice Guideline. Ann Oncol. 2022;33(9):878-892. doi:10.1016/j.annonc.2022.04.007.

Déploiement de la télésurveillance médicale en oncologie auprès des patients âgés : étude en vie réelle auprès de 4538 patients dans 84 centres en France et en Belgique.
Auteurs
Nicolas Bertrand 1, Thomas Grellety 2, Maximilien Autherman 3, Romain Rivoirard 4, Rabia Boulahssass 5, Etienne Brain 6, Loïc Mourey 7, Claire Dumas-Bonnetain 8, Philippe Caillet 9, Maxime Frelaut 10, Berengère Beauplet 11, Michael Bringuier 6, Camille Chakiba 12, Anne-Laure Couderc 13, Florence Canouï-Poitrine 14, Capucine Baldini 10.
Affiliation
1. Centre Eugène Marquis, Rennes, France ; 2. Centre Hospitalier de la Côte Basque, Bayonne, France ; 3. Resilience, Paris, France ; 4. Hôpital Privé de la Loire, Saint-Etienne, France ; 5. Centre Hospitalier Universitaire de Nice, Nice, France ; 6. Institut Curie, Paris, France ; 7. Institut Universitaire du Cancer de Toulouse Oncopole, Toulouse, France ; 8. Unicancer, Paris, France ; 9. Hôpital Européen Georges Pompidou, Paris, France ; 10. Gustave Roussy, Villejuif, France ; 11. Centre Hospitalier Universitaire de Caen, Caen, France ; 12. Institut Bergonié, Bordeaux, France ; 13. Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille, Marseille, France ; 14. Assistance Publique des Hôpitaux de Paris, Hôpital Henri Mondor, Créteil, France.
Introduction
La télésurveillance médicale basée sur les ePROs (electronic Patient-Reported Outcomes) a démontré des bénéfices cliniques et organisationnels via des études cliniques randomisées, contrôlées de phase III [1-4]. Ces bénéfices sont :
• le contrôle des symptômes,
• la qualité de vie,
• l’augmentation de la dose intensité relative,
• la diminution du nombre d'hospitalisations,
• l’allongement de la survie globale.
Ainsi, l’ESMO a publié en 2022 ses recommandations concernant la télésurveillance médicale pour la routine clinique pendant les traitements anticancéreux 5.
Cependant, l'adhésion des patients et les bénéfices de la télésurveillance chez les patients âgés demeurent inconnus. Cette étude présente et évalue le déploiement de la télésurveillance médicale dans les soins courants pour les personnes âgées sous traitement anticancéreux en France et en Belgique.
Poster présenté lors de l'édition 2024 de l'ESMO (European Society of Medical Oncology).
Sources
1. Mir O, Ferrua M, Fourcade A, et al. Digital remote monitoring plus usual care versus usual care in patients treated with oral anticancer agents: the randomized phase 3 CAPRI trial. Nat Med.2022;28(6):1224-1231.
2. Basch E, Schrag D, Henson S, et al. Effect of Electronic Symptom Monitoring on Patient-Reported Outcomes Among Patients With Metastatic Cancer: A Randomized Clinical Trial. JAMA. 2022;327(24):2413-2422.
3. Basch E, Deal AM, Kris MG, et al. Symptom Monitoring With Patient-Reported Outcomes During Routine Cancer Treatment: A Randomized Controlled Trial. J Clin Oncol. 2019 Feb20;37(6):528.
4. Basch E, Deal AM, Dueck AC, et al. Overall Survival Results of a Trial Assessing Patient-Reported Outcomes for Symptom Monitoring During Routine Cancer Treatment. JAMA.2017;318(2):197-198.
5. Di Maio M, Basch E, Denis F, et al. The role of patient-reported outcome measures in the continuum of cancer clinical care: ESMO Clinical Practice Guideline. Ann Oncol. 2022;33(9):878-892. doi:10.1016/j.annonc.2022.04.007

Évaluer la complexité des soins dans la télésurveillance médicale en oncologie : une étude de cohorte de 2912 patients.
Auteurs
Capucine Baldini 1, Thomas Grellety 2, Rabia Boulahssass 3, Pierre Soubeyran 4, Etienne Brain 5, Loïc Mourey 6, Claire Dumas-Bonnetain 7, Florence Canouï-Poitrine 8, Romain Rivoirard 9, Amine Diab 10, Élodie Nouhaud 10, Maximilien Autheman 10, Juliette Fanton d’Andon 10, Jules Ancillon 10, Charles Ferté 10, Christophe Massard 1, Florian Scotté 1, Nicolas Bertrand 11.
