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Dépister, suivre, accompagner : la prise en charge de la dénutrition à chaque étape du parcours de soins
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La dénutrition touche 80 % des patients atteints de cancer et peut compromettre les traitements. Resilience et NUTRICIA unissent leurs expertises pour inscrire la prise en charge de la dénutrition via la télésurveillance au bénéfice des patients et des soignants.

La dénutrition touche jusqu’à 80 % des patients atteints de cancer¹ et peut compromettre les résultats cliniques, la réponse aux traitements et la survie globale des patients2. Pour y répondre, Resilience et NUTRICIA unissent leurs expertises pour inscrire la prise en charge de la dénutrition chez les patients atteints de cancer, en intégrant un module dédié à la nutrition dans l’outil de télésurveillance* pour un suivi optimisé, au bénéfice des patients et des soignants.

Le défi : la dénutrition en oncologie, un enjeu sous-estimé

Dès le diagnostic du cancer, la dénutrition frappe fort : lors de la première consultation, près de deux patients sur trois présentent déjà une perte de poids3. Et sur l’ensemble du parcours de soins, ce sont jusqu’à 80 % des patients qui sont concernés¹.

La littérature est claire : le risque de mortalité est presque deux fois plus élevé chez les patients dénutris4, et le risque de toxicité liée aux traitements est doublé5. Ces chiffres soulignent l’urgence d’agir dès l’initiation de la prise en charge.

La dénutrition en oncologie ne se limite pas à une simple perte de poids. Elle résulte d’un enchaînement complexe : la maladie elle-même peut provoquer des altérations métaboliques, une inflammation chronique, une perte d’appétit, des troubles du goût, de l’odorat et des troubles digestifs qui réduisent les apports alimentaires et augmentent les besoins nutritionnels (nausées, satiété précoce, dysphagie)6,7. Les traitements (chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie) aggravent encore ces difficultés. Les cancers ayant une localisation ORL ou digestive sont particulièrement exposés, du fait des atteintes locales (difficultés de mastication ou de déglutition, obstruction, atteintes de l’intestin, troubles digestifs tels que diarrhées, …) qui entravent l’ingestion et l’absorption des nutriments8,9 (→ En savoir plus sur la dénutrition en oncologie).

Parce qu’elle peut compromettre l’efficacité des traitements2, la dénutrition demande une vigilance constante et une personnalisation du parcours de soins à chaque étape. Sa prise en charge repose sur plusieurs leviers complémentaires :

  • Un dépistage systématique dès le diagnostic du cancer (→ En savoir plus) : il permet non seulement d’identifier rapidement les patients à risque, mais aussi d’orienter des décisions clés comme l’ajustement des doses de chimiothérapie ou la mise en place de soutiens nutritionnels adaptés.
  • Un suivi régulier à chaque consultation, afin d’ajuster la prise en charge en fonction de l’évolution et de prendre en compte les facteurs aggravants fréquents : troubles du goût, sécheresse buccale, douleurs, difficultés de mastication ou de déglutition, fatigue, dépression, etc.
  • Un accompagnement spécialisé, grâce à l’expertise d’un diététicien ou d’un médecin nutritionniste (→ En savoir plus) qui peut proposer un plan nutritionnel personnalisé et soutenant.
  • La prescription de compléments nutritionnels oraux (CNO), ajustés aux besoins énergétiques et protéiques, mais aussi aux préférences du patient (textures, saveurs, arômes) pour en faciliter l'observance (→ En savoir plus).
  • Le recours, dans les formes sévères, à la nutrition artificielle — entérale ou parentérale (→ En savoir plus)

Un dépistage précoce et une prise en charge nutritionnelle adaptée contribuent à limiter les complications et préserver les chances de succès des traitements6. De nouveaux outils comme la télésurveillance permettent désormais de renforcer cette vigilance, en offrant aux équipes soignantes un suivi nutritionnel plus réactif, continu et personnalisé.

Resilience x NUTRICIA : unir nos expertises pour mieux accompagner les patients

Depuis 2024, NUTRICIA et Resilience associent leur savoir-faire pour répondre à un enjeu majeur en oncologie : la prise en charge de la dénutrition.

Ce partenariat s’appuie sur une conviction commune : le dépistage et le suivi nutritionnel doivent s’intégrer au cœur du parcours de soins des patients atteints de cancer, de manière personnalisée et continue.

Chacun apporte une expertise clé, au service d’une prise en charge globale :

  • NUTRICIA met ses 40 ans d’expertise en nutrition médicale au service des besoins nutritionnels des patients dénutris et présentant des altérations du goût, avec une gamme unique de CNO** dédiée aux patients atteints de cancer.
  • Resilience apporte son expertise en suivi digital et télésurveillance, grâce à une solution qui permet d'identifier et détecter précocement les symptômes et effets secondaires et de renforcer le lien entre patients et soignants*.

Ce partenariat met à disposition des professionnels de santé un dispositif complet, conçu pour renforcer la vigilance face au risque de dénutrition et apporter un soutien continu aux patients dans leur quotidien.

 

Un accompagnement concret et bénéfique face à la dénutrition

Le partenariat Resilience x NUTRICIA se traduit par des solutions pratiques, intégrées directement au parcours de soins, qui apportent un impact tangible pour les professionnels de santé comme pour les patients :

  • Pour les équipes soignantes : une interface numérique de télésurveillance* qui centralise le suivi des symptômes et des effets secondaires liés à la maladie et aux traitements, tout en intégrant l’évaluation de l’état nutritionnel des patients en temps réel. Résultat :un suivi nutritionnel plus simple, proactif et pleinement intégré à la pratique clinique.
  • Pour les patients : un suivi enrichi grâce à des outils numériques pour structurer la prise des compléments nutritionnels oraux (à l’aide d’un pilulier numérique) et à des contenus pédagogiques pour les soutenir en complément de l'accompagnement de leur équipe soignante. Résultat : une meilleure qualité de vie10, avec une prise en charge personnalisée et mieux intégrée à leur quotidien.

 

La prise en charge nutritionnelle est une dimension essentielle en oncologie, encore trop souvent sous-estimée. Avec ce partenariat, Resilience et NUTRICIA montrent qu’il est possible d’allier expertise en nutrition médicale et innovation numérique en oncologie pour renforcer le dépistage, le suivi et l’accompagnement des patients. Au-delà de la nutrition, cette collaboration illustre une volonté plus large : intégrer de nouveaux leviers numériques et thérapeutiques pour soutenir, étape après étape, le parcours de soins en cancérologie.

Sources

  1. Ryan AM, et al. (2019). Nutrition, 67-68:110539. Arends J, et al. (2023). Critical Reviews in Oncology/Hematology,185:103965.
  2. Bossi P, Arends J, Baracos V, Caccialanza R, Calder PC, Schueren MVD, Zagonel V. (2022). Malnutrition management in oncology: An expert view on     controversial issues and future perspectives. Frontiers in Nutrition, 9:958430.
  3. Muscaritoli M, et al. (2019). Prevalence of malnutrition in patients at first medical oncology visit: The PreMiO study. Journal of Cachexia, Sarcopenia and Muscle, 10(3), 517-525.
  4. Zhang X, et al. (2019). Association between nutritional status and survival in older adults with cancer: A systematic review and meta-analysis. Journal of Geriatric Oncology, 10(6), 874-883.
  5. Prado CM, et al. (2016). Sarcopenia and cachexia in the era of obesity: Clinical and nutritional impact. Proceedings of the Nutrition Society, 75(2), 188-198.
  6. National Cancer Institute (NCI). (2025). Nutrition in Cancer Care (PDQ®) – Health Professional Version.
  7. Kim, D. H., Nutritional Support Team. (2019). Nutritional issues in patients with cancer. Korean Journal of Clinical Oncology, 15(2), 61–68.
  8. Vitaloni M, Fabbro E, Zanini B. (2022). The impact of nutrition on the lives of patients with digestive cancers: a narrative review. Supportive Care in Cancer,     30(12), 10129-10138.
  9. Delsoglio M, Genton L, Pichard C. (2025). High-protein oral nutritional supplement use in patients with cancer: prevalence, determinants, and clinical implications. Frontiers in Nutrition, 12:1654637.
  10. Basch E, Deal AM, Dueck AC, et al. (2016). Symptom monitoring with patient-reported outcomes during routine cancer treatment: A randomized controlled trial. Journal of Clinical Oncology, 34(6), 557-565.

* Resilience MD- 24 avenue Victor Hugo 64200 Biarritz - bonjour@resilience.care La solution Resilience comprend le module de télésurveillance Resilience PRO, indiqué pour le suivi de patients atteints de cancer, en permettant la surveillance des évènements indésirables afin de décider de la nécessité d'adapter la prise en charge du patient. Ce dispositif médical de classe IIa est un produit de santé réglementé qui porte, au titre de cette réglementation, le marquage CE 0459. Fabriqué par Resilience MD,Resilience PRO est un dispositif médical remboursé par l'Assurance Maladie. Lire attentivement la notice. Version 1, 26/09/2025. Resilience, RCS de Paris sous le numéro 893 834 713

COURRIER RÉSERVÉ ÀL’USAGE EXCLUSIF DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ

** Les produitsFortimel sont des denrées alimentaires destinées à des fins médicales spécialeshyperénergétiques pour les besoins nutritionnels en cas de dénutrition. Àutiliser sous contrôle médical.

250931 - Octobre2025

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Données de santé : enjeux et perspectives pour accélérer l’innovation thérapeutique
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Personnalisation des traitements, recherche clinique, IA : les données de santé sont au cœur de l’innovation en oncologie. Découvrez comment mieux les structurer, les exploiter, et surmonter les défis techniques et réglementaires aux côtés d’experts du secteur.

En dix ans, le nombre d’essais cliniques en oncologie a doublé et les innovations thérapeutiques se multiplient. Pour accompagner cette dynamique, la recherche et la médecine personnalisée en oncologie nécessitent de plus en plus de données afin de mieux caractériser des sous-populations de patients spécifiques.

Mais ces données soulèvent de nombreux défis pour les établissements de santé : collecte, structuration, qualité, interopérabilité, cadre réglementaire… L’intégration d’outils digitaux et de l’IA dans la chaîne de valeur offre de nouvelles perspectives pour faire face à ces enjeux et libérer le potentiel des données, en routine clinique et en recherche.

