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Dépister, suivre, accompagner : la prise en charge de la dénutrition à chaque étape du parcours de soins
La dénutrition touche 80 % des patients atteints de cancer et peut compromettre les traitements. Resilience et NUTRICIA unissent leurs expertises pour inscrire la prise en charge de la dénutrition via la télésurveillance au bénéfice des patients et des soignants.

Évaluation de l'impact de l'illectronisme des patients et de la perception des professionnels de santé sur l'engagement en télésurveillance médicale en oncologie.
Auteurs
E. Prospero (1), J.M. Lorphelin (2), A. Yazigi (3), C. Audigier-Valette (4), T. Grellety (5), E. Amela (6), Y.E. Amela (7), H. Pegliasco (8), M. Frelaut (9), D. de Valeriola (10), L. Polastro (11°, T. Collot (12), A. Diab (13), A. Ferreira (14), C. Ferté (15), I. Vaz-Luis (16), R. Rouzier (17), M.A. Franzoi (16).
Affiliations
1-Dermatology, CHU de Caen - Hospital Côte de Nacre, Caen, France, 2-Dermatology, CHU de Caen, Caen, France, Medical affairs, 3-Resilience SAS, Paris, France, 4-Pneumologie, Hospital Sainte Musse, Toulon, France, 5-Department of Medical Oncology, Centre Hospitalier de la Côte Basque, Bayonne, France, 6-Medical oncology department, Centre Hospitalier de Valenciennes (Hospital Center De Valenciennes), Valenciennes, France, 7-Department of Medical Oncology, CENTRE DE CANCEROLOGIE LES DENTELLIERES, Valenciennes, France, 8-Medical oncology department, Hôpital Européen Marseille, Marseille, France, 9-Department of medical oncology, Gustave Roussy - Cancer Campus, Villejuif, France, 10-Hôpital de Jour, Institute Jules Bordet, Brussels, Belgium, 11-Department of Medical Oncology, Institute Jules Bordet, Brussels, Belgium, 12-Department of Medical Oncology, Centre Hospitalier de Chalon sur Saône, Chalon-sur-Saône, France, 13- Data, Resilience Care, Paris, France, 14-Medical team, Resilience, Lisbon, Portugal, 15-Medical Department, Resilience Care, Paris, France, 16-Cancer Survivorship Group, INSERM 981, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France, 17-Department of Surgery, Centre Francois Baclesse, Caen, France.
Introduction
La télésurveillance médicale (ou Remote Patient Monitoring, RPM) basée sur les ePRO (questionnaires électronique remplis par le patients) améliore les soins en cancérologie, mais l'illectronisme reste un obstacle à son adoption systématique. Les perceptions des professionnels de santé — souvent influencées par l'âge des patients ou leur statut socio-économique — ou les difficultés numériques autodéclarées par les patients peuvent affecter l'engagement envers la télésurveillance. Cette étude a évalué comment les perceptions des professionnels de santé et la maîtrise du numérique déclarée par les patients eux-mêmes influencent l'utilisation de la télésurveillance et le contrôle des symptômes en oncologie.

Évaluation de l'impact de la télésurveillance médicale sur l’état nutritionnel et la qualité de vie (QoL) chez 7 091 patients en oncologie.
Auteurs
F. Scotté (1), B. Raynard (2), D. Cardenas Braz (3), M. Valery (4), M. Hilmi (5), A. Ferreira (6), A. Yazigi (7), C. Ferté (7), Y. Youssfi (8), L. Polastro (9), C. David-Basei (10), G. Ulmann (10), E. Heuze (11), F. Duhoux (12), M.A. Franzoi (13), G.M. Camillieri (2), C. Neuzillet (14).
Affiliations
1-Interdisciplinary Cancer Course Department, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France; 2-Medical Oncology Department, Gustave Roussy, Villejuif, France; 3-Unité Transversale Diététique et Nutrition, Gustave Roussy Cancer Campus, France; 4-Medical Oncology, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France; 5-Dana M. Rubenstein Center for Pancreatic Cancer Research, MSKCC Memorial Sloan Kettering Cancer Center, New York, United States of America; 6-Medical team Resilience, Lisbon, Portugal; 7-Medical Department, Resilience Care, Paris, France; 8-Data Department, Resilience Care, Paris, France; 9-Department of Medical Oncology, Institute Jules Bordet, Bruxelles, Belgique; 10-Medical Department Nutricia Nutrition Clinique, Saint-Ouen-sur-Seine, France; 11-Medical affairs Daiichi Sankyo, Rueil Malmaison, France; 12-Medical Oncology department, Clinique Universitaire Saint Luc, Woluwe-Saint-Lambert, Belgique; 13-Cancer Survivorship Group, INSERM 981, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France; 14-Department of Medical Oncology, Institut Curie, Paris, France.
Introduction
La malnutrition chez les patients atteints de cancer, due à la maladie et à ses traitements, peut avoir un impact sévère sur les résultats cliniques, la tolérance aux traitements, et la qualité de vie (QoL). La détection précoce et la prise en charge du déclin nutritionnel via la télésurveillance médicale (ou Remote Patient Monitoring, RPM) offrent une approche prometteuse pour suivre l'état nutritionnel des patients en temps réel, permettant des interventions rapides et un soutien personnalisé. Cependant, son impact réel sur la malnutrition et son intégration dans les soins oncologiques restent à explorer.

Évaluation des disparités de genre dans l'expérience symptomatique de 4 129 patients bénéficiant de la télésurveillance médicale en oncologie.