Affiliation
1. Gustave Roussy, Villejuif, France ; 2. Centre Hospitalier de la Côte Basque, Bayonne, France ; 3. Centre Hospitalier Universitaire de Nice, France ; 4. Institut Bergonié, Bordeaux, France ; 5. Institut Curie, Paris, France ; 6. Institut Universitaire du Cancer Toulouse-Oncopole, Toulouse, France ; 7. Unicancer, Paris, France ; 8. Assistance Publique des Hôpitaux de Paris, Hôpital Henri Mondor, Créteil, France ; 9. Hôpital Privé de la Loire, Saint-Etienne, France ; 10. Resilience, Paris, France ; 11. Centre Eugène Marquis, Rennes, France.
Introduction
La télésurveillance médicale basée sur les ePROs (electronic Patient-Reported Outcomes) a démontré des bénéfices cliniques et organisationnels via des études cliniques randomisées, contrôlées de phase III [1-4]. Ces bénéfices sont :
• le contrôle des symptômes,
• la qualité de vie,
• l’augmentation de la dose intensité relative,
• la diminution du nombre d'hospitalisations,
• l’allongement de la survie globale.
Ainsi, l’ESMO a publié en 2022 ses recommandations concernant la télésurveillance médicale pour la routine clinique pendant les traitements anti-cancéreux 5.
Cependant, les facteurs liés à la complexité des soins concernant la télésurveillance médicale en oncologie restent largement inconnus. Identifier ces facteurs permettrait de proposer une prise en charge personnalisée.
Cette étude vise à définir les facteurs de complexité des soins concernant la télésurveillance médicale en oncologie, pour déterminer un score de complexité des soins utilisable en routine.
Poster présenté lors de l'édition 2024 de l'ESMO (European Society of Medical Oncology).
Sources
1. Mir O, Ferrua M, Fourcade A, et al. Digital remote monitoring plus usual care versus usual care in patients treated with oral anticancer agents: the randomized phase 3 CAPRI trial. Nat Med.2022;28(6):1224-1231.
2. Basch E, Schrag D, Henson S, et al. Effect of Electronic Symptom Monitoring on Patient-Reported Outcomes Among Patients With Metastatic Cancer: A Randomized Clinical Trial. JAMA. 2022;327(24):2413-2422.
3. Basch E, Deal AM, Kris MG, et al. Symptom Monitoring With Patient-Reported Outcomes During Routine Cancer Treatment: A Randomized Controlled Trial. J Clin Oncol. 2019 Feb20;37(6):528.
4. Basch E, Deal AM, Dueck AC, et al. Overall Survival Results of a Trial Assessing Patient-Reported Outcomes for Symptom Monitoring During Routine Cancer Treatment. JAMA.2017;318(2):197-198.
5. Di Maio M, Basch E, Denis F, et al. The role of patient-reported outcome measures in the continuum of cancer clinical care: ESMO Clinical Practice Guideline. Ann Oncol. 2022;33(9):878-892. doi:10.1016/j.annonc.2022.04.007.

Les soins de support constituent un pilier indispensable de la prise en charge du cancer. En compagnie de nos trois invités, découvrez le potentiel du digital et sa capacité à compléter la prise en charge physique proposée aux patients.
Offrir un accompagnement en soins de support aux personnes atteintes de cancer est un enjeu majeur pour les établissements de santé. Aujourd’hui, les solutions digitales constituent une voie innovante pour répondre à ce besoin et enrichir la prise en charge proposée aux patients.
En compagnie de nos invités, intéressons-nous aux soins de support digitaux en oncologie et tentons de répondre aux questions suivantes :
- En quoi les soins de support sont-ils un pilier indispensable de la prise en charge du cancer ?
- Quel rôle le digital peut-il jouer et comment les soins de support digitaux s’intègrent-ils dans les parcours de soins ? De quelle manière les professionnels de santé qui y recourent orientent-ils leurs patients ?
- Comment le digital favorise-t-il l’accès à une offre holistique pour accompagner les patients tout au long du parcours et permet-il de les rendre acteurs de leur parcours de soins ?

Découvrez comment Resilience structure les données de santé pour une interopérabilité fiable, au service des soins et de la recherche. Explorez notre approche.
Chez Resilience, nous transformons la gestion des données de santé grâce à une interopérabilité pragmatique et une structuration rigoureuse. Nous plaçons au cœur de notre approche des partenariats clés, une participation active à l’amélioration des standards nationaux et internationaux, et une volonté forte de soutenir à la fois la recherche et l’optimisation des soins.