Avec Marco Fiorini, Directeur Général de la FIAC et du Dr Alexandre de Nonneville, Oncologue médical à l’IPC et Anne-Laure Martin, Directrice Data & Partenariats à Unicancer, nous explorons les enjeux, les leviers et les perspectives pour tirer pleinement parti des données en oncologie et dessiner la médecine de demain.

  • Quels challenges rencontrent les établissements de santé pour exploiter pleinement leurs données et à quels enjeux cliniques, techniques et réglementaires font-ils face ?
  • Quelles perspectives offre l’innovation technologique (IA, plateformes, outils de structuration), en routine et en recherche clinique ?
  • Comment les autorités de santé et les industriels appréhendent ces nouvelles pratiques ?

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 Télésurveillance en oncologie : le retour d'expérience d'une IDEC, d'une IPA et d'une patiente
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Visionnez notre conférence en ligne en partenariat avec l'AFIC, dédiée aux infirmier.ère.s en oncologie. Explorez l'impact de la télésurveillance sur votre pratique et échangez avec des experts du domaine.

Infirmier.ère.s en cancérologie : découvrez l'impact de la télésurveillance sur votre pratique.

Conférence organisée en partenariat avec l'AFIC, l'Association Française des Infirmier.ère.s de Cancérologie.

Entrée dans le droit de commun il y a plus d’un an, la télésurveillance médicale en oncologie connaît aujourd’hui une forte accélération dans les établissements de santé. Une fois déployé, ce mode de prise en charge permet à un plus grand nombre de patients de bénéficier d’un suivi global et personnalisé, tout en transformant profondément les pratiques des équipes soignantes.

Lors de cette conférence, trois intervenants – une IPA, une IDE et un patient – ont partagé leur retour d’expérience et répondu aux grandes questions qui animent la communauté soignante :

  • Quels sont les bénéfices concrets de la télésurveillance pour les patients et les soignants ?
  • Quels ajustements sont nécessaires pour la déployer, comment les anticiper puis les intégrer au quotidien des équipes ?
  • Dans quelle mesure le déploiement de la télésurveillance modifie-t-il les interactions et constitue-t-il un vecteur de lien supplémentaire entre patients et soignants ?

Visionnez cette conférence pour mieux comprendre son cadre réglementaire, découvrir ses bénéfices concrets et les bonnes pratiques pour l’intégrer efficacement dans votre activité.

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Structuration des données cliniques et médicales : l’excellence Resilience au service d’une interopérabilité de confiance
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Découvrez comment Resilience structure les données de santé pour une interopérabilité fiable, au service des soins et de la recherche. Explorez notre approche.

Chez Resilience, nous transformons la gestion des données de santé grâce à une interopérabilité pragmatique et une structuration rigoureuse. Nous plaçons au cœur de notre approche des partenariats clés, une participation active à l’amélioration des standards nationaux et internationaux, et une volonté forte de soutenir à la fois la recherche et l’optimisation des soins.

Des référentiels harmonisés pour des données réutilisables et comparables

L’uniformisation des référentiels de questionnaires est une priorité stratégique pour Resilience. Elle permet une collecte cohérente des données cliniques, quel que soit le parcours du patient ou l’établissement. Cette cohérence est essentielle pour valoriser les données et alimenter notre entrepôt de données de santé (EDS) dans une logique de recherche et d’aide à la décision.

Nous nous appuyons notamment sur :

  • Les référentiels internationaux PRO-CTCAE et CTCAE du NCI, pour structurer les effets secondaires rapportés par les patients (ePRO).
  • Des standards complémentaires tels que QLQ-C30 ou les SDH (Social Determinants of Health) pour enrichir la vision globale du patient.
  • Un entrepôt de données de santé (EDS) construit avec l’accompagnement de la CNIL dans le cadre du bac à sable santé numérique, garantissant un haut niveau de sécurité et de conformité.

Cette standardisation facilite l’intégration, l’analyse et la réutilisation des données, tout en renforçant la qualité scientifique de nos travaux cliniques.

Interopérabilité : une approche concrète et partenariale

L’interopérabilité est un levier essentiel pour faire dialoguer des systèmes hétérogènes.

Resilience s’appuie sur des partenaires technologiques de référence pour déployer rapidement et efficacement ses solutions :

  • Lifen et Intersystems pour la mise en œuvre de l’échange de données via FHIR.
  • Hoppen, pour une urbanisation des SI centrée sur le patient, avec un portail personnalisé facilitant la coordination des soins.
  • Vidal, pour garantir l’exactitude sémantique des données partagées, grâce à des dictionnaires médicaux constamment mis à jour.

Ces partenariats permettent une intégration fluide, homogène et évolutive dans les systèmesd’information hospitaliers

EN SAVOIR PLUS Interopérabilité Un membre de notre équipe reviendra vers vous.  {{ include_custom_fonts({"Sofia pro":["Black","Black Italic","Bold","Extra Light","Extra Light Italic","Light","Light Italic","Medium","Medium Italic","Regular","Regular Italic","Semi Bold","Semi Bold Italic","Thin","Thin Italic"],"Calluna":["Light","Regular Italic"]}) }}

Acteur engagé de l’amélioration des standards

Resilience ne se contente pas d’adopter les standards existants. Nous participons activement à leur évolution, notamment à travers notre engagement au sein de groupes de travail pilotés par l’ANS et Interop’Santé.

Nos contributions incluent :

  • Le guide d’implémentation de la télésurveillance, publié en collaboration avec l’ANS.
  • Une implication forte dans les discussions sur le futur patrimoine national des données de santé.
  • L’intégration du standard mCODE (minimal Common Oncology Data Elements) dans notre plateforme, pour structurer les données d’oncologie selon des critères reconnus à l’échelle internationale.

Nous nous inscrivons également dans une dynamique européenne avec des projets comme PHOENIX (Patient Health Oncological Expertise Network for International Exchange), qui visent à créer des standards partagés à l’échelle du continent.

Exploiter les données non structurées grâce à l’intelligence artificielle

L’acquisition de Gimli marque une avancée stratégique. Cette solution de traitement automatique du langage naturel (NLP) extrait et structure les informations des documents médicaux :

Ce travail s’aligne avec la stratégie nationale de déploiement de SNOMED CT, visant à homogénéiser la terminologie médicale, renforcer la qualité des données et améliorer l’interopérabilité.

Des perspectives concrètes pour les établissements de santé

Les travaux en cours sur la structuration des comptes-rendus de biologie illustrent notre engagement continu à améliorer l’efficience des processus cliniques. En facilitant l’accès, la structuration et l’analyse des données, Resilience simplifie les flux de travail et apporte une aide précieuse à la décision médicale.

En conclusion

Resilience se positionne comme un acteur de référence pour accompagner les établissements dans la transformation numérique de la santé. Grâce à une approche centrée sur les standards, l’interopérabilité et la valorisation des données, nous contribuons à une médecine plus personnalisée, plus collaborative, et plus intelligente.

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Étude de la faisabilité d'un système de télésurveillance médicale en hématologie
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Découvrez les résultats d’une étude menée sur 476 patients télésurveillés en France, présentée par le Dr Sophie Bernard (Hématologue au CH de la Côte Basque) lors du salon SFH.

Auteurs

J. Gay (1) ; S. Bernard (2) ; JB. Robin (1) ; K. Le Dû (3) ; A. Perrot (4) ; M. Autheman (5) ; A. Yazigi (5) ; C. Ferté (5) ; C. Araujo (6) ; S. Amorim (7) ; A. Morel (8)

Affiliation

(1) Hématologie, C .H. de la C ôte Basque, Bayonne; (2) Hématologie, C H de la côte basque, Bayonne; (3) Hématologie, Hôpital Privé du C onfluent, Nantes; (4) Hématologie, Oncopole, Toulouse; (5) Industriel, Resilience, Paris; (6) Hématologie, Clinique Belharra - Ramsay Santé, Bayonne; (7) Hématologie et thérapie cellulaire, Hôpital Saint Vincent de Paul, Lille; (8) Hématologie, Hôpital privé d'Antony - Ramsay Santé, Antony

Introduction

La télésurveillance médicale via electronic Patient-Reported Outcomes (ePROs) offre une opportunité unique de détecter précocement les symptômes rencontrés par les patients sous traitement anticancéreux et permet une prise en charge
proactive.

La télésurveillance en oncologie a démontré son efficacité dans la réduction de la morbidité et l'amélioration de la qualité de vie à travers plusieurs essais randomisés de phase III. Par conséquent, l’ European Society for Medical
Oncology (ESMO) a recommandé son utilisation en routine clinique depuis 2022. Cependant, la mise en œuvre et le niveau d’adhésion des patients et des soignants à la télésurveillance médicale en onco-hématologie restent méconnus.

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Premier patient inclus dans l’étude randomisée contrôlée RC-102
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Cette première inclusion marque le lancement de l'étude RC-102, essai clinique multicentrique, randomisé et contrôlé comparant la télésurveillance par Resilience PRO à un suivi conventionnel chez les patients atteints de cancer traités par traitement systémique.

Communiqué de presse institutionnel

Resilience, acteur majeur de la télésurveillance et de la recherche clinique en oncologie, annonce l’inclusion du premier patient dans Resilience Care – 102 (RC-102), essai clinique multicentrique, randomisé et contrôlé comparant la télésurveillance par Resilience PRO à un suivi conventionnel chez les patients atteints de cancer traités par traitement systémique.  

Cette première inclusion, qui s’est déroulée le 7 avril 2025, marque le lancement de cette étude d’envergure. L'objectif principal de RC-102 est d’évaluer l'amélioration de la qualité de vie d’une large population de patients grâce à la télésurveillance avec Resilience PRO. Ses objectifs secondaires portent sur l’évaluation des bénéfices en termes de morbidité, sur le plan médico-économique ainsi que sur la satisfaction et l’expérience des patients et des professionnels de santé.  