Auteurs
K. Ouali (1), C. Massard (1), C. Baldini (2), D. Planchard (3), B. Besse (4), P. Lavaud (5), H. Pegliasco (6), L. Greillier (7), T. Grellety (8), A. Yazigi (9), A. Diab (10), C. Ferté (9), A. Ferreira (11), E. de Azambuja (12), L. Polastro (13), C. Audigier-Valette (14), I. Vaz-Luis (15), M.A. Franzoi (15), F. Barlesi (16), G. Parisi (17).
Affiliations
1-Drug Development Department (DITEP), Gustave Roussy, Villejuif, France; 2-Drug Development Department, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France; 3-Department of Medical Oncology, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France; 4-Center Medicine Department, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France; 5-Medical Oncology Department, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France; 6-Medical oncology department, Hôpital Européen Marseille, Marseille, France; 7-Multidisciplinary Oncology and Therapeutic Innovations, Assistance Publique Hôpitaux de Marseille, Marseille, France; 8-Department of Medical Oncology, Centre Hospitalier de la Côte Basque, Bayonne, France; 9-Medical Department, Resilience Care, Paris, France; 10-Data Resilience Care, Paris, France; 11-Medical Opt Resilience, Lisbon, Portugal; 12-Medical Oncology Department, Institute Jules Bordet, Bruxelles, Belgique; 13-Department of Medical Oncology, Institute Jules Bordet, Bruxelles, Belgique; 14-Department of Pneumology, Hôpital Sainte Musse, Toulon, France; 15-Cancer Survivorship Group INSERM 981, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France; 16-Medical Oncology Department, Gustave Roussy Cancer Campus, Villejuif, France; 17-Medical Oncology (Thoracic Unit), Institut Gustave Roussy, Villejuif, France.
Introduction
Les disparités de genre en oncologie restent peu étudiées, malgré l'impact croissant de ces différences sur les résultats des traitements et l'engagement des patients. La recherche clinique a historiquement sous-représenté le sexe et le genre comme variables, limitant la compréhension des réponses différentielles aux soins. Combler ce manque est essentiel pour garantir des soins équitables et personnalisés en oncologie. La télésurveillance médicale (ou Remote Patient Monitoring, RPM) basée sur les PRO-CTCAE offre une opportunité d'évaluer ces disparités de manière systématique.

La dénutrition est une complication fréquente du cancer. Elle touche environ 30 à 80% des personnes atteintes de cancer. Définition, causes, impact : découvrez comment l'anticiper et la prendre en charge.
La dénutrition est une complication fréquente du cancer. Elle touche environ 30 à 80% des personnes atteintes de cancer, avec une prévalence plus importante pour les cancers des voies aérodigestives supérieures, de l’estomac, du pancréas et du poumon. La dénutrition a un impact sur les arrêts de traitements, les retards de traitement, la diminution des doses de traitement et donc minore les chances de réussite du traitement. Aucune situation de cancérologie n’est indemne du risque de dénutrition. Toutes les localisations et tous les stades sont concernés.
1. Qu'est-ce que la dénutrition ?
Elle résulte d’un déséquilibre entre les apports alimentaires qui sont souvent diminués, et les besoins protéino-énergétiques de l’organisme, qui sont souvent augmentés, entraînant une perte de poids involontaire et une fonte des muscles. Cette perte musculaire est associée à un risque accru de complications des traitements (infections postopératoires, toxicités sévères de la chimiothérapie ou de l’immunothérapie, etc.).
En cancérologie, la perte d’appétit (anorexie) et l’augmentation de la dépense énergétique au repos participent fréquemment à l’amaigrissement et donc à la dénutrition.
2. Quelles sont les causes de la dénutrition ?
Diverses raisons, qu’elles soient liées à la maladie et/ou aux traitements administrés peuvent favoriser la dénutrition :
- l'âge du patient au diagnostic;
- les douleurs, et notamment les douleurs lors de la déglutition chez les patients atteints d’un cancer ORL ou un cancer de l’œsophage;
- la fatigue, effet secondaire très fréquent des traitements;
- les troubles du goût;
- les troubles de l’odorat;
- les troubles digestifs (nausée, vomissement, constipation, diarrhée).
3. Comment prendre en charge la dénutrition de l’adulte de moins de 70 ans ?
3.1. Lors de l’évaluation de l’état nutritionnel
Questionner le patient afin de diagnostiquer la dénutrition puis évaluer sa sévérité, par exemple avec les questions suivantes:
- Faire repréciser les éléments suivants qui figurent dans le questionnaire : avez-vous perdu du poids sur la dernière semaine ? Et sur le dernier mois ? Quel poids et quelle taille faites-vous actuellement ?
- Avez-vous des difficultés à vous alimenter ? Avez-vous réduit vos portions alimentaires dernièrement ? Si oui, de combien ?
- Identifiez-vous des facteurs qui diminuent votre appétit ou vous empêchent de vous alimenter correctement (symptômes associés)?
- Vous interdisez-vous certains aliments ?
3.2. Diagnostic de la dénutrition
Critères phénotypiques (1 seul suffit) :
- Perte de poids ≥ 5 % en 1 mois ou ≥ 10 % en 6 mois ou ≥ 10 % par rapport au poids habituel avant le début de la maladie.
- IMC < 18,5 kg/m2.
- Réduction quantifiée de la masse musculaire et/ou de la fonction musculaire.
Critères étiologiques (1 seul suffit) :
- Réduction de la prise alimentaire ≥ 50 % pendant plus d’une semaine, ou toute réduction des apports pendant plus de deux semaines, par rapport à la consommation alimentaire habituelle quantifiée ou aux besoins protéino-énergétiques estimés.
- Absorption réduite (maldigestion/malabsorption).