Des référentiels harmonisés pour des données réutilisables et comparables
L’uniformisation des référentiels de questionnaires est une priorité stratégique pour Resilience. Elle permet une collecte cohérente des données cliniques, quel que soit le parcours du patient ou l’établissement. Cette cohérence est essentielle pour valoriser les données et alimenter notre entrepôt de données de santé (EDS) dans une logique de recherche et d’aide à la décision.
Nous nous appuyons notamment sur :
- Les référentiels internationaux PRO-CTCAE et CTCAE du NCI, pour structurer les effets secondaires rapportés par les patients (ePRO).
- Des standards complémentaires tels que QLQ-C30 ou les SDH (Social Determinants of Health) pour enrichir la vision globale du patient.
- Un entrepôt de données de santé (EDS) construit avec l’accompagnement de la CNIL dans le cadre du bac à sable santé numérique, garantissant un haut niveau de sécurité et de conformité.
Cette standardisation facilite l’intégration, l’analyse et la réutilisation des données, tout en renforçant la qualité scientifique de nos travaux cliniques.
Interopérabilité : une approche concrète et partenariale
L’interopérabilité est un levier essentiel pour faire dialoguer des systèmes hétérogènes.
Resilience s’appuie sur des partenaires technologiques de référence pour déployer rapidement et efficacement ses solutions :
- Lifen et Intersystems pour la mise en œuvre de l’échange de données via FHIR.
- Hoppen, pour une urbanisation des SI centrée sur le patient, avec un portail personnalisé facilitant la coordination des soins.
- Vidal, pour garantir l’exactitude sémantique des données partagées, grâce à des dictionnaires médicaux constamment mis à jour.
Ces partenariats permettent une intégration fluide, homogène et évolutive dans les systèmesd’information hospitaliers
Acteur engagé de l’amélioration des standards
Resilience ne se contente pas d’adopter les standards existants. Nous participons activement à leur évolution, notamment à travers notre engagement au sein de groupes de travail pilotés par l’ANS et Interop’Santé.
Nos contributions incluent :
- Le guide d’implémentation de la télésurveillance, publié en collaboration avec l’ANS.
- Une implication forte dans les discussions sur le futur patrimoine national des données de santé.
- L’intégration du standard mCODE (minimal Common Oncology Data Elements) dans notre plateforme, pour structurer les données d’oncologie selon des critères reconnus à l’échelle internationale.
Nous nous inscrivons également dans une dynamique européenne avec des projets comme PHOENIX (Patient Health Oncological Expertise Network for International Exchange), qui visent à créer des standards partagés à l’échelle du continent.
Exploiter les données non structurées grâce à l’intelligence artificielle
L’acquisition de Gimli marque une avancée stratégique. Cette solution de traitement automatique du langage naturel (NLP) extrait et structure les informations des documents médicaux :

Ce travail s’aligne avec la stratégie nationale de déploiement de SNOMED CT, visant à homogénéiser la terminologie médicale, renforcer la qualité des données et améliorer l’interopérabilité.
Des perspectives concrètes pour les établissements de santé
Les travaux en cours sur la structuration des comptes-rendus de biologie illustrent notre engagement continu à améliorer l’efficience des processus cliniques. En facilitant l’accès, la structuration et l’analyse des données, Resilience simplifie les flux de travail et apporte une aide précieuse à la décision médicale.
En conclusion
Resilience se positionne comme un acteur de référence pour accompagner les établissements dans la transformation numérique de la santé. Grâce à une approche centrée sur les standards, l’interopérabilité et la valorisation des données, nous contribuons à une médecine plus personnalisée, plus collaborative, et plus intelligente.
Visionnez notre conférence en ligne en partenariat avec l'AFIC, dédiée aux infirmier.ère.s en oncologie. Explorez l'impact de la télésurveillance sur votre pratique et échangez avec des experts du domaine.
Infirmier.ère.s en cancérologie : découvrez l'impact de la télésurveillance sur votre pratique.
Conférence organisée en partenariat avec l'AFIC, l'Association Française des Infirmier.ère.s de Cancérologie.
Entrée dans le droit de commun il y a plus d’un an, la télésurveillance médicale en oncologie connaît aujourd’hui une forte accélération dans les établissements de santé. Une fois déployé, ce mode de prise en charge permet à un plus grand nombre de patients de bénéficier d’un suivi global et personnalisé, tout en transformant profondément les pratiques des équipes soignantes.
Lors de cette conférence, trois intervenants – une IPA, une IDE et un patient – ont partagé leur retour d’expérience et répondu aux grandes questions qui animent la communauté soignante :
- Quels sont les bénéfices concrets de la télésurveillance pour les patients et les soignants ?