Dr Charles Ferté, Chief Medical & Patient Experience Officer de Resilience : “Nous nous réjouissons de l’inclusion du premier patient dans RC-102 qui marque une étape clé pour le développement de la télésurveillance en oncologie. Grâce à un design rigoureux, nous apporterons un niveau d’évidence supplémentaire sur l’efficacité clinique et organisationnelle de cette approche et ce, pour l’ensemble de la population de malades atteints de cancer. Notre ambition est d'en faire la prochaine étude de référence sur la télésurveillance en oncologie.”

Pr Florian Scotté, Investigateur Principal et coordinateur de RC-102, Chef du DIOPP de Gustave Roussy, Professeur Associé à l’Université Paris Saclay : “Depuis le milieu des années 2010, plusieurs études prospectives randomisées ont démontré les bénéfices cliniques et organisationnels de l'outil digital de télésurveillance en oncologie. RC-102 vise à aller plus loin, avec l’évolution des thérapeutiques anticancéreuses, en apportant un niveau de preuves supplémentaire pour confirmer son intérêt pour les patients atteints de cancer, y compris ceux dont les traitements administrés sont les plus récents (thérapies ciblées, immunothérapie, anticorps drug conjugués, etc.).”

À propos de l’étude Resilience Care – 102 (RC – 102)  

RC-102 est une étude clinique multicentrique, randomisée et contrôlée comparant la télésurveillance par Resilience PRO à un suivi conventionnel (soins courants usuels) chez les patients atteints de cancer traités par traitement systémique.

L’essai prévoit l’inclusion de 1458 patients (stades localisés, localement avancés ou métastatiques) recevant tout type de traitement systémique, y compris les plus récents (chimiothérapie, hormonothérapie, immunothérapie, thérapies ciblées, etc.). Il sera mené au sein de 45 établissements de santé en France, en Belgique et en Allemagne. RC-102 est une étude randomisée 2 pour 1. Deux tiers des patients seront inclus dans le bras expérimental télésurveillance et un tiers des patients seront inclus dans le bras contrôle correspondant aux soins courants usuels.

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American Society of Clinical Oncology (ASCO), 2025
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Charge symptomatique, qualité de vie (QoL), caractéristiques sociales et comportementales chez les jeunes patients (<40 ans) atteints de cancer : une cohorte prospective de 7323 patients répartis sur 110 sites en France et en Belgique.

Auteurs

Kaissa Ouali1, Christophe Massard1, Antoine Hollebecque1, Yohann Loriot1, Aurélien Marabelle1, Capucine Baldini1, Ivan Panico2, Younes Youssfi2, Arlindo Ferreira2, Alexandre Yazigi2, Charles Ferté2, Fabrice Barlesi3, Fabrice André3,4, Maria Alice Franzoi3,5

Affiliation

1. Gustave Roussy, Drug Development Department (DITEP), Villejuif, France; 2.Resilience Care, Paris, France; 3.Gustave Roussy Institute, Villejuif, France; 4.Gustave Roussy, INSERM U981, Université Paris-Saclay, IHU-National PRecISion Medicine Center in Oncology, Villejuif, France; 5.Cancer Survivorship Program, INSERM Unit 981, Gustave Roussy, Villejuif, France.

Introduction

Le cancer chez les personnes de moins de 40 ans est en train de devenir un problème majeur de santé publique. Ces patients présentent des comportements de santé uniques, distincts de ceux observés chez les populations plus âgées. En parallèle, ils doivent souvent faire face à des défis physiques, psychosociaux et socio-économiques spécifiques, susceptibles d’influencer les résultats cliniques.


Pourtant, ces aspects sont souvent sous-estimés dans les soins standards. Les solutions de santé numérique, et en particulier la télésurveillance, offrent une opportunité de combler ces lacunes en permettant une évaluation continue, systématique et normalisée, et un suivi plus personnalisé.

Cette étude présentée à l’ASCO 2025 explore les comportements de santé de ces jeunes patients, leur impact sur la charge symptomatique perçue, ainsi que leur adhérence à la télésurveillance.

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Les directives anticipées : comment accompagner les patients ?
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Les directives anticipées permettent à une personne de consigner ses volontés pour sa prise en charge médicale, au cas où elle ne pourrait plus s’exprimer. Comment peut-on accompagner le dialogue sur ce sujet avec ses patients ?

Les directives anticipées représentent la possibilité pour toute personne, en situation de maladie ou en bonne santé, d’indiquer ce qu’elle souhaiterait en termes de prise en charge médicale, dans l’éventualité où elle ne serait plus en capacité de s’exprimer. Dans quel contexte peut-on être amené à se saisir de ce droit ? Sur quels éléments s’appuyer pour rédiger ses directives anticipées ?

1. Que sont les directives anticipées ?

Les directives anticipées sont un dispositif juridique promulgué par la loi du 22 avril 2005 et renforcé par la loi du 2 février 2016, dite loi Claeys-Leonetti. Ce droit s’inscrit dans la lignée du mouvement des droits des malades. Il s’agit d’un droit positif, ce qui signifie que nul n’est dans l’obligation de rédiger des directives anticipées. En revanche, toute personne majeure peut exercer ce droit.

Ce droit à rédiger des directives anticipées vise à permettre à toute personne de faire connaître sa volonté en matière de prise en charge médicale, particulièrement en fin de vie. Les directives anticipées sont sans limite de validité et opposables au médecin (c’est-à-dire qu’elles s’imposent au médecin), sauf si elles apparaissent manifestement inappropriées. Elles peuvent être modifiées ou révoquées à tout moment par la personne qui les a rédigées.

L’objectif de ce droit à rédiger des directives anticipées est de donner au corps médical des éléments qui lui permettront de prendre des décisions en accord avec la volonté de la personne, notamment dans son accompagnement de fin de vie. Il est important de noter que, dans toutes les situations, la parole du patient prime. Ce n’est pas parce que l’on a écrit des directives anticipées que la personne ne sera pas écoutée. Tant qu’elle peut s’exprimer, c’est sa voix seule qui compte.

2. Comment rédiger ses directives anticipées ?

Les directives anticipées peuvent être rédigées sur papier libre ou bien sur un formulaire existant. La Haute Autorité de Santé, certains établissements de soins ainsi que des associations proposent des formulaires. Dans tous les cas, elles doivent être datées et signées. Le document peut être conservé dans « Mon Espace Santé », il peut être partagé avec les équipes soignantes et le médecin traitant.

Au-delà de sa formalisation par écrit, ce droit a vocation à permettre à tout citoyen de réfléchir à l’étendue de la prise en charge médicale qu’il souhaite en fin de vie. Concrètement, il vise à pouvoir se poser des questions. À titre d’exemple, les questions indiquées ci-dessous peuvent servir de points d’appui pour réfléchir à ce que l’on souhaite ou, au contraire, ne souhaite pas.

  • Jusqu’où suis-je prêt à aller dans les traitements ?
  • Quelles sont mes limites ?
  • Ai-je un curseur qui me permet de fixer le cadre de ma prise en charge médicale si je ne peux pas la verbaliser moi-même ?

Une personne peut, par exemple, indiquer qu’elle souhaite ne pas être prise en charge en réanimation en phase terminale d’une maladie. Une autre personne peut indiquer qu’elle souhaite que les traitements soient limités si elle est hospitalisée et dans une situation où elle n’est plus en capacité de communiquer avec ses proches.

Il peut être utile d’échanger avec d’autres personnes sur ces questions qui ne sont pas toujours aisées à aborder. Certains privilégient une discussion avec des membres de leur famille, d’autres avec des amis. Il est aussi possible d’échanger avec son médecin traitant, un médecin hospitalier, un infirmier, ou encore une association de patients.

3. Directives anticipées : comment ouvrir et nourrir un dialogue ?

La possibilité d’établir des directives anticipées peut servir à ouvrir un dialogue entre un malade et son médecin, ou un autre professionnel de santé, dialogue qui sera alimenté tout au long du parcours de soins. Les professionnels peuvent ainsi indiquer aux patients que la discussion est possible, si et quand ils s’en sentent capables.

S’ils veulent aborder leurs craintes, leurs angoisses par rapport à l’évolution de la maladie et de leur prise en charge, la porte est ouverte pour en discuter, et pour échanger à nouveau à une autre étape du parcours de soins. Pour toute personne, c’est un processus qui vise à partager ses souhaits, ses critères de qualité de vie, ses choix de prise en charge (en termes de lieu, de limitation de traitement, etc.). Qu’ils soient formalisés sous forme de directives anticipées ou pas, l’important est d’offrir la possibilité à toute personne soignée d’évoquer ces sujets.

Le dispositif de directives anticipées s’articule à celui de la personne de confiance. Ils peuvent être complémentaires, l’un ou l’autre peut être préféré. Pour les patients qui ont choisi une personne de confiance, partager ses directives anticipées permet à celle-ci de pouvoir les relayer auprès des équipes médicales le cas échéant.

Sources

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Obstination déraisonnable : enjeux et perspectives
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L’obstination déraisonnable, parfois nommée acharnement thérapeutique, définit les traitements qui n’apportent plus de bénéfice médical aux patients. En pratique clinique, comment identifier l’obstination déraisonnable ? Comment aborder le sujet avec les patients ?

L’obstination déraisonnable est un terme qui a été introduit dans la loi de 2005 sur les droits des malades. Il englobe les pratiques médicales qui sont considérées, à un moment du parcours de soins, comme n’apportant pas ou plus de bénéfice au patient. À ce titre, la loi interdit l’obstination déraisonnable. C’est un élément clé dans l’arsenal des droits des malades. Mais de quoi parle-t-on exactement ? Qu’est-ce que l’obstination déraisonnable ? Comment est-ce différent de l’acharnement thérapeutique, terme utilisé plus fréquemment par les patients et les professionnels de santé ?

1. Qu’est-ce que l’obstination déraisonnable ?

La loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie définit l’obstination déraisonnable de la manière suivante : les traitements impliquent une obstination déraisonnable « lorsqu’ils apparaissent inutiles, disproportionnés ou lorsqu’ils n’ont d’autre effet que le seul maintien artificiel de la vie. » En d’autres termes, il s’agit de réfléchir et de s’accorder sur une limite à ne pas dépasser pour prendre une décision médicale. Tel ou tel traitement est-il utile ? Va-t-il apporter un bénéfice médical à la personne ? Ou, à l’inverse, risque-t-il de générer une souffrance qui ne sera pas compensée par une amélioration de l’état du patient ?