- Situation d’agression (hypercatabolisme protéique avec ou sans syndrome inflammatoire) : pathologie aiguë ou pathologie chronique évolutive ou pathologie maligne évolutive.
3.3. Sévérité de la dénutrition
Dénutrition modérée (1 seul critère suffit)
- 17 < IMC < 18,5 kg/m2.
- Perte de poids ≥ 5 % en 1 mois ou ≥ 10 % en 6 mois ou ≥ 10 % par rapport au poids habituel avant le début de la maladie.
- Albuminémie* > 30 g/L et < 35 g/L.
Dénutrition sévère (1 seul critère suffit)
- IMC ≤ 17 kg/m2.
- Perte de poids ≥ 10 % en 1 mois ou ≥ 15 % en 6 mois ou ≥ 15 % par rapport au poids habituel avant le début de la maladie.
- Albuminémie* ≤ 30 g/L.
3.4. Un parcours de soin adapté
Voici les recommandations de prise en charge.
Patient non dénutri
- Réévaluation à chaque consultation.
- Prise en charge des facteurs favorisant : dysgueusie, hyposialie, troubles dentaires, troubles de la déglutition, dépression, difficultés motrices, douleur, troubles digestifs, isolement social, difficultés financières, habitudes alimentaires restrictives, etc.
- Anticipation des situations à risque : chirurgie lourde, initiation d’un traitement oncologique systémique, etc.
- Proposer un suivi diététique.
- Si diminution des ingesta < 2/3 des besoins : initiation d’une alimentation enrichie ainsi que de compléments nutritionnels oraux. Initiation d’un suivi diététique.
Dénutrition modérée
Mêmes conseils qu’en absence de dénutrition, suivi diététique, plus :
- Si ingesta> 2/3 des besoins:
- Alimentation enrichie.
- Initiation de compléments nutritionnels oraux.
- Si ingesta < 2/3 des besoins:
- Nutrition entérale si tube digestif fonctionnel.
- Nutrition parentérale si tube digestif non fonctionnel.
Dénutrition sévère
Mêmes conseils qu’en absence de dénutrition, suivi diététique, plus :
- Nutrition entérale si tube digestif fonctionnel.
- Nutrition parentérale si tube digestif non fonctionnel.
Pour rappel, les besoins sont :
- Besoins protéino-énergétiques totaux: environ 25 à 30 kcal/kg par jour en périopératoire et 30 à 35 kcal/kg par jour en oncologie médicale.
- Besoins en protéines: 1,2 à 1,5 g/kg de protéines par jour.
Points de vigilance
Certains effets secondaires concomitants ou certains traitements doivent alerter et entraîner une prise en charge de plus haut niveau. Dans le cas présent :
- Chez le sujet de plus de 70 ans : prise en charge particulière (cf arbre décisionnel dédié).
- À l’initiation d’une nutrition artificielle : surveillance et prévention du syndrome de renutrition inapproprié.
En cas de doute, il est recommandé de s’adresser au médecin référent.
Important
Les bonnes pratiques ci-dessus sont données à titre indicatif et d'illustration. Il ne s’agit en aucun cas d’éléments contractuels. Chaque centre est responsable de la mise en œuvre du parcours de prise en charge du patient selon le contexte clinique. Ces bonnes pratiques seront amenées à évoluer dans le cadre de la co-construction de nos solutions avec nos partenaires, notamment avec Gustave Roussy.
4. Comment prendre en charge la dénutrition de l'adulte de plus de 70 ans ?
4.1. Lors de l’évaluation de l’état nutritionnel
Questionner le patient afin de diagnostiquer la dénutrition puis évaluer sa sévérité, par exemple avec les questions suivantes.
- Faire repréciser les éléments suivants : avez-vous perdu du poids sur la dernière semaine ? Et sur le dernier mois ? Quel poids et quelle taille faites vous actuellement ?
- Avez-vous des difficultés à vous alimenter ? Avez-vous réduit vos portions alimentaires dernièrement ? Si oui, de combien ?
- Identifiez-vous des facteurs qui diminuent votre appétit ou vos empêchent de vous alimenter correctement (symptômes associés) ?
- Vous interdisez-vous certains aliments?
4.2. Diagnostic de la dénutrition
Critères phénotypiques (1 seul suffit) :
- Perte de poids ≥ 5 % en 1 mois ou ≥ 10 % en 6 mois ou ≥ 10 % par rapport au poids habituel avant le début de la maladie.
- IMC < 22 kg/m2.
- Réduction quantifiée de la masse musculaire et/ou de la fonction musculaire.
Critères étiologiques (1 seul suffit) :
- Réduction de la prise alimentaire ≥ 50 % pendant plus d’une semaine, ou toute réduction des apports pendant plus de deux semaines, par rapport à la consommation alimentaire habituelle ou aux besoins protéino-énergétiques.
- Absorption réduite (maldigestion/malabsorption).
- Situation d’agression (hypercatabolisme protéique avec ou sans syndrome inflammatoire) : pathologie aiguë ou pathologie chronique évolutive ou pathologie maligne évolutive.
4.3. Sévérité de la dénutrition
Dénutrition modérée (1 seul critère suffit)
- 20 < IMC < 22 kg/m2.
- Perte de poids ≥ 5 % et < 10 % en un mois.
- ou ≥ 10 % et < 15 % en six mois.
- ou ≥ 10 % et < 15 % par rapport au poids habituel avant le début de la maladie.
- Albuminémie* ≥ 30 g/L.
Dénutrition sévère (1 seul critère suffit)
- IMC < 20 kg/m2.
- Perte de poids ≥ 10 % en un mois.