- Quels ajustements sont nécessaires pour la déployer, comment les anticiper puis les intégrer au quotidien des équipes ?
- Dans quelle mesure le déploiement de la télésurveillance modifie-t-il les interactions et constitue-t-il un vecteur de lien supplémentaire entre patients et soignants ?
Visionnez cette conférence pour mieux comprendre son cadre réglementaire, découvrir ses bénéfices concrets et les bonnes pratiques pour l’intégrer efficacement dans votre activité.

Dans quelle mesures le déploiement de la télésurveillance médicale en onco-hématologie peut-il permettre de répondre aux besoins des patients bénéficiant de ces thérapies et des professionnels de santé impliqués dans leur prise en charge ?
Les thérapies par cellules CAR-T et anticorps bispécifiques constituent une avancée majeure pour les patients en onco-hématologie. Cependant, ces approches thérapeutiques s’accompagnent de toxicités nécessitant une surveillance rigoureuse et une prise en charge spécifique.
Via la collecte en temps réel de données cliniques et biologiques, la télésurveillance médicale représente un levier potentiel pour détecter précocement les complications et faciliter l'usage de ces nouvelles thérapies en réduisant les durées d'hospitalisation sans risque pour les patients, et en facilitant leur prise en charge.
En compagnie de nos invités, nous nous intéresserons à la façon dont la télésurveillance médicale peut contribuer à répondre aux besoins spécifiques des patients bénéficiant de ces thérapies innovantes et des professionnels de santé en onco-hématologie qui les accompagnent :
- Quels sont les défis à relever pour optimiser le parcours de soins et le suivi des patients bénéficiant de ces thérapies ciblées ?
- Comment la télésurveillance médicale peut-elle contribuer à la détection précoce des toxicités et à leur prise en charge ?
- Quelles données cliniques et biologiques peuvent être collectées et exploitées pour renforcer le suivi des patients ?

Comment la télésurveillance transforme-t-elle le suivi des patients en oncologie ? Un oncologue, une IDE et un patient nous partagent leur expérience et s'intéressent aux impacts de celle-ci sur la prise en charge des patients et l'organisation des soins.
Plus d’un an après son entrée dans le droit commun, la télésurveillance en oncologie connaît une forte accélération dans les établissements de santé. Ce nouveau mode de prise en charge permet aujourd’hui à un plus grand nombre de patients de bénéficier d’un suivi global et personnalisé, tout en transformant profondément les pratiques des équipes soignantes.
Lors de cette conférence, trois intervenants – un oncologue, une IDE et un patient utilisateurs de la télésurveillance – partagent leur expérience et répondent aux grandes questions qui animent la communauté soignante :
1. Réorganisation des services
- Comment structurer efficacement son service pour intégrer la télésurveillance ?
- Quels ajustements organisationnels sont nécessaires et comment les anticiper ?
2. Impacts sur le parcours de soins
- Quels bénéfices concrets pour les patients et les équipes soignantes ?
- Comment la télésurveillance fluidifie-t-elle la coordination et la qualité de la prise en charge ?
3. Évolution de la relation patient-soignant
- En quoi ce suivi à distance modifie-t-il les interactions et renforce le lien entre patients et soignants ?

Approche, enjeux, impacts : que permet la télésurveillance médicale en oncologie ? Découvrez le fonctionnement d'une solution de télésurveillance médicale et décryptez les rouages de ce nouveau mode de prise en charge.
Détection et gestion des effets secondaires liés aux traitements, suivi et accompagnement des patients à distance : utilisé en complément du suivi classique proposé aux patients atteints de cancer, ce nouveau mode de prise en charge revêt de nombreux enjeux. Aujourd'hui, l'impact clinique est organisationnel de la télésurveillance médicale en oncologie est d'ailleurs démontré via plusieurs travaux de recherche, comme en témoignent l'étude CAPRI et l'étude STAR.
Entrée dans le droit commun en 2023, la télésurveillance médicale est désormais éligible à une prise en charge par l'Assurance Maladie. Ainsi, les établissements et professionnels de santé ont la possibilité de proposer la télésurveillance médicale à leurs patient.e.s dans le cadre de leurs parcours de soins classique, et de prétendre à un remboursement pour chaque patient.e télésuivi.e.
À l'heure où l'usage de la télésurveillance médicale tend à se démocratiser, faisons toute la lumière sur ses multiples facettes :
- Dans quelles mesures l'usage de la télésurveillance médicale en oncologie s'avère-t-il pertinent ?
- Quel est son fonctionnement pour les professionnel.le.s de santé comme pour les patient.e.s ?