Il est à noter que l’obstination déraisonnable a remplacé le terme d’acharnement thérapeutique dans la loi et dans le code de santé publique. Ce changement marque un élargissement de l’ensemble des éléments pris en compte. Pour qualifier l’obstination déraisonnable, il n’est plus question de s’appuyer exclusivement sur les données médicales mais aussi sur les souhaits du patient. L’appréciation de la volonté du patient, ou des personnes qui peuvent rapporter sa parole, est importante et a été soulignée à plusieurs reprises par le Conseil d’Etat.

Il n’existe pas de règles spécifiques pour déterminer une situation d’obstination déraisonnable. Chaque situation est unique. La loi propose un cadre, il s’agit de l’interpréter en se basant sur des données médicales d’une part, de la volonté du patient d’autre part.

2. Quand parle-t-on d’obstination déraisonnable en cancérologie ?

En cancérologie, la difficulté est souvent de déterminer à quel moment d’un parcours de soins on entre dans une zone d’obstination déraisonnable. À partir de quand peut-on ou doit-on parler de disproportion, de traitements inutiles ?

Les parcours en oncologie et hématologie sont de plus en plus personnalisés, les possibilités de traitement augmentent avec l’arrivée de nouvelles molécules. Pour certains de ces traitements, les effets secondaires sont nouveaux, pas toujours aisés à anticiper ou à juguler.

Dans cette perspective, le caractère disproportionné est difficile à établir à un instant T. Des études montrent le glissement qui peut s’opérer au fil du temps et des parcours vers des situations d’obstination déraisonnable. La bascule peut se faire progressivement et être difficilement perceptible, aussi bien pour les équipes soignantes que pour les patients.

L’enjeu est de trouver des mécanismes pour mieux identifier les facteurs et les moments de glissement vers l’obstination déraisonnable. Les échanges réguliers entre le médecin et son patient sur les objectifs de traitement, les souhaits du patient, ses considérations en termes de qualité de vie, peuvent être des appuis pour s’interroger ensemble sur ce qui est attendu des traitements et sur les limites que l’on veut éventuellement se donner.

Sources

  • Loi n° 2005-370 du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie - https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000446240/
  • Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie (2022) Fin de vie : S’informer pour agir. Document à destination du grand public, Paris : CNSPFV.
  • Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie (2020) Penser ensemble l’obstination déraisonnable. Les Cahiers du CNSPFV, Paris : CNSPFV.
  • Schneidermann, L et al. (1990) Medical futility: its meaning and ethical implications, Annals of Internal Medicine, Vol. 112, no.12: 949-954.
  • Temel, JS et al. (2018) Keeping expectations in check with immune checkpoint inhibitors, JCO, Vol. 36, no.17: 1654-1657.

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Étude de la faisabilité d'un système de télésurveillance médicale en hématologie
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Découvrez les résultats d’une étude menée sur 476 patients télésurveillés en France, présentée par le Dr Sophie Bernard (Hématologue au CH de la Côte Basque) lors du salon SFH.

Auteurs

J. Gay (1) ; S. Bernard (2) ; JB. Robin (1) ; K. Le Dû (3) ; A. Perrot (4) ; M. Autheman (5) ; A. Yazigi (5) ; C. Ferté (5) ; C. Araujo (6) ; S. Amorim (7) ; A. Morel (8)

Affiliation

(1) Hématologie, C .H. de la C ôte Basque, Bayonne; (2) Hématologie, C H de la côte basque, Bayonne; (3) Hématologie, Hôpital Privé du C onfluent, Nantes; (4) Hématologie, Oncopole, Toulouse; (5) Industriel, Resilience, Paris; (6) Hématologie, Clinique Belharra - Ramsay Santé, Bayonne; (7) Hématologie et thérapie cellulaire, Hôpital Saint Vincent de Paul, Lille; (8) Hématologie, Hôpital privé d'Antony - Ramsay Santé, Antony

Introduction

La télésurveillance médicale via electronic Patient-Reported Outcomes (ePROs) offre une opportunité unique de détecter précocement les symptômes rencontrés par les patients sous traitement anticancéreux et permet une prise en charge
proactive.

La télésurveillance en oncologie a démontré son efficacité dans la réduction de la morbidité et l'amélioration de la qualité de vie à travers plusieurs essais randomisés de phase III. Par conséquent, l’ European Society for Medical
Oncology (ESMO) a recommandé son utilisation en routine clinique depuis 2022. Cependant, la mise en œuvre et le niveau d’adhésion des patients et des soignants à la télésurveillance médicale en onco-hématologie restent méconnus.

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Les outils d'ePROs au service des essais précoces : quels impacts et perspectives ?
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Gestion des toxicités long terme, définition des Doses Limitantes Toxiques, détection des effets secondaires : quel rôle peuvent jouer les outils d'ePROs dans le cadre des essais précoces ?

Longtemps focalisés sur la détermination des Doses Limitantes Toxiques (DLT) sur une courte période, les essais cliniques précoces tendent désormais à intégrer une approche plus globale et continue de la toxicité des traitements.

Dans ce contexte, les outils d’ePROs (electronic Patient-Reported Outcomes) s’imposent comme de précieux alliés. En recueillant directement auprès des patients des données sur leur tolérance aux traitements, ces outils permettent notamment de caractériser les effets secondaires jusqu’alors non détectés ou sous-estimés 1-3 et peuvent contribuer à redéfinir les Doses Limitantes Toxiques (DLT), faisant ainsi évoluer la prise en charge globale des patients.

Le Pr Christophe Massard, oncologue médical, chef du Département de l’Innovation Thérapeutique et des Essais Précoces (DITEP) à Gustave Roussy et Professeur des universités à Paris Saclay nous livre son éclairage dans cette interview issue de notre conférence « L’innovation digitale au service de la recherche clinique en oncologie ». Merci à lui de nous avoir partagé sa réflexion sur le sujet.

 

Aujourd’hui, l’utilisation des PROs et des outils d’ePROS (electronic Patient-Reported Outcomes) dans le cadre des essais cliniques de phase I et II reste rare. Cela est amené à évoluer. Pourquoi ? 

Jusqu’alors, les phases I et II étaient très focalisées sur ce que l’on appelle les Doses Limitantes Toxiques (DLT), enregistrées durant les premiers jours et les premières semaines d’administration d’un médicament. Depuis une petite dizaine d’années, les mentalités évoluent : on adopte peu à peu une approche différente de la toxicité. Il y a une vraie prise de conscience sur la nécessité d’enregistrer la toxicité des médicaments sur le long terme.

Cela est notamment dû à l’apparition des thérapies ciblées, qui ont radicalement changé le pronostic de nombreux patients. Et si les médicaments administrés dans le cadre de ces thérapies donnent peu de DLT, ils impliquent beaucoup de toxicités tardives. Le recours à l’immunothérapie a également fait bouger les lignes : il s’agit de traitements dont les toxicités peuvent être décalées dans le temps. En effet, un certain nombre de papiers mettent aujourd’hui en lumière l’apparition de toxicités graves dans le temps : plus de la moitié d’entre elles apparaissent après le 1er cycle.

 

Par ailleurs, la Food and Drug Administration (FDA) a récemment demandé l’intégration du Design Optimus pour les phases I des essais cliniques afin d’optimiser les doses prescrites aux patients sans attendre la phase II ou III d’un essai. De fait, la plupart des phases I réalisées aujourd’hui testent plusieurs niveaux de doses, en fonction de différents profils de toxicités.

Aujourd’hui, la façon dont on aborde la phase I est donc en train d’évoluer. L’un des enjeux étant - notamment via les extensions de cohortes - de parvenir à mieux définir la dose optimale. Les données PROs ont à ce titre un vrai rôle à jouer dans le cadre des phases I : leur exploitation peut contribuer à définir le type de dose recommandée pour les phases II et III d’un essai. Cela permettrait notamment d’éviter certains échecs de médicaments en phase III, dûs à une mauvaise définition de la dose optimale.

Quels sont les bénéfices offerts par les PROs et les outils d’ePROS pour les phases I et II des essais cliniques ?

L’utilisation des PROs et des outils d’ePROs au cours des phases I et II présente trois avantages majeurs. Tout d’abord, elle permettrait de gagner en précision, de mieux définir la Dose Limitante Toxique (DLT) et la dose recommandée.

Par ailleurs, les publications démontrent le fait que les cliniciens ont tendance à sous-estimer un certain nombre d'effets secondaires, en particulier certains effets secondaires digestifs, cognitifs ou liés à la vie sexuelle. Or, l’utilisation des PROs et des outils d’ePROs permettrait de mettre en évidence des effets secondaires jusqu’alors non détectés ou sous-estimés 1-3. Il arrive en effet régulièrement que l’on approuve des médicaments et que l’on constate des effets secondaires a posteriori en vie réelle, tels que des hypothyroïdies sous-tutente, ou certaines pneumopathies.

 

Enfin, dans le cadre de leur suivi classique, les patients sont généralement vus toutes les semaines, voire tous les 15 jours ou tous les mois et ne reportent pas systématiquement tous leurs effets secondaires. Le bénéfice potentiel des outils d’ePROs est de pouvoir capter en temps réel des signaux faibles de quelque chose qui pourrait apparaître, pour mieux prendre en charge la toxicité chez le patient.

 

 

Dans quelles mesures le recours aux outils d’ePROs s’inscrit-il dans une logique de changement d’approche des différentes phases des essais cliniques ?

Jusqu’alors, il y avait une nette séparation entre les phases I, II et III des essais cliniques. Désormais, notre enjeu est d’adopter une logique de continuum, dans la lignée du Design Optimus. Et ce, afin de mieux définir, durant tout le développement du médicament, la dose qui sera administrée aux patients au cours de la phase III ou pendant la vie réelle. Cela implique de tenir compte de toutes les données collectées en phase I, II et III, et de les utiliser pour définir la dose optimale pour les patients.