- ou ≥ 15 % en six mois.
ou ≥ 15 % par rapport au poids habituel avant le début de la maladie. - Albuminémie* ≤ 30 g/L.
4.4. Un parcours de soin adapté
Voici les recommandations de prise en charge.
Patient non dénutri
- Réévaluation à chaque consultation.
- Prise en charge des facteurs favorisant : dysgueusie, hyposialie, troubles dentaire, troubles de la déglutition, dépression, difficultés motrices, douleur, troubles digestifs, isolement social, difficultés financières, habitudes alimentaires restrictives, etc.
- Anticipation des situations à risque : chirurgie lourde, initiation d’un traitement oncologique systémique, etc.
- Proposer un suivi diététique.
- Si diminution des ingesta < 2/3 des besoins : initiation d’une alimentation enrichie ainsi que de compléments nutritionnels oraux. Initiation d’un suivi diététique.
Dénutrition modérée
Les conseils sont les mêmes qu’en absence de dénutrition, à savoir, la mise en place d'un suivi diététique, ainsi que :
- Si ingesta > 2/3 des besoins:
- Alimentation enrichie.
- Initiation de compléments nutritionnels oraux.
- Si ingesta < 2/3 des besoins:
- Nutrition entérale si tube digestif fonctionnel.
- Nutrition parentérale si tube digestif non fonctionnel.
Dénutrition sévère
Mêmes conseils qu’en absence de dénutrition, suivi diététique, plus :
- Nutrition entérale si tube digestif fonctionnel.
- Nutrition parentérale si tube digestif non fonctionnel.
Pour rappel, les besoins sont:
- Besoins protéino-énergétiques totaux: environ 25 à 30 kcal/kg par jour en périopératoire et 30 à 35 kcal/kg par jour en oncologie médicale.
- Besoins en protéines: 1,2 à 1,5 g/kg de protéines par jour.
Points de vigilance
Certains effets secondaires concomitants ou certains traitements doivent alerter et entraîner une prise en charge de plus haut niveau. Dans le cas présent :
- Chez le sujet de plus de 70 ans : prise en charge particulière (cf arbre décisionnel dédié).
- À l’initiation d’une nutrition artificielle : surveillance et prévention du syndrome de renutrition inapproprié.
En cas de doute, il est recommandé de s’adresser au médecin référent.
Important
Les bonnes pratiques ci-dessus sont données à titre indicatif et d'illustration. Il ne s’agit en aucun cas d’éléments contractuels. Chaque centre est responsable de la mise en œuvre du parcours de prise en charge du patient selon le contexte clinique. Ces bonnes pratiques seront amenées à évoluer dans le cadre de la co-construction de nos solutions avec nos partenaires, notamment avec Gustave Roussy.
Sources
- European Society for Clinical Nutrition and Metabolism (ESPEN), [https://2www.espen.org/about/home]
- European Society for Medical Oncology (ESMO), [https://www.esmo.org/]
- L'Institut National du Cancer (INCa), "Alimentation : pendant et après le cancer", [https://www.e-cancer.fr/Professionnels-de-sante/Facteurs-de-risque-et-de-protection/Alimentation/Alimentation-pendant-et-apres-le-cancer#toc--valuer-l-tat-nutritionnel-tout-au-long-du-parcours-de-soins-de-votre-patient]
- Gustave Roussy, "Nutrition et cancer, croyances et idées reçues", [https://www.gustaveroussy.fr/sites/default/files/brochure_cancer-alimentation2021.pdf]
- Gustave Roussy, "Dénutrition et cancer : sensibiliser et agir", [https://www.gustaveroussy.fr/fr/denutrition-et-cancer-sensibiliser-et-agir]
- Association Francophone pour les Soins Oncologiques de Support (AFSOS), "Nutrition chez le patient adulte atteint de cancer", [https://www.afsos.org/wp-content/uploads/2016/09/Referentiel_AFSOS_Nutrition_chez_le_patient_adulte_atteint_de_cancer.pdf]
- Association Francophone pour les Soins Oncologiques de Support (AFSOS), "Dénutrition/réalimentation et cancer (VADS)", [https://www.afsos.org/wp-content/uploads/2017/12/Dénutrition_réalimentation-et-cancer_AFSOS.pdf]
Article rédigé par Valérie Royer-Garabige, diététicienne-nutritionniste, Dr Antonio Di Meglio, oncologue médical, et Amélie Pelletier, journaliste scientifique.

Combinée à la télésurveillance médicale, la voie sous-cutanée constitue une piste prometteuse pour fluidifier les parcours de soins des patients atteints de cancer. Découvrez via cette conférence quels en sont les impacts organisationnels et cliniques.
Si la voie d’administration intraveineuse est courante en oncologie, certains traitements peuvent désormais être administrés par voie sous-cutanée. Moins invasive, la voie sous-cutanée permet une administration efficace des traitements, réalisée en hôpital de jour ou dans le cadre d’une hospitalisation à domicile.
En parallèle, le recours à la télésurveillance médicale permet de renforcer le suivi des patients et de détecter de façon précoce les événements cliniques liés aux toxicités des traitements. L’adoption de cette approche combinée permet ainsi de fluidifier les parcours de soins des patients. Pour autant, elle implique une conduite du changement, et des impacts organisationnels sont à prévoir.
En nous appuyant sur le retour d’expérience de nos deux invités, tentons de répondre aux questions suivantes :
- Dans quelles mesures ces innovations constituent-elles une piste prometteuse pour fluidifier les parcours de soins des patients ?
- Quels en sont les impacts organisationnels et cliniques ?