- Quels sont ses impacts cliniques et organisationnels ?


Impacts cliniques et organisationnels, conduite du changement, enjeux techniques : comment la télésurveillance redessine-t-elle l’accompagnement des patients en oncologie, et comment faciliter son déploiement ?
Si l'usage de la télésurveillance médicale tend à se démocratiser, le fonctionnement des solutions qui y sont dédiées, leurs modalités de déploiement et de remboursement n'en demeurent pas moins des sujets opaques pour nombre de professionnels de santé.
Conçu pour répondre à toutes vos questions et vous permettre d'implémenter et de déployer la télésurveillance dans les meilleures conditions, ce livre blanc met en lumière les fondamentaux de la télésurveillance médicale en oncologie :
- En quoi consiste la télésurveillance dans un parcours de soins en oncologie ?
- Quels sont ses impacts cliniques et organisationnels ?
- Comment mener une conduite du changement auprès de ses équipes soignantes pour adopter et généraliser son usage ?
- Quels sont les enjeux techniques liés au déploiement de ces dispositifs numériques médicaux ?
- En quoi cette innovation, alliant humain et digital, change-t-elle la donne pour les personnes atteintes d’un cancer ?

La dénutrition touche 80 % des patients atteints de cancer et peut compromettre les traitements. Resilience et NUTRICIA unissent leurs expertises pour inscrire la prise en charge de la dénutrition via la télésurveillance au bénéfice des patients et des soignants.
La dénutrition touche jusqu’à 80 % des patients atteints de cancer¹ et peut compromettre les résultats cliniques, la réponse aux traitements et la survie globale des patients2. Pour y répondre, Resilience et NUTRICIA unissent leurs expertises pour inscrire la prise en charge de la dénutrition chez les patients atteints de cancer, en intégrant un module dédié à la nutrition dans l’outil de télésurveillance* pour un suivi optimisé, au bénéfice des patients et des soignants.
Le défi : la dénutrition en oncologie, un enjeu sous-estimé
Dès le diagnostic du cancer, la dénutrition frappe fort : lors de la première consultation, près de deux patients sur trois présentent déjà une perte de poids3. Et sur l’ensemble du parcours de soins, ce sont jusqu’à 80 % des patients qui sont concernés¹.
La littérature est claire : le risque de mortalité est presque deux fois plus élevé chez les patients dénutris4, et le risque de toxicité liée aux traitements est doublé5. Ces chiffres soulignent l’urgence d’agir dès l’initiation de la prise en charge.
La dénutrition en oncologie ne se limite pas à une simple perte de poids. Elle résulte d’un enchaînement complexe : la maladie elle-même peut provoquer des altérations métaboliques, une inflammation chronique, une perte d’appétit, des troubles du goût, de l’odorat et des troubles digestifs qui réduisent les apports alimentaires et augmentent les besoins nutritionnels (nausées, satiété précoce, dysphagie)6,7. Les traitements (chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie) aggravent encore ces difficultés. Les cancers ayant une localisation ORL ou digestive sont particulièrement exposés, du fait des atteintes locales (difficultés de mastication ou de déglutition, obstruction, atteintes de l’intestin, troubles digestifs tels que diarrhées, …) qui entravent l’ingestion et l’absorption des nutriments8,9 (→ En savoir plus sur la dénutrition en oncologie).
Parce qu’elle peut compromettre l’efficacité des traitements2, la dénutrition demande une vigilance constante et une personnalisation du parcours de soins à chaque étape. Sa prise en charge repose sur plusieurs leviers complémentaires :
- Un dépistage systématique dès le diagnostic du cancer (→ En savoir plus) : il permet non seulement d’identifier rapidement les patients à risque, mais aussi d’orienter des décisions clés comme l’ajustement des doses de chimiothérapie ou la mise en place de soutiens nutritionnels adaptés.
- Un suivi régulier à chaque consultation, afin d’ajuster la prise en charge en fonction de l’évolution et de prendre en compte les facteurs aggravants fréquents : troubles du goût, sécheresse buccale, douleurs, difficultés de mastication ou de déglutition, fatigue, dépression, etc.
- Un accompagnement spécialisé, grâce à l’expertise d’un diététicien ou d’un médecin nutritionniste (→ En savoir plus) qui peut proposer un plan nutritionnel personnalisé et soutenant.
- La prescription de compléments nutritionnels oraux (CNO), ajustés aux besoins énergétiques et protéiques, mais aussi aux préférences du patient (textures, saveurs, arômes) pour en faciliter l'observance (→ En savoir plus).