 

On se rend compte aujourd'hui que l’on était resté sur des schémas liés à la chimiothérapie classique. Aujourd’hui, avec les nouvelles chimiothérapies et notamment ce que l'on appelle les anticorps couplés, d’autres effets secondaires apparaissent. Je suis persuadé que les outils d’ePROs vont nous permettre de mieux définir les doses de ces nouveaux médicaments.

Pour imager mon propos, ne pas y recourir reviendrait à circuler sur une départementale à bord d’une Formule 1 : aujourd’hui, les nouveaux médicaments dont nous disposons sont nos Formule 1. Pour en avoir le plein bénéfice, il faut rouler sur un circuit adapté : il est nécessaire de disposer d’outils qui nous permettent de mieux définir, caractériser et suivre les effets secondaires des patients qui bénéficient de ces nouveaux médicaments.

 

 

Finalement, l’enjeu essentiel des PROs et des outils d’ePROs réside donc dans leur capacité à contribuer à l’optimisation des doses administrés aux patients ?

Exactement. L’idée n’est pas de définir la dose la plus forte, mais plutôt d’identifier une dose optimisée suivant le médicament utilisé et son mode d’action. On s’aperçoit aujourd’hui de la nécessité de recourir à différents schémas de traitement 4,5 et notamment à des traitements intermittents administrés à forte dose sur quelques jours. Ce sont entre autres ces schémas de traitement que les outils d’ePROs vont nous permettre de modéliser.

 

Vous évoquiez la nécessité de mieux suivre et enregistrer la toxicité des médicaments. Dans quelles mesures les outils d’ePROs peuvent-ils contribuer à mieux détecter et définir les toxicités tardives ?

Jusqu’alors, les essais de phase I s’appuyaient sur le premier, voire le deuxième mois de traitement. Or, depuis dix ans, il a été démontré que les effets secondaires provenant des grades I et II - qui ne sont pas nécessairement des effets de toxicités sévères - s’accumulent et deviennent au cours du temps de plus en plus impactants pour le patient 6,7. L’usage des outils d’ePROs peut nous permettre d’avoir une image plus complète de ces effets de toxicité.

Par ailleurs, il y a clairement des domaines de la vie des patients qui étaient peu interrogés par les cliniciens et par les patients eux-mêmes (vie sexuelle, troubles cutanés et digestifs, etc.).

Et, au-delà de ces effets secondaires directement liés aux médicaments, il y a aussi tout ce qui a trait à la santé mentale et notamment l’apparition de dépression chez les patients atteints de cancer, qui font désormais partie intégrante de la prise en charge des patients. Ces effets, considérés comme annexes, étaient jusqu’alors peu reportés dans les essais cliniques. Via les outils d’ePROs, ils peuvent être décelés et pris en considération.

 

 

Au-delà des toxicités tardives, les nouvelles toxicités peuvent-elles être détectées et mesurées à l’aide des outils d’ePROs ? 

Tout à fait. Je crois beaucoup au fait que les outils digitaux vont nous permettre d'enregistrer certains paramètres jusqu’alors invisibles ou que l’on ne parvenait pas à corréler aux traitements administrés.

Typiquement, certains médicaments comme les anticorps couplés donnent beaucoup de pneumopathies particulières, de toxicités oculaires ou de dysgueusies. Ces effets étaient probablement sous-estimés et mal codifiés dans les critères classiques identifiés. Ils vont sans doute pouvoir être mieux décrits grâce aux outils d’ePROs, via le traitement des données collectées au fil de temps. Un patient sous anticorps couplés qui fait une pneumopathie par exemple, a probablement été sujet à d’autres événements les semaines qui ont précédé la déclaration de cette pneumopathie.

Les outils d’ePROs collectés vont ainsi nous permettre de mieux suivre ces événements et ces effets. Le fait de pouvoir détecter ces événements en vie réelle est essentiel. Cela serait une aberration de ne pas capitaliser sur le potentiel de ces outils d’ePROs dans le cadre des essais cliniques, qui doivent constituer le meilleur standard pour les patients. En outre, cela va nous permettre de générer de nouvelles données pour accompagner le développement des médicaments.

 

 

Les outils d’ePROs, et notamment les outils de télésurveillance médicale permettent donc via les remontées d’informations, de disposer de tous les éléments pour suivre et surveiller les effets des médicaments sur les patients. Serait-il possible de se passer de ces outils pour accéder à un tel niveau de connaissance et de compréhension ?

Nous sommes en 2024, nous avons accès à ces outils et à d’autres applications qui nous permettent de mieux suivre les patients à domicile. Aujourd’hui, envisager l’utilisation de ces outils dès les essais précoces est essentiel. Nous avons les moyens de mieux définir les schémas de traitement pour intégrer quantité de données relatives aux effets secondaires, à la vie à domicile, à l’activité physique des patients : ce sont des informations importantes. Pouvoir intégrer tous ces éléments dès le début du développement des médicaments constitue selon moi un enjeu majeur dans les années à venir.

Pour poursuivre la réflexion, nous vous invitions à consulter notre livre blanc dédié à l’innovation digitale et à la recherche clinique en oncologie.

Sources

1. Janse van Rensburg HJ, Liu Z, Watson GA, Veitch ZW, Shepshelovich D, Spreafico A, Abdul Razak AR, Bedard PL, Siu LL, Minasian L, Hansen AR. A tailored phase I-specificpatient-reported outcome (PRO) survey to capture the patient experience of symptomatic adverse events. Br J Cancer. 2023 Sep;129(4):612-619. doi: 10.1038/s41416-023-02307-w.Epub 2023 Jul 7. PMID: 37419999; PMCID:PMC10421959.

2. Veitch ZW, Shepshelovich D, Gallagher C, Wang L, Abdul Razak AR, Spreafico A, Bedard PL,Siu LL, Minasian L, Hansen AR. Underreporting of Symptomatic Adverse Events inPhase I Clinical Trials. J Natl Cancer Inst. 2021 Aug 2;113(8):980-988. doi:10.1093/jnci/djab015. PMID: 33616650; PMCID:PMC8502480.

3. Watson GA, Veitch ZW, Shepshelovich D, Liu ZA, Spreafico A, Abdul Razak AR, Bedard PL, Siu LL, Minasian L, Hansen AR. Evaluation of the patient experience of symptomatic adverse events on Phase I clinical trials using PRO-CTCAE. Br J Cancer. 2022Nov;127(9):1629-1635. doi: 10.1038/s41416-022-01926-z. Epub 2022 Aug 25. PMID:36008705; PMCID: PMC9596492.

4. Araujo D, Greystoke A, Bates S, Bayle A, Calvo E, Castelo-Branco L, de Bono J, Drilon A, Garralda E, IvyP, Kholmanskikh O, Melero I, Pentheroudakis G, Petrie J, Plummer R, Ponce S, Postel-Vinay S, Siu L, Spreafico A, Stathis A, Steeghs N, Yap C, Yap TA, Ratain M, Seymour L. Oncology phase I trial design and conduct: time for a change -MDICT Guidelines 2022. Ann Oncol. 2023 Jan;34(1):48-60. doi:10.1016/j.annonc.2022.09.158. Epub 2022 Sep 29. PMID: 36182023.

5. Postel-Vinay S,Collette L, Paoletti X, Rizzo E, Massard C, Olmos D, Fowst C, Levy B, Mancini P, Lacombe D, Ivy P, Seymour L, Le Tourneau C, Siu LL, Kaye SB, Verweij J,Soria JC. Towards new methods for the determination of dose limiting toxicities and the assessment of the recommended dose for further studies of molecularly targeted agents--dose-Limiting Toxicity and Toxicity Assessment RecommendationGroup for Early Trials of Targeted therapies, an European Organisation forResearch and Treatment of Cancer-led study. Eur J Cancer. 2014 Aug; 50(12):2040-9. doi: 10.1016/j.ejca.2014.04.031. Epub 2014 May 28. PMID:24880774.

6. Postel-Vinay S. Redefining dose-limiting toxicity. Clin Adv Hematol Oncol. 2015 Feb;13(2):87-9. PMID:25774476.

7. Cassel JB, Del Fabbro E, Arkenau T, Higginson IJ, Hurst S, Jansen LA, Poklepovic A, Rid A, Rodón J, StrasserF, Miller FG. Phase I Cancer Trials and Palliative Care: Antagonism,Irrelevance, or Synergy? JPain Symptom Manage. 2016 Sep;52(3):437-45. doi:10.1016/j.jpainsymman.2016.02.014. Epub 2016 May 24. PMID: 27233136.

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L'innovation digitale au service de la recherche clinique en oncologie
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Les outils d'ePROS et les données qu'ils permettent de collecter constituent une ressource précieuse pour la recherche clinique, et ce, au cours de toutes les phases d'un essai clinique. Découvrez pourquoi et comment y recourir.

Grâce à la télésurveillance médicale et aux réponses des patients aux questionnaires qui leur sont adressés, les professionnels de santé accèdent désormais à des données ePROs (electronic Patient-Reported Outcomes) d’une grande précision, quantitatives et longitudinales.

Ces informations permettent d’adapter la prise en charge des patients et de contribuer à l’amélioration de leur qualité de vie. Mais le potentiel des ePROs va bien au-delà. Ces outils et les données qu’ils collectent représentent une ressource incontournable pour la recherche clinique, et ce, à chaque étape des essais cliniques.

Le Dr Nicolas Bertrand, le Pr Christophe Massard et le Dr Charles Ferté ont exploré ce sujet et partagent leur expertise sur l’impact des ePROs :

  • Pourquoi intégrer les outils d’ePROs dans les études de phase IV ?
  • Quelles perspectives offrent-ils dans le cadre des essais précoces ?
  • En quoi l’adhésion des patients à ces outils constitue-t-elle un atout majeur ?

Découvrez leur analyse dans ce livre blanc dédié à l’innovation digitale en oncologie.

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Soins oncologiques de support : que permet le digital ?
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Les soins de support constituent un pilier indispensable de la prise en charge du cancer. En compagnie de nos trois invités, découvrez le potentiel du digital et sa capacité à compléter la prise en charge physique proposée aux patients.

Offrir un accompagnement en soins de support aux personnes atteintes de cancer est un enjeu majeur pour les établissements de santé. Aujourd’hui, les solutions digitales constituent une voie innovante pour répondre à ce besoin et enrichir la prise en charge proposée aux patients.