- Quelle organisation mettre en place pour faciliter le déploiement de ce type d’approche en sénologie et en onco-thoracique ?

Les traitements par voie sous-cutanée permettent un parcours simplifié pour certains patients en cancérologie. Découvrez les traitements disponibles via ce mode d'administration de traitement et quels en sont les effets secondaires associés.
Les traitements par voie sous cutanée permettent un parcours simplifié pour certains patients en cancérologie. Cette modalité de traitement se traduit par une simple injection. L’administration de ces molécules peut être réalisée en Hôpital De Jour (HDJ) mais aussi à domicile, dans le cadre d’une hospitalisation à domicile (HAD).
Quels sont les traitements disponibles par voie sous-cutanée ?
Depuis le milieu des années 2010, les autorités sanitaires états-uniennes et européennes autorisent la délivrance de certains médicaments en oncologie et en hématologie (immunothérapies, chimiothérapies) par voie sous cutanée, et non plus uniquement par voie intraveineuse. Ils ont été développés et testés dans des essais cliniques et ont montré une efficacité et une sécurité similaires à la forme intraveineuse.
Concrètement, une forme galénique spécifique permet d’injecter directement le médicament par le biais d’une piqûre. Cette injection ne dure que quelques minutes. Ces formes de traitement par voie sous-cutanée existent actuellement pour certains traitements du cancer du sein et pour des hémopathies. D’autres molécules sont en cours de développement.
Le plan de traitement et la fréquence d’injection sont les mêmes que pour la voie intraveineuse. S’il s’agit d’un traitement qui requiert une perfusion toutes les trois semaines, la forme sous-cutanée du même traitement sera administrée par une injection une fois toutes les trois semaines également.
Les temps d’injection sont spécifiques à chaque traitement mais sont habituellement de quelques minutes. Un temps de surveillance est ensuite nécessaire. Il varie de 15 à 45 minutes.
Un traitement par voie sous-cutanée est toujours initié en HDJ. Il est ensuite maintenu en HDJ ou basculé au domicile du patient accompagné d’une hospitalisation à domicile.
En termes organisationnels, le mode d’administration sous-cutané présente des avantages. C’est un soin technique plus simple que le traitement par voie intraveineuse. Ce n’est pas un soin stérile, il nécessite donc moins de matériel. Une paire de gants, des compresses pour désinfecter le site d’injection suffisent.
Quels sont les effets secondaires des traitements par voie sous-cutanée ?
Le mode d’administration par voie sous-cutanée génère peu d’effets secondaires spécifiques. En revanche, ils sont quasiment immédiats. L’effet secondaire le plus important est le risque d’une réaction allergique. Peu nombreuses, la plupart des réactions allergiques ne sont pas graves. Concrètement, cela peut se manifester par une sensation de brûlure, une éruption cutanée, une sensation de démangeaison. Ce n’est pas inquiétant mais cela peut être gênant pour le patient. Cela génère des douleurs modérées et transitoires qui durent peu de temps et disparaissent dans les heures suivant l’injection.
Dans de rares cas, il peut y avoir une réaction allergique grave, qui correspond à une réaction du corps au produit et qui entraîne des détresses respiratoires ou cardiaques. Cela peut nécessiter l’intervention d’une équipe médicale en urgence. Ce cas de figure est très minoritaire. En réalisant les premières injections à l’hôpital, le protocole de soins a pour objectif de détecter la probabilité de ce type d’effets secondaires graves.
Au-delà de ces effets localisés, les médicaments utilisés peuvent avoir des effets secondaires à plus long terme. Certains traitements pour le cancer du sein – qu’ils soient administrés par voie intraveineuse ou par voie sous-cutanée – peuvent provoquer une toxicité cardiaque. Un suivi cardiologique par le biais d’échographies du cœur est prévu dans le protocole de soins afin de surveiller ce risque de toxicité. Les traitements utilisés en hématologie, pour le myélome en particulier, peuvent provoquer des neuropathies.
Les effets secondaires à court terme ainsi que les toxicités à plus long terme ont fait l’objet d’études cliniques lorsque les formes de traitements par voie sous-cutanée ont été testées. Les résultats de ces études montrent que ces effets sont similaires aux effets identifiés lorsque les traitements sont administrés par voie intraveineuse. Leur administration dans le cadre du domicile a également été évaluée.
Les études montrent que cette voie d’administration génère moins de stress et de fatigue chez les personnes traitées que la voie d’administration intraveineuse. Les indicateurs de qualité de vie sont équivalents. Dans certains cas, le mode d’administration par voie sous-cutanée est préféré par les patients.
Ce type de traitement permet de mettre en place un circuit plus rapide pour les patients puisque l’administration du produit est très rapide. Il permet une organisation plus souple de l’HDJ.
En cancérologie contemporaine, les parcours des patients s’ouvrent ainsi à différentes options et permettent une plus grande flexibilité dans la prescription et l’administration de certains traitements du cancer. Selon les objectifs d’un traitement, les formes galéniques disponibles, l’état général du patient ainsi que ses besoins, l’une ou l’autre de ces voies d’administration peut être proposée par l’oncologue ou l’hématologue et choisie en concertation avec le patient.
Sources
Cet article a été rédigé sur la base d’entretiens avec Dre Pailler, Dre Leonor Matos, Alexandra Pinaudeau-Garans et Laurent Olivier.