- Le recours, dans les formes sévères, à la nutrition artificielle — entérale ou parentérale (→ En savoir plus)
Un dépistage précoce et une prise en charge nutritionnelle adaptée contribuent à limiter les complications et préserver les chances de succès des traitements6. De nouveaux outils comme la télésurveillance permettent désormais de renforcer cette vigilance, en offrant aux équipes soignantes un suivi nutritionnel plus réactif, continu et personnalisé.
Resilience x NUTRICIA : unir nos expertises pour mieux accompagner les patients
Depuis 2024, NUTRICIA et Resilience associent leur savoir-faire pour répondre à un enjeu majeur en oncologie : la prise en charge de la dénutrition.
Ce partenariat s’appuie sur une conviction commune : le dépistage et le suivi nutritionnel doivent s’intégrer au cœur du parcours de soins des patients atteints de cancer, de manière personnalisée et continue.
Chacun apporte une expertise clé, au service d’une prise en charge globale :
- NUTRICIA met ses 40 ans d’expertise en nutrition médicale au service des besoins nutritionnels des patients dénutris et présentant des altérations du goût, avec une gamme unique de CNO** dédiée aux patients atteints de cancer.
- Resilience apporte son expertise en suivi digital et télésurveillance, grâce à une solution qui permet d'identifier et détecter précocement les symptômes et effets secondaires et de renforcer le lien entre patients et soignants*.
Ce partenariat met à disposition des professionnels de santé un dispositif complet, conçu pour renforcer la vigilance face au risque de dénutrition et apporter un soutien continu aux patients dans leur quotidien.
Un accompagnement concret et bénéfique face à la dénutrition
Le partenariat Resilience x NUTRICIA se traduit par des solutions pratiques, intégrées directement au parcours de soins, qui apportent un impact tangible pour les professionnels de santé comme pour les patients :
- Pour les équipes soignantes : une interface numérique de télésurveillance* qui centralise le suivi des symptômes et des effets secondaires liés à la maladie et aux traitements, tout en intégrant l’évaluation de l’état nutritionnel des patients en temps réel. Résultat :un suivi nutritionnel plus simple, proactif et pleinement intégré à la pratique clinique.
- Pour les patients : un suivi enrichi grâce à des outils numériques pour structurer la prise des compléments nutritionnels oraux (à l’aide d’un pilulier numérique) et à des contenus pédagogiques pour les soutenir en complément de l'accompagnement de leur équipe soignante. Résultat : une meilleure qualité de vie10, avec une prise en charge personnalisée et mieux intégrée à leur quotidien.
La prise en charge nutritionnelle est une dimension essentielle en oncologie, encore trop souvent sous-estimée. Avec ce partenariat, Resilience et NUTRICIA montrent qu’il est possible d’allier expertise en nutrition médicale et innovation numérique en oncologie pour renforcer le dépistage, le suivi et l’accompagnement des patients. Au-delà de la nutrition, cette collaboration illustre une volonté plus large : intégrer de nouveaux leviers numériques et thérapeutiques pour soutenir, étape après étape, le parcours de soins en cancérologie.
Sources
- Ryan AM, et al. (2019). Nutrition, 67-68:110539. Arends J, et al. (2023). Critical Reviews in Oncology/Hematology,185:103965.
- Bossi P, Arends J, Baracos V, Caccialanza R, Calder PC, Schueren MVD, Zagonel V. (2022). Malnutrition management in oncology: An expert view on controversial issues and future perspectives. Frontiers in Nutrition, 9:958430.
- Muscaritoli M, et al. (2019). Prevalence of malnutrition in patients at first medical oncology visit: The PreMiO study. Journal of Cachexia, Sarcopenia and Muscle, 10(3), 517-525.
- Zhang X, et al. (2019). Association between nutritional status and survival in older adults with cancer: A systematic review and meta-analysis. Journal of Geriatric Oncology, 10(6), 874-883.
- Prado CM, et al. (2016). Sarcopenia and cachexia in the era of obesity: Clinical and nutritional impact. Proceedings of the Nutrition Society, 75(2), 188-198.
- National Cancer Institute (NCI). (2025). Nutrition in Cancer Care (PDQ®) – Health Professional Version.
- Kim, D. H., Nutritional Support Team. (2019). Nutritional issues in patients with cancer. Korean Journal of Clinical Oncology, 15(2), 61–68.
- Vitaloni M, Fabbro E, Zanini B. (2022). The impact of nutrition on the lives of patients with digestive cancers: a narrative review. Supportive Care in Cancer, 30(12), 10129-10138.
- Delsoglio M, Genton L, Pichard C. (2025). High-protein oral nutritional supplement use in patients with cancer: prevalence, determinants, and clinical implications. Frontiers in Nutrition, 12:1654637.