En compagnie de nos invités, intéressons-nous aux soins de support digitaux en oncologie et tentons de répondre aux questions suivantes :

  • En quoi les soins de support sont-ils un pilier indispensable de la prise en charge du cancer ?
  • Quel rôle le digital peut-il jouer et comment les soins de support digitaux s’intègrent-ils dans les parcours de soins ? De quelle manière les professionnels de santé qui y recourent orientent-ils leurs patients ?
  • Comment le digital favorise-t-il l’accès à une offre holistique pour accompagner les patients tout au long du parcours et permet-il de les rendre acteurs de leur parcours de soins ?
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Structuration des données cliniques et médicales : l’excellence Resilience au service d’une interopérabilité de confiance
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Découvrez comment Resilience structure les données de santé pour une interopérabilité fiable, au service des soins et de la recherche. Explorez notre approche.

Chez Resilience, nous transformons la gestion des données de santé grâce à une interopérabilité pragmatique et une structuration rigoureuse. Nous plaçons au cœur de notre approche des partenariats clés, une participation active à l’amélioration des standards nationaux et internationaux, et une volonté forte de soutenir à la fois la recherche et l’optimisation des soins.

Des référentiels harmonisés pour des données réutilisables et comparables

L’uniformisation des référentiels de questionnaires est une priorité stratégique pour Resilience. Elle permet une collecte cohérente des données cliniques, quel que soit le parcours du patient ou l’établissement. Cette cohérence est essentielle pour valoriser les données et alimenter notre entrepôt de données de santé (EDS) dans une logique de recherche et d’aide à la décision.

Nous nous appuyons notamment sur :

  • Les référentiels internationaux PRO-CTCAE et CTCAE du NCI, pour structurer les effets secondaires rapportés par les patients (ePRO).
  • Des standards complémentaires tels que QLQ-C30 ou les SDH (Social Determinants of Health) pour enrichir la vision globale du patient.
  • Un entrepôt de données de santé (EDS) construit avec l’accompagnement de la CNIL dans le cadre du bac à sable santé numérique, garantissant un haut niveau de sécurité et de conformité.

Cette standardisation facilite l’intégration, l’analyse et la réutilisation des données, tout en renforçant la qualité scientifique de nos travaux cliniques.

Interopérabilité : une approche concrète et partenariale

L’interopérabilité est un levier essentiel pour faire dialoguer des systèmes hétérogènes.

Resilience s’appuie sur des partenaires technologiques de référence pour déployer rapidement et efficacement ses solutions :

  • Lifen et Intersystems pour la mise en œuvre de l’échange de données via FHIR.
  • Hoppen, pour une urbanisation des SI centrée sur le patient, avec un portail personnalisé facilitant la coordination des soins.
  • Vidal, pour garantir l’exactitude sémantique des données partagées, grâce à des dictionnaires médicaux constamment mis à jour.

Ces partenariats permettent une intégration fluide, homogène et évolutive dans les systèmesd’information hospitaliers

EN SAVOIR PLUS Interopérabilité Un membre de notre équipe reviendra vers vous.  {{ include_custom_fonts({"Sofia pro":["Black","Black Italic","Bold","Extra Light","Extra Light Italic","Light","Light Italic","Medium","Medium Italic","Regular","Regular Italic","Semi Bold","Semi Bold Italic","Thin","Thin Italic"],"Calluna":["Light","Regular Italic"]}) }}

Acteur engagé de l’amélioration des standards

Resilience ne se contente pas d’adopter les standards existants. Nous participons activement à leur évolution, notamment à travers notre engagement au sein de groupes de travail pilotés par l’ANS et Interop’Santé.

Nos contributions incluent :

  • Le guide d’implémentation de la télésurveillance, publié en collaboration avec l’ANS.
  • Une implication forte dans les discussions sur le futur patrimoine national des données de santé.
  • L’intégration du standard mCODE (minimal Common Oncology Data Elements) dans notre plateforme, pour structurer les données d’oncologie selon des critères reconnus à l’échelle internationale.

Nous nous inscrivons également dans une dynamique européenne avec des projets comme PHOENIX (Patient Health Oncological Expertise Network for International Exchange), qui visent à créer des standards partagés à l’échelle du continent.

Exploiter les données non structurées grâce à l’intelligence artificielle

L’acquisition de Gimli marque une avancée stratégique. Cette solution de traitement automatique du langage naturel (NLP) extrait et structure les informations des documents médicaux :

Ce travail s’aligne avec la stratégie nationale de déploiement de SNOMED CT, visant à homogénéiser la terminologie médicale, renforcer la qualité des données et améliorer l’interopérabilité.

Des perspectives concrètes pour les établissements de santé

Les travaux en cours sur la structuration des comptes-rendus de biologie illustrent notre engagement continu à améliorer l’efficience des processus cliniques. En facilitant l’accès, la structuration et l’analyse des données, Resilience simplifie les flux de travail et apporte une aide précieuse à la décision médicale.

En conclusion

Resilience se positionne comme un acteur de référence pour accompagner les établissements dans la transformation numérique de la santé. Grâce à une approche centrée sur les standards, l’interopérabilité et la valorisation des données, nous contribuons à une médecine plus personnalisée, plus collaborative, et plus intelligente.

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 Télésurveillance en oncologie : le retour d'expérience d'une IDEC, d'une IPA et d'une patiente
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Visionnez notre conférence en ligne en partenariat avec l'AFIC, dédiée aux infirmier.ère.s en oncologie. Explorez l'impact de la télésurveillance sur votre pratique et échangez avec des experts du domaine.

Infirmier.ère.s en cancérologie : découvrez l'impact de la télésurveillance sur votre pratique.

Conférence organisée en partenariat avec l'AFIC, l'Association Française des Infirmier.ère.s de Cancérologie.

Entrée dans le droit de commun il y a plus d’un an, la télésurveillance médicale en oncologie connaît aujourd’hui une forte accélération dans les établissements de santé. Une fois déployé, ce mode de prise en charge permet à un plus grand nombre de patients de bénéficier d’un suivi global et personnalisé, tout en transformant profondément les pratiques des équipes soignantes.

Lors de cette conférence, trois intervenants – une IPA, une IDE et un patient – ont partagé leur retour d’expérience et répondu aux grandes questions qui animent la communauté soignante :

  • Quels sont les bénéfices concrets de la télésurveillance pour les patients et les soignants ?
  • Quels ajustements sont nécessaires pour la déployer, comment les anticiper puis les intégrer au quotidien des équipes ?
  • Dans quelle mesure le déploiement de la télésurveillance modifie-t-il les interactions et constitue-t-il un vecteur de lien supplémentaire entre patients et soignants ?

Visionnez cette conférence pour mieux comprendre son cadre réglementaire, découvrir ses bénéfices concrets et les bonnes pratiques pour l’intégrer efficacement dans votre activité.

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Télésurveillance et traitements innovants : les Car-T cells et anticorps bispécifiques
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Dans quelle mesures le déploiement de la télésurveillance médicale en onco-hématologie peut-il permettre de répondre aux besoins des patients bénéficiant de ces thérapies et des professionnels de santé impliqués dans leur prise en charge ?

Les thérapies par cellules CAR-T et anticorps bispécifiques constituent une avancée majeure pour les patients en onco-hématologie. Cependant, ces approches thérapeutiques s’accompagnent de toxicités nécessitant une surveillance rigoureuse et une prise en charge spécifique.

Via la collecte en temps réel de données cliniques et biologiques, la télésurveillance médicale représente un levier potentiel pour détecter précocement les complications et faciliter l'usage de ces nouvelles thérapies en réduisant les durées d'hospitalisation sans risque pour les patients, et en facilitant leur prise en charge.

En compagnie de nos invités, nous nous intéresserons à la façon dont la télésurveillance médicale peut contribuer à répondre aux besoins spécifiques des patients bénéficiant de ces thérapies innovantes et des professionnels de santé en onco-hématologie qui les accompagnent :

  • Quels sont les défis à relever pour optimiser le parcours de soins et le suivi des patients bénéficiant de ces thérapies ciblées ?
  • Comment la télésurveillance médicale peut-elle contribuer à la détection précoce des toxicités et à leur prise en charge ?
  • Quelles données cliniques et biologiques peuvent être collectées et exploitées pour renforcer le suivi des patients ?

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Télésurveillance en oncologie : témoignages d'un oncologue, d'une IDE et d'un patient
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Comment la télésurveillance transforme-t-elle le suivi des patients en oncologie ? Un oncologue, une IDE et un patient nous partagent leur expérience et s'intéressent aux impacts de celle-ci sur la prise en charge des patients et l'organisation des soins.

Plus d’un an après son entrée dans le droit commun, la télésurveillance en oncologie connaît une forte accélération dans les établissements de santé. Ce nouveau mode de prise en charge permet aujourd’hui à un plus grand nombre de patients de bénéficier d’un suivi global et personnalisé, tout en transformant profondément les pratiques des équipes soignantes.

Lors de cette conférence, trois intervenants – un oncologue, une IDE et un patient utilisateurs de la télésurveillance – partagent leur expérience et répondent aux grandes questions qui animent la communauté soignante :

1. Réorganisation des services    

  • Comment structurer efficacement son service pour intégrer la télésurveillance ?  
  • Quels ajustements organisationnels sont nécessaires et comment les anticiper ?

2. Impacts sur le parcours de soins

  • Quels bénéfices concrets pour les patients et les équipes soignantes ?    
  • Comment la télésurveillance fluidifie-t-elle la coordination et la qualité de la prise en charge ?

3. Évolution de la relation patient-soignant

  • En quoi ce suivi à distance modifie-t-il les interactions et renforce le lien entre patients et soignants ?
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La télésurveillance médicale en oncologie : comment ça marche ?
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Approche, enjeux, impacts : que permet la télésurveillance médicale en oncologie ? Découvrez le fonctionnement d'une solution de télésurveillance médicale et décryptez les rouages de ce nouveau mode de prise en charge.