- M. Burotto, Z. Zvirbule, A. Mochalova, Y. Runglodvatana, L. Herraez-Baranda, S. N. Liu, P. Chan, E. Shearer-Kang, X. Liu, N. Tosti, J. A. Zanghi, B. Leutgeby & E. Felip, IMscin001 Part 2 : a randomised phase III, open-label, multicentre study examining the pharmacokinetics, efficacy, immunogenicity, and safety of atezolizumab subcutaneous versus intravenous administration in previously treated locally advanced or metastatic non-small-cell lung cancer and pharmacokinetics comparison with other approved indications, Annals of Oncology, Volume 38, Issue 8. DOI: https://doi.org/10.1016/j.annonc.2023.05.009
- C. Pailler, N. Gandrille, M. Poterre, P. Cottu, S. Delaloge, L’administration conjointe de pertuzumab et trastuzumab est faisable en hospitalisation à domicile, Bulletin du Cancer, Volume 110, Issue 4, 2023,pp :463-466, ISSN 0007-4551 https://doi.org/10.1016/j.bulcan.2023.01.006.(https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0007455123000486)
- C. Pailler, T. Chapot, S. Softa, N. Gandrille, D. Ruiz, S. Mathieu, S. Delaloge, Administration de trastuzumab par voie sous-cutanée à domicile : retour d’expérience des patientes traitées en 2016 par l’hospitalisation à domicile Santé Service, Bulletin du Cancer, Volume 105, Issue 12, 2018, pp : 1126-1134, ISSN 0007-4551 https://doi.org/10.1016/j.bulcan.2018.10.005. (https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0007455118303114)

Évaluation de l'impact de l'illectronisme des patients et de la perception des professionnels de santé sur l'engagement en télésurveillance médicale en oncologie.
Auteurs
E. Prospero (1), J.M. Lorphelin (2), A. Yazigi (3), C. Audigier-Valette (4), T. Grellety (5), E. Amela (6), Y.E. Amela (7), H. Pegliasco (8), M. Frelaut (9), D. de Valeriola (10), L. Polastro (11°, T. Collot (12), A. Diab (13), A. Ferreira (14), C. Ferté (15), I. Vaz-Luis (16), R. Rouzier (17), M.A. Franzoi (16).
Affiliations
1-Dermatology, CHU de Caen - Hospital Côte de Nacre, Caen, France, 2-Dermatology, CHU de Caen, Caen, France, Medical affairs, 3-Resilience SAS, Paris, France, 4-Pneumologie, Hospital Sainte Musse, Toulon, France, 5-Department of Medical Oncology, Centre Hospitalier de la Côte Basque, Bayonne, France, 6-Medical oncology department, Centre Hospitalier de Valenciennes (Hospital Center De Valenciennes), Valenciennes, France, 7-Department of Medical Oncology, CENTRE DE CANCEROLOGIE LES DENTELLIERES, Valenciennes, France, 8-Medical oncology department, Hôpital Européen Marseille, Marseille, France, 9-Department of medical oncology, Gustave Roussy - Cancer Campus, Villejuif, France, 10-Hôpital de Jour, Institute Jules Bordet, Brussels, Belgium, 11-Department of Medical Oncology, Institute Jules Bordet, Brussels, Belgium, 12-Department of Medical Oncology, Centre Hospitalier de Chalon sur Saône, Chalon-sur-Saône, France, 13- Data, Resilience Care, Paris, France, 14-Medical team, Resilience, Lisbon, Portugal, 15-Medical Department, Resilience Care, Paris, France, 16-Cancer Survivorship Group, INSERM 981, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France, 17-Department of Surgery, Centre Francois Baclesse, Caen, France.
Introduction
La télésurveillance médicale (ou Remote Patient Monitoring, RPM) basée sur les ePRO (questionnaires électronique remplis par le patients) améliore les soins en cancérologie, mais l'illectronisme reste un obstacle à son adoption systématique. Les perceptions des professionnels de santé — souvent influencées par l'âge des patients ou leur statut socio-économique — ou les difficultés numériques autodéclarées par les patients peuvent affecter l'engagement envers la télésurveillance. Cette étude a évalué comment les perceptions des professionnels de santé et la maîtrise du numérique déclarée par les patients eux-mêmes influencent l'utilisation de la télésurveillance et le contrôle des symptômes en oncologie.

Évaluation de l'impact de la télésurveillance médicale sur l’état nutritionnel et la qualité de vie (QoL) chez 7 091 patients en oncologie.
Auteurs
F. Scotté (1), B. Raynard (2), D. Cardenas Braz (3), M. Valery (4), M. Hilmi (5), A. Ferreira (6), A. Yazigi (7), C. Ferté (7), Y. Youssfi (8), L. Polastro (9), C. David-Basei (10), G. Ulmann (10), E. Heuze (11), F. Duhoux (12), M.A. Franzoi (13), G.M. Camillieri (2), C. Neuzillet (14).
Affiliations
1-Interdisciplinary Cancer Course Department, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France; 2-Medical Oncology Department, Gustave Roussy, Villejuif, France; 3-Unité Transversale Diététique et Nutrition, Gustave Roussy Cancer Campus, France; 4-Medical Oncology, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France; 5-Dana M. Rubenstein Center for Pancreatic Cancer Research, MSKCC Memorial Sloan Kettering Cancer Center, New York, United States of America; 6-Medical team Resilience, Lisbon, Portugal; 7-Medical Department, Resilience Care, Paris, France; 8-Data Department, Resilience Care, Paris, France; 9-Department of Medical Oncology, Institute Jules Bordet, Bruxelles, Belgique; 10-Medical Department Nutricia Nutrition Clinique, Saint-Ouen-sur-Seine, France; 11-Medical affairs Daiichi Sankyo, Rueil Malmaison, France; 12-Medical Oncology department, Clinique Universitaire Saint Luc, Woluwe-Saint-Lambert, Belgique; 13-Cancer Survivorship Group, INSERM 981, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France; 14-Department of Medical Oncology, Institut Curie, Paris, France.