- Basch E, Deal AM, Dueck AC, et al. (2016). Symptom monitoring with patient-reported outcomes during routine cancer treatment: A randomized controlled trial. Journal of Clinical Oncology, 34(6), 557-565.
* Resilience MD- 24 avenue Victor Hugo 64200 Biarritz - bonjour@resilience.care La solution Resilience comprend le module de télésurveillance Resilience PRO, indiqué pour le suivi de patients atteints de cancer, en permettant la surveillance des évènements indésirables afin de décider de la nécessité d'adapter la prise en charge du patient. Ce dispositif médical de classe IIa est un produit de santé réglementé qui porte, au titre de cette réglementation, le marquage CE 0459. Fabriqué par Resilience MD,Resilience PRO est un dispositif médical remboursé par l'Assurance Maladie. Lire attentivement la notice. Version 1, 26/09/2025. Resilience, RCS de Paris sous le numéro 893 834 713
COURRIER RÉSERVÉ ÀL’USAGE EXCLUSIF DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ
** Les produitsFortimel sont des denrées alimentaires destinées à des fins médicales spécialeshyperénergétiques pour les besoins nutritionnels en cas de dénutrition. Àutiliser sous contrôle médical.
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NUTRICIA NutritionClinique - RCS NANTERRE 451229306

Cette collaboration vise à développer et déployer un programme spécifique pour les patients traités par thérapie cellulaire CAR-T, afin d’améliorer leur parcours de soins et leur qualité de vie et de faciliter le quotidien des professionnels de santé.
Resilience et Bristol Myers Squibb unissent leurs expertises pour améliorer le parcours de soins des patients traités par cellules CAR-T
La collaboration entre Resilience et Bristol Myers Squibb (BMS) vise à améliorer l’expérience, l’éducation et la qualité de vie des patients en onco-hématologie traités par thérapies cellulaires CAR-T, tout en facilitant le quotidien des professionnels de santé. Les deux sociétés associent leurs savoir-faire pour construire et déployer un programme spécifique aux thérapies cellulaires afin d’accompagner les patients tout au long de leur parcours de soins.
Une approche spécifique pour améliorer l’expérience des patients et des soignants
L’objectif est de développer et déployer un programme spécifique pour les patients traités par cellules CAR-T. Intégré à la solution de télésurveillance de Resilience, celui-ci comprendra des informations adaptées pour se préparer au traitement, mieux comprendre ses effets secondaires et apprendre à les gérer au quotidien. Il inclura également des questionnaires spécifiques administrés à des moments précis du parcours CAR-T, destinés à surveiller l'apparition de symptômes clés, tels que le syndrome de relargage cytokinique (CRS), les toxicités neurologiques et le risque infectieux. Ces questionnaires permettront de déclencher des alertes appropriées, facilitant ainsi une prise en charge rapide et adaptée en fonction des symptômes rapportés par les patients. Cette approche globale a pour but d’améliorer la compréhension et l’expérience des patients, de favoriser leur adhésion au traitement et d’améliorer leur qualité de vie.
Permettre au plus grand nombre de patients de bénéficier de traitements innovants
La thérapie CAR-T représente une innovation majeure dans le traitement des cancers en hématologie. Cependant, elle peut provoquer des effets indésirables sévères à court terme, nécessitant une hospitalisation, qui peut avoir une durée variable, et un suivi à long terme des patients. Administrer ce traitement innovant constitue également un défi en termes de ressources humaines, d’organisation et de logistique pour les établissements de santé (identification des patients éligibles ; coordination entre les services concernés mais aussi entre les hôpitaux, les centres habilités et le laboratoire ; hospitalisations des patients post administration).
La télésurveillance médicale est quant à elle une solution innovante, remboursée par l’Assurance Maladie, pouvant permettre de fluidifier et d’optimiser les parcours de soins en hématologie. En rendant possible l’identification précoce, depuis le domicile des patients, des symptômes de la maladie et des traitements, et leur prise en charge anticipée, elle permet de diminuer les toxicités sévères liés aux effets indésirables (1-3). Elle entraîne ainsi une réduction du recours aux urgences et de la durée d’hospitalisation des patients (1-4). Ces impacts directs de la télésurveillance permettent aux patients de connaître moins d’arrêt de leur traitement et donc une meilleure exposition à celui-ci (1), conduisant à l’allongement de leur survie globale (1-2) et à une amélioration de leur qualité de vie (1). La télésurveillance peut ainsi également contribuer à libérer du temps médical et la capacité d’accueil des établissements hospitaliers.