Détection et gestion des effets secondaires liés aux traitements, suivi et accompagnement des patients à distance : utilisé en complément du suivi classique proposé aux patients atteints de cancer, ce nouveau mode de prise en charge revêt de nombreux enjeux. Aujourd'hui, l'impact clinique est organisationnel de la télésurveillance médicale en oncologie est d'ailleurs démontré via plusieurs travaux de recherche, comme en témoignent l'étude CAPRI et l'étude STAR.

Entrée dans le droit commun en 2023, la télésurveillance médicale est désormais éligible à une prise en charge par l'Assurance Maladie. Ainsi, les établissements et professionnels de santé ont la possibilité de proposer la télésurveillance médicale à leurs patient.e.s dans le cadre de leurs parcours de soins classique, et de prétendre à un remboursement pour chaque patient.e télésuivi.e.

À l'heure où l'usage de la télésurveillance médicale tend à se démocratiser, faisons toute la lumière sur ses multiples facettes :

  • Dans quelles mesures l'usage de la télésurveillance médicale en oncologie s'avère-t-il pertinent ?
  • Quel est son fonctionnement pour les professionnel.le.s de santé comme pour les patient.e.s ?
  • Quels sont ses impacts cliniques et organisationnels ?



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La télésurveillance médicale en oncologie : quels enjeux, quels impacts ?
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Impacts cliniques et organisationnels, conduite du changement, enjeux techniques : comment la télésurveillance redessine-t-elle l’accompagnement des patients en oncologie, et comment faciliter son déploiement ?

Si l'usage de la télésurveillance médicale tend à se démocratiser, le fonctionnement des solutions qui y sont dédiées, leurs modalités de déploiement et de remboursement n'en demeurent pas moins des sujets opaques pour nombre de professionnels de santé. 

Conçu pour répondre à toutes vos questions et vous permettre d'implémenter et de déployer la télésurveillance dans les meilleures conditions, ce livre blanc met en lumière les fondamentaux de la télésurveillance médicale en oncologie :


  • En quoi consiste la télésurveillance dans un parcours de soins en oncologie ?
  • Quels sont ses impacts cliniques et organisationnels ?
  • Comment mener une conduite du changement auprès de ses équipes soignantes pour adopter et généraliser son usage ?
  • Quels sont les enjeux techniques liés au déploiement de ces dispositifs numériques médicaux ?
  • En quoi cette innovation, alliant humain et digital, change-t-elle la donne pour les personnes atteintes d’un cancer ?
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Resilience et Roche signent un partenariat
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Resilience et Roche Pharma France signent un partenariat dans le but d’améliorer la prise en charge et l’accompagnement des patients en oncologie traités en sous-cutanée.

Resilience et Roche signent un partenariat pour améliorer l’accompagnement et l’expérience des patients en oncologie traités en sous-cutanée

  • Avec la généralisation du transfert hôpital-domicile, la télésurveillance médicale des patients est un enjeu majeur de la qualité du parcours de soin.

  • Resilience et Roche Pharma France viennent de signer un partenariat dont l’objectif est de mettre à disposition, sur l’application Resilience, des contenus spécifiquement dédiés aux patients traités en sous-cutanée dans le but d’améliorer leur expérience et de les aider à mieux vivre ces traitements.

Resilience et Roche Pharma France ont annoncé la signature d’un partenariat dans le but d’améliorer la prise en charge et l’accompagnement des patients en oncologie traités en sous-cutanée. Co-fondée en 2021, avec Gustave Roussy, Resilience a déployé sa solution de télésurveillance auprès de 90 centres de soins et plus de 10 000 patients. Dans le cadre de ce partenariat, une collection de contenus spécifiques dédiés aux traitements par voie sous-cutanée a été développée et mise à disposition dans l’application mobile à destination des patients traités en oncologie avec des médicaments administrés en sous-cutanée. Resilience et Roche ont mis en commun leurs expertises et leurs connaissances des parcours de soins des patients pour déployer ces contenus.

Les traitements d’oncologie en sous-cutanée

Avec l’arrivée de traitements innovants administrés par voie sous-cutanée, il est nécessaire d’accompagner les patients pour répondre aux évolutions du parcours de soins. Ce mode d’administration permet de diminuer sensiblement la durée des injections, de mobiliser moins de ressources médicales et d’améliorer l’expérience et la qualité de vie des patients1-6. Cependant, cette évolution doit être accompagnée d’un suivi renforcé des équipes soignantes, grâce notamment à des outils digitaux efficaces, pour assurer la même qualité de soins.

Un accompagnement pour les traitements « hors-les-murs » de l’hôpital

Face à la progression des maladies chroniques telles que le cancer et à l’enjeu du désengorgement des structures de soins, la télésurveillance médicale est une des solutions pour assurer un suivi des patients de qualité et sécurisé, lorsqu’ils sont pris en charge en hôpital de jour ou en hospitalisation à domicile. Pour les soignants, la télésurveillance leur permet d’avoir un accès rapide, fiable et sécurisé aux données de santé avec un système d’alertes permettant une prise en charge adaptée des signes et symptômes présentés par les patients. Pour les patients, en permettant la prévention des toxicités et des complications, elle contribue notamment à l’amélioration de la qualité de vie et à la diminution des toxicités des traitements7, 8, 9. Parallèlement, l’analyse des données de vie réelle recueillies auprès des utilisateurs de la plateforme de télésurveillance est un atout pour faire avancer la recherche médicale et contribuer à une meilleure organisation des soins.

Une initiative pour accompagner les innovations dans la santé

L’application de Resilience propose différents formats pour accompagner les patients dans leur traitement contre le cancer et tout au long de leur parcours de soins : articles pédagogiques vidéos, podcasts, témoignages, conseils… Ces ressources, élaborées et validées par des professionnels de santé et experts pluridisciplinaires, apportent des réponses concrètes sur la maladie et ses maux. Les patients peuvent aussi participer à des programmes de soins de support digitaux fondés sur une base scientifique, tels que l’Activité Physique Adaptée (APA), la méditation ou le yoga, afin d’apprendre à mieux gérer les effets secondaires des traitements et certains symptômes de la maladie. Pour Roche, cette initiative s’inscrit dans la volonté de créer et développer des solutions qui, au-delà des traitements, améliorent la vie des patients.

Pour Michael Lukasiewicz, Directeur Exécutif Science de Roche Pharma France, « ce partenariat avec Resilience est une illustration de la volonté de Roche de collaborer avec des acteurs venant d’horizons différents, pour mieux identifier et développer les innovations qui aideront les patients à être acteurs de leur parcours de soins. »

« Cette collaboration avec Roche Pharma France fait pleinement sens pour Resilience qui poursuit son objectif de toujours améliorer la qualité de vie des patients atteints de cancer. En accompagnant l’arrivée de cette voie d'administration sous-cutanée, ce projet s’inscrit parfaitement dans notre volonté de définir de nouvelles façons de soigner, de personnaliser toujours plus les prises en charge et de rendre les patients acteurs de leur parcours de soins », souligne le Dr Charles Ferté, Chief Medical & Patient Experience Officer de Resilience.

Les équipes de Resilience ont développé à destination des patients une collection de contenus spécifiquement dédiés aux personnes traitées par voie sous-cutanée. Ces ressources, élaborées et validées par des médecins et experts les aideront à mieux comprendre cette voie d’administration et les aideront à mieux gérer leurs symptômes au quotidien. En tenant compte du rythme des injections et de la durée du traitement, l’application fournit :

  • des articles et conseils pour mieux appréhender la première injection et ses effets secondaires éventuels,
  • des vidéos de médecins pour mieux comprendre cette voie d’administration et son fonctionnement par rapport à la voie par intraveineuse,
  • des témoignages de patients pour partager leur expérience,
  • des épisodes d’un podcast pour initier les patients à la méditation avec une médecin psychiatre.

La collection « traitements sous-cutanés » se déclinera en quatre thématiques accompagnant les patients à tous les instants du parcours de soins :

  1. Comprendre les traitements sous-cutanés
  2. Se préparer à l’Hospitalisation À Domicile (HAD)
  3. Se préparer à l’Hôpital de Jour (HDJ)
  4. Mieux vivre son traitement

Cette collection sera accessible dans l’application le 26 juin 2024.

Par ailleurs, le partenariat prévoit également le développement et la mise à disposition de contenus dédiés aux équipes soignantes afin de les informer sur ces voies d’administration auprès des patients.

M-FR-00011750 -1.0 - Établi en juin 2024

1Étude https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28031173/ , Apr 2017

2Étude https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/26806010/ , Mars 2016

3Étude https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34147014/ , Sept 2020

4Étude https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28963915/ , Nov 2017

5Étude https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32240454/ , May 2020

6Étude https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/37268157/ , October 2023

7Étude CAPRI https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/37268157/) , Avril 2022

8Étude STAR https://jamanetwork.com/journals/jama/article-abstract/2630810 , Ethan Basch (2017)

9Étude PRO-TECT https://jamanetwork.com/journals/jama/article-abstract/2793279 , Ethan Basch (2022)

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Resilience lève 25 millions de dollars
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Après un financement d’amorçage de 5 millions d’euros puis une série A de 40 millions d’euros, Resilience annonce une levée de fonds de 25 millions de dollars menée par Picus Capital et Red River West, avec le soutien de ses investisseurs historiques.

  • Resilience, la solution de suivi à distance et d’accompagnement des patients en oncologie créée en février 2021, ambitionne de définir de nouvelles façons de soigner et de personnaliser la prise en charge des patients.
  • Après un financement d’amorçage de 5 millions d’euros puis une série A de 40 millions d’euros, Resilience annonce une levée de fonds de 25 millions de dollars menée par Picus Capital et RedRiver West, avec le soutien de ses investisseurs historiques.
  • Forte de l’adoption rapide de la télésurveillance médicale en France et portée par la reconnaissance de la valeur clinique de son dispositif médical par la Haute Autorité de Santé, Resilience entend poursuivre son déploiement en France et à l’international. La société vise à devenir le leader européen de la prise en charge à distance des patients atteints de maladies chroniques.