Introduction
La malnutrition chez les patients atteints de cancer, due à la maladie et à ses traitements, peut avoir un impact sévère sur les résultats cliniques, la tolérance aux traitements, et la qualité de vie (QoL). La détection précoce et la prise en charge du déclin nutritionnel via la télésurveillance médicale (ou Remote Patient Monitoring, RPM) offrent une approche prometteuse pour suivre l'état nutritionnel des patients en temps réel, permettant des interventions rapides et un soutien personnalisé. Cependant, son impact réel sur la malnutrition et son intégration dans les soins oncologiques restent à explorer.

Évaluation des disparités de genre dans l'expérience symptomatique de 4 129 patients bénéficiant de la télésurveillance médicale en oncologie.
Auteurs
K. Ouali (1), C. Massard (1), C. Baldini (2), D. Planchard (3), B. Besse (4), P. Lavaud (5), H. Pegliasco (6), L. Greillier (7), T. Grellety (8), A. Yazigi (9), A. Diab (10), C. Ferté (9), A. Ferreira (11), E. de Azambuja (12), L. Polastro (13), C. Audigier-Valette (14), I. Vaz-Luis (15), M.A. Franzoi (15), F. Barlesi (16), G. Parisi (17).
Affiliations
1-Drug Development Department (DITEP), Gustave Roussy, Villejuif, France; 2-Drug Development Department, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France; 3-Department of Medical Oncology, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France; 4-Center Medicine Department, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France; 5-Medical Oncology Department, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France; 6-Medical oncology department, Hôpital Européen Marseille, Marseille, France; 7-Multidisciplinary Oncology and Therapeutic Innovations, Assistance Publique Hôpitaux de Marseille, Marseille, France; 8-Department of Medical Oncology, Centre Hospitalier de la Côte Basque, Bayonne, France; 9-Medical Department, Resilience Care, Paris, France; 10-Data Resilience Care, Paris, France; 11-Medical Opt Resilience, Lisbon, Portugal; 12-Medical Oncology Department, Institute Jules Bordet, Bruxelles, Belgique; 13-Department of Medical Oncology, Institute Jules Bordet, Bruxelles, Belgique; 14-Department of Pneumology, Hôpital Sainte Musse, Toulon, France; 15-Cancer Survivorship Group INSERM 981, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France; 16-Medical Oncology Department, Gustave Roussy Cancer Campus, Villejuif, France; 17-Medical Oncology (Thoracic Unit), Institut Gustave Roussy, Villejuif, France.
Introduction
Les disparités de genre en oncologie restent peu étudiées, malgré l'impact croissant de ces différences sur les résultats des traitements et l'engagement des patients. La recherche clinique a historiquement sous-représenté le sexe et le genre comme variables, limitant la compréhension des réponses différentielles aux soins. Combler ce manque est essentiel pour garantir des soins équitables et personnalisés en oncologie. La télésurveillance médicale (ou Remote Patient Monitoring, RPM) basée sur les PRO-CTCAE offre une opportunité d'évaluer ces disparités de manière systématique.

Les soins de support constituent un pilier indispensable de la prise en charge du cancer. En compagnie de nos trois invités, découvrez le potentiel du digital et sa capacité à compléter la prise en charge physique proposée aux patients.
Offrir un accompagnement en soins de support aux personnes atteintes de cancer est un enjeu majeur pour les établissements de santé. Aujourd’hui, les solutions digitales constituent une voie innovante pour répondre à ce besoin et enrichir la prise en charge proposée aux patients.
En compagnie de nos invités, intéressons-nous aux soins de support digitaux en oncologie et tentons de répondre aux questions suivantes :
- En quoi les soins de support sont-ils un pilier indispensable de la prise en charge du cancer ?
- Quel rôle le digital peut-il jouer et comment les soins de support digitaux s’intègrent-ils dans les parcours de soins ? De quelle manière les professionnels de santé qui y recourent orientent-ils leurs patients ?
- Comment le digital favorise-t-il l’accès à une offre holistique pour accompagner les patients tout au long du parcours et permet-il de les rendre acteurs de leur parcours de soins ?

Découvrez comment Resilience structure les données de santé pour une interopérabilité fiable, au service des soins et de la recherche. Explorez notre approche.
Chez Resilience, nous transformons la gestion des données de santé grâce à une interopérabilité pragmatique et une structuration rigoureuse. Nous plaçons au cœur de notre approche des partenariats clés, une participation active à l’amélioration des standards nationaux et internationaux, et une volonté forte de soutenir à la fois la recherche et l’optimisation des soins.
Des référentiels harmonisés pour des données réutilisables et comparables
L’uniformisation des référentiels de questionnaires est une priorité stratégique pour Resilience. Elle permet une collecte cohérente des données cliniques, quel que soit le parcours du patient ou l’établissement. Cette cohérence est essentielle pour valoriser les données et alimenter notre entrepôt de données de santé (EDS) dans une logique de recherche et d’aide à la décision.
Nous nous appuyons notamment sur :
- Les référentiels internationaux PRO-CTCAE et CTCAE du NCI, pour structurer les effets secondaires rapportés par les patients (ePRO).
- Des standards complémentaires tels que QLQ-C30 ou les SDH (Social Determinants of Health) pour enrichir la vision globale du patient.
- Un entrepôt de données de santé (EDS) construit avec l’accompagnement de la CNIL dans le cadre du bac à sable santé numérique, garantissant un haut niveau de sécurité et de conformité.
Cette standardisation facilite l’intégration, l’analyse et la réutilisation des données, tout en renforçant la qualité scientifique de nos travaux cliniques.
Interopérabilité : une approche concrète et partenariale
L’interopérabilité est un levier essentiel pour faire dialoguer des systèmes hétérogènes.
Resilience s’appuie sur des partenaires technologiques de référence pour déployer rapidement et efficacement ses solutions :
- Lifen et Intersystems pour la mise en œuvre de l’échange de données via FHIR.
- Hoppen, pour une urbanisation des SI centrée sur le patient, avec un portail personnalisé facilitant la coordination des soins.
- Vidal, pour garantir l’exactitude sémantique des données partagées, grâce à des dictionnaires médicaux constamment mis à jour.
Ces partenariats permettent une intégration fluide, homogène et évolutive dans les systèmesd’information hospitaliers
Acteur engagé de l’amélioration des standards
Resilience ne se contente pas d’adopter les standards existants. Nous participons activement à leur évolution, notamment à travers notre engagement au sein de groupes de travail pilotés par l’ANS et Interop’Santé.
Nos contributions incluent :
- Le guide d’implémentation de la télésurveillance, publié en collaboration avec l’ANS.
- Une implication forte dans les discussions sur le futur patrimoine national des données de santé.
- L’intégration du standard mCODE (minimal Common Oncology Data Elements) dans notre plateforme, pour structurer les données d’oncologie selon des critères reconnus à l’échelle internationale.
Nous nous inscrivons également dans une dynamique européenne avec des projets comme PHOENIX (Patient Health Oncological Expertise Network for International Exchange), qui visent à créer des standards partagés à l’échelle du continent.
Exploiter les données non structurées grâce à l’intelligence artificielle
L’acquisition de Gimli marque une avancée stratégique. Cette solution de traitement automatique du langage naturel (NLP) extrait et structure les informations des documents médicaux :

Ce travail s’aligne avec la stratégie nationale de déploiement de SNOMED CT, visant à homogénéiser la terminologie médicale, renforcer la qualité des données et améliorer l’interopérabilité.
Des perspectives concrètes pour les établissements de santé
Les travaux en cours sur la structuration des comptes-rendus de biologie illustrent notre engagement continu à améliorer l’efficience des processus cliniques. En facilitant l’accès, la structuration et l’analyse des données, Resilience simplifie les flux de travail et apporte une aide précieuse à la décision médicale.
En conclusion
Resilience se positionne comme un acteur de référence pour accompagner les établissements dans la transformation numérique de la santé. Grâce à une approche centrée sur les standards, l’interopérabilité et la valorisation des données, nous contribuons à une médecine plus personnalisée, plus collaborative, et plus intelligente.
Visionnez notre conférence en ligne en partenariat avec l'AFIC, dédiée aux infirmier.ère.s en oncologie. Explorez l'impact de la télésurveillance sur votre pratique et échangez avec des experts du domaine.
Infirmier.ère.s en cancérologie : découvrez l'impact de la télésurveillance sur votre pratique.
Conférence organisée en partenariat avec l'AFIC, l'Association Française des Infirmier.ère.s de Cancérologie.
Entrée dans le droit de commun il y a plus d’un an, la télésurveillance médicale en oncologie connaît aujourd’hui une forte accélération dans les établissements de santé. Une fois déployé, ce mode de prise en charge permet à un plus grand nombre de patients de bénéficier d’un suivi global et personnalisé, tout en transformant profondément les pratiques des équipes soignantes.
Lors de cette conférence, trois intervenants – une IPA, une IDE et un patient – ont partagé leur retour d’expérience et répondu aux grandes questions qui animent la communauté soignante :
- Quels sont les bénéfices concrets de la télésurveillance pour les patients et les soignants ?
- Quels ajustements sont nécessaires pour la déployer, comment les anticiper puis les intégrer au quotidien des équipes ?
- Dans quelle mesure le déploiement de la télésurveillance modifie-t-il les interactions et constitue-t-il un vecteur de lien supplémentaire entre patients et soignants ?
Visionnez cette conférence pour mieux comprendre son cadre réglementaire, découvrir ses bénéfices concrets et les bonnes pratiques pour l’intégrer efficacement dans votre activité.

Dans quelle mesures le déploiement de la télésurveillance médicale en onco-hématologie peut-il permettre de répondre aux besoins des patients bénéficiant de ces thérapies et des professionnels de santé impliqués dans leur prise en charge ?
Les thérapies par cellules CAR-T et anticorps bispécifiques constituent une avancée majeure pour les patients en onco-hématologie. Cependant, ces approches thérapeutiques s’accompagnent de toxicités nécessitant une surveillance rigoureuse et une prise en charge spécifique.
Via la collecte en temps réel de données cliniques et biologiques, la télésurveillance médicale représente un levier potentiel pour détecter précocement les complications et faciliter l'usage de ces nouvelles thérapies en réduisant les durées d'hospitalisation sans risque pour les patients, et en facilitant leur prise en charge.
En compagnie de nos invités, nous nous intéresserons à la façon dont la télésurveillance médicale peut contribuer à répondre aux besoins spécifiques des patients bénéficiant de ces thérapies innovantes et des professionnels de santé en onco-hématologie qui les accompagnent :
- Quels sont les défis à relever pour optimiser le parcours de soins et le suivi des patients bénéficiant de ces thérapies ciblées ?
- Comment la télésurveillance médicale peut-elle contribuer à la détection précoce des toxicités et à leur prise en charge ?
- Quelles données cliniques et biologiques peuvent être collectées et exploitées pour renforcer le suivi des patients ?

Comment la télésurveillance transforme-