En associant l’expertise de BMS sur la thérapie cellulaire CAR-T et le savoir-faire de Resilience sur le déploiement en routine de la télésurveillance, les deux sociétés souhaitent ainsi répondre à un enjeu majeur à travers le développement de ce programme : fluidifier les parcours de soins en optimisant les ressources nécessaires à la prise en charge de ces thérapies innovantes afin de permettre à un maximum de patients d’en bénéficier.
Un partenariat en plusieurs phases
La première étape du partenariat est une phase d’exploration et de développement du projet sur six mois, en collaboration avec des professionnels de santé, des experts et des associations de patients en hématologie. La deuxième étape consistera à déployer, à partir de septembre 2025, le projet en routine dans les premiers établissements de santé et à en mesurer l’impact sur l’organisation des établissements de santé et sur la qualité de vie des patients, grâce aux données vie réelle.
Cette collaboration s’inscrit parfaitement dans la mission de Resilience, dont la volonté est de permettre à chaque patient de bénéficier d’une médecine personnalisée, et lui permet de renforcer son approche spécifique du parcours de soins.
Sources : 1. Basch, JCO 2017 ; 2. Basch et al, JAMA 2022 ; 3. Mir et al, 2020 ; 4. Patt, JCO Clin Informatics 2023

Cette première inclusion marque le lancement de l'étude RC-102, essai clinique multicentrique, randomisé et contrôlé comparant la télésurveillance par Resilience PRO à un suivi conventionnel chez les patients atteints de cancer traités par traitement systémique.
Communiqué de presse institutionnel
Resilience, acteur majeur de la télésurveillance et de la recherche clinique en oncologie, annonce l’inclusion du premier patient dans Resilience Care – 102 (RC-102), essai clinique multicentrique, randomisé et contrôlé comparant la télésurveillance par Resilience PRO à un suivi conventionnel chez les patients atteints de cancer traités par traitement systémique.
Cette première inclusion, qui s’est déroulée le 7 avril 2025, marque le lancement de cette étude d’envergure. L'objectif principal de RC-102 est d’évaluer l'amélioration de la qualité de vie d’une large population de patients grâce à la télésurveillance avec Resilience PRO. Ses objectifs secondaires portent sur l’évaluation des bénéfices en termes de morbidité, sur le plan médico-économique ainsi que sur la satisfaction et l’expérience des patients et des professionnels de santé.
Dr Charles Ferté, Chief Medical & Patient Experience Officer de Resilience : “Nous nous réjouissons de l’inclusion du premier patient dans RC-102 qui marque une étape clé pour le développement de la télésurveillance en oncologie. Grâce à un design rigoureux, nous apporterons un niveau d’évidence supplémentaire sur l’efficacité clinique et organisationnelle de cette approche et ce, pour l’ensemble de la population de malades atteints de cancer. Notre ambition est d'en faire la prochaine étude de référence sur la télésurveillance en oncologie.”
Pr Florian Scotté, Investigateur Principal et coordinateur de RC-102, Chef du DIOPP de Gustave Roussy, Professeur Associé à l’Université Paris Saclay : “Depuis le milieu des années 2010, plusieurs études prospectives randomisées ont démontré les bénéfices cliniques et organisationnels de l'outil digital de télésurveillance en oncologie. RC-102 vise à aller plus loin, avec l’évolution des thérapeutiques anticancéreuses, en apportant un niveau de preuves supplémentaire pour confirmer son intérêt pour les patients atteints de cancer, y compris ceux dont les traitements administrés sont les plus récents (thérapies ciblées, immunothérapie, anticorps drug conjugués, etc.).”
À propos de l’étude Resilience Care – 102 (RC – 102)
RC-102 est une étude clinique multicentrique, randomisée et contrôlée comparant la télésurveillance par Resilience PRO à un suivi conventionnel (soins courants usuels) chez les patients atteints de cancer traités par traitement systémique.
L’essai prévoit l’inclusion de 1458 patients (stades localisés, localement avancés ou métastatiques) recevant tout type de traitement systémique, y compris les plus récents (chimiothérapie, hormonothérapie, immunothérapie, thérapies ciblées, etc.). Il sera mené au sein de 45 établissements de santé en France, en Belgique et en Allemagne. RC-102 est une étude randomisée 2 pour 1. Deux tiers des patients seront inclus dans le bras expérimental télésurveillance et un tiers des patients seront inclus dans le bras contrôle correspondant aux soins courants usuels.
Amina, Eugénie et Timothée, nos Responsables Partenariats, se tiennent à votre disposition pour vous renseigner sur Resilience, la télésurveillance en oncologie et ses impacts.
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