Déployée auprès de 10 000 patients et plus de 90 établissements de santé, Resilience propose une solution de suivi à distance et d’accompagnement des patients en oncologie. À travers sa plateforme de télésurveillance médicale, dispositif médical de classe IIa, et son application mobile destinée aux patients, la société vise à humaniser, fluidifier, personnaliser les parcours de soins et à améliorer la qualité de vie des patients. En octobre 2023, Resilience a obtenu le premier remboursement en nom de marque pour un dispositif médical de télésurveillance en oncologie de la part de la Haute Autorité de Santé (HAS), qui a reconnu son impact clinique et organisationnel, lui permettant de se positionner comme un nouveau standard de soins en oncologie.

Déployer la télésurveillance à l’international, au bénéfice des patients

Après un financement d’amorçage de 5 millions d’euros en mars 2021 et une série A de 40 millions d’euros en janvier 2022, Resilience annonce un nouveau financement de 25 millions de dollars. La levée de fonds est menée par Picus Capital, fonds d’investissement spécialisé en amorçage dont le siège est basé en Allemagne, et Red River West, fonds de capital-risque spécialisé dans le développement transatlantique d’entreprises tech européennes. Cathay Innovation (fonds global de capital-risque très investi dans la santé digitale), Singular (fonds de capital-risque multisectoriel soutenant les entreprises européennes en forte croissance) et Seaya Ventures (fonds espagnol multisectoriel investissant dans des entreprises tech européennes) participent également à ce tourde table et renouvellent ainsi leur confiance en Resilience, et leur soutien à sa mission de mieux soigner.

Avec ce nouveau financement, forte de l’adoption rapide de la télésurveillance médicale en France et portée par la reconnaissance de la valeur clinique de son dispositif par la HAS, Resilience entend accélérer son déploiement en France et à l’international. La société souhaite poursuivre son déploiement en Belgique, où elle est déjà implémentée en routine au sein de trois établissements (Institut Jules Bordet, CHU Saint Pierre, Clinique Saint-Luc Bouge) et a déposé en janvier 2024, une demande de remboursement auprès de l'Institut National d’Assurance Maladie-Invalidité (INAMI). Alignée sur les mêmes arguments cliniques et organisationnels qu'en France, Resilience vise à obtenir la prise en charge de ses activités de télésurveillance par la sécurité sociale belge.

L'entreprise a par ailleurs la volonté de se développer en Allemagne qui compte environ 500 000 nouveaux cas de cancers chaque année (German Centre for Cancer Registry Data, Report 2021).

Céline Lazorthes & Jonathan Benhamou, Co-fondateurs et Co-CEO de Resilience

« Depuis la création de Resilience, nous portons une vision profondément holistique, centrée autour des patients, et une mission, celle de mieux soigner. Ce financement va nous permettre de faire bénéficier à un plus grand nombre de patients, en France et à international, des bénéfices de la télésurveillance, de l’éducation thérapeutique et des soins de support. Nous sommes très fiers de pouvoir compter sur le soutien de nos investisseurs historiques, rejoints par deux nouveaux partenaires, ainsi que sur la confiance des experts et professionnels de santé qui avancent à nos côtés, au bénéfice des patients. »

Contribuer à la recherche pour définir de nouvelles façons de soigner

Depuis sa création, Resilience ambitionne de contribuer à la recherche médicale avec au cœur de sa démarche, la volonté d’améliorer la qualité de vie et la survie globale des patients. En s’appuyant sur l’analyse de données de vie réelle, recueillies auprès des utilisateurs de son dispositif médical et structurées au sein de son Entrepôt de Données de Santé, la société souhaite aider à comprendre précisément chaque patient pour proposer à chacun un parcours unique et adresser le bon soin, au bon moment. Resilience, qui compte 19 études cliniques en cours, participe à des études multicentriques menées par ou avec des centres partenaires et collabore sur des projets de recherche avec des partenaires académiques ou industriels. La société participe notamment à deux projets européens : l’étude d’envergure « CARE1 », coordonnée par l’institut Gustave Roussy pour améliorer le traitement de première ligne des patients atteints de cancers du rein métastatiques, et le projet novateur « e-Quol » visant à développer un compagnon digital personnalisé selon les besoins du patient afin de promouvoir l’équité en matière de qualité de vie pour les enfants, adolescents et jeunes adultes en rémission de cancer. Resilience présente également cette année des abstracts concernant la télésurveillance médicale en routine, les déterminants de santé et les soins de support digitaux dans les congrès suivants : ASCO, EHA, BSMO, AFSOS et MASCC.

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La solution Resilience est déployée à l'Hôpital Européen de Marseille
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Depuis décembre 2023, les patients atteints de cancer suivis au sein de l'Hôpital Européen de Marseille peuvent bénéficier de la télésurveillance médicale en oncologie avec Resilience.

L’Hôpital Européen de Marseille et Resilience sont heureux de vous annoncer leur partenariat. Depuis mi-décembre 2023, les patients atteints de cancer suivis au sein de l'établissement peuvent bénéficier de la télésurveillance médicale.

Présentation du dispositif Resilience

Resilience est une entreprise dédiée au suivi à distance et à l’accompagnement des patients en oncologie dont la mission est de mieux soigner le cancer. À travers des outils synergiques destinés aux patients et aux professionnels de santé, Resilience apporte une solution globale visant à humaniser, fluidifier et personnaliser le parcours de soins. L’application mobile Resilience accompagne les personnes touchées par le cancer au quotidien afin de les aider à mieux vivre et gérer les effets secondaires causés par leurs traitements. La plateforme de télésurveillance proposée par Resilience permet aux équipes soignantes de mieux comprendre et suivre leurs patients à distance afin d’améliorer leur prise en charge. En intégrant le dispositif médical de télésurveillance de Resilience, l’Hôpital Européen poursuit son engagement au service d’une prise en charge globale et d’une qualité de soin optimale pour tous.

Le parcours patient de la prescription à l’utilisation

Resilience est un dispositif ouvert à tous les patients suivis en chimiothérapie à l’Hôpital Européen, les nouveaux comme ceux déjà en traitement. L’innovation de la télésurveillance à domicile sera ainsi prescrite par un médecin oncologue à tous les patients éligibles pour améliorer leur prise en charge et leur suivi. Après un entretien d’information, le patient recevra un sms de l’application pour créer son espace et accéder aux différents contenus. À fréquence régulière, le patient sera invité à répondre, via l’application mobile ou depuis un ordinateur, à un questionnaire pour partager à son équipe de soins, les symptômes ressentis au quotidien. Ses réponses sont transmises automatiquement à son équipe paramédicale en lien avec les oncologues.

Grâce à la collecte de données et via un système d’alertes générées en fonction des symptômes déclarés, l'équipe de soins peut suivre et interpréter à distance, sur son interface de suivi, les données de santé du patient recueillies sur son lieu de vie, identifier les problématiques rencontrées, suivre l’évolution des symptômes et prendre ainsi au plus tôt des décisions relatives à sa prise en charge. En parallèle, le patient peut également accéder sur son application à une bibliothèque de plus de 850 contenus élaborés et validés par des experts et professionnels de santé pluridisciplinaires (articles pédagogiques, vidéos, podcasts) et suivre des programmes de soins de support digitaux comme le yoga, la méditation ou l’activité physique adaptée pour lui apprendre à maîtriser et apaiser ses effets secondaires.

À ce jour, plus de 200 patients bénéficient de ce dispositif depuis le lancement mi-décembre.

Les professionnels et les patients de l'Hôpital Européen témoignent

« Resilience est un maillon supplémentaire dans la nécessaire chaîne ville-hôpital. Cela s’intègre dans un processus fondamental d’accompagnement de nos patients sous chimiothérapies pour leur permettre de mieux appréhender et apprendre à gérer les effets secondaires de leur traitement. » Cécile Julien, oncologue digestive.

« La télésurveillance Resilience est à l’écoute des patients et renforce leur suivi à domicile. C’est un réel soutien pour eux. » Fréderic Ligozat, coordinateur de soins.  

« Grâce à Resilience, le patient est accompagné à distance tout en gardant confiance. Grâce à cette application innovante on comprend l’importance du suivi à domicile pour les patients. » Fanny André, infirmière.

« Cette application de suivi à la maison est pour moi un lien sécurisant qui permet de garder le contact et me met en confiance. Les contenus proposés sont une source d’informations importante et rassurante. » Marie-Pierre, patiente à l’Hôpital Européen et utilisatrice de Resilience.

Un dispositif désormais pris en charge par la CPAM

Resilience a obtenu en octobre 2023 l’avis favorable de la Haute Autorité de Santé (HAS) pour l’inscription en nom de marque de son dispositif médical de classe IIa sur la liste des activités de télésurveillance médicale (LATM). La solution est la première en oncologie à obtenir une prise en charge pérenne pour tous les patients adultes sous traitement systémique. Cet avis favorable de la HAS représente une avancée majeure pour l’ensemble des patients en France qui pourront bénéficier des impacts positifs de la télésurveillance sur leur santé et sur l’organisation des soins.

Une démarche d’amélioration constante de la prise en charge patient

L'Hôpital Européen est résolument engagé dans une démarche continue d'amélioration de la prise en charge de ses patients. Grâce à son nouveau partenariat avec Resilience, l'établissement contribue activement à optimiser la qualité des soins et des prises en charge en oncologie. Cette collaboration permet aux patients de bénéficier des impacts positifs scientifiquement démontrés de la télésurveillance médicale, aussi bien sur leur santé personnelle que sur l'organisation générale des soins.

« Nous sommes fiers de progresser aux côtés de l'Hôpital Européen, avec lequel nous partageons un engagement fort envers une prise en charge globale et de qualité pour tous. Le déploiement de notre solution au sein de l'hôpital résulte d'une collaboration étroite entre nos équipes, contribuant ainsi à l'amélioration des parcours de soins pour un plus grand nombre de patients. »
Sébastien Richard, Country Manager France & Belgique chez Resilience.

Grâce à cette solution novatrice, l'Hôpital Européen renforce sa capacité à offrir un suivi personnalisé aux patients, favorisant ainsi une prise en charge proactive adaptée à leurs besoins spécifiques. Cette démarche s'inscrit dans notre engagement constant à fournir des services de santé de premier ordre, exploitant les technologies modernes pour accroître l'efficacité des soins et assurer le bien-être continu de nos patients.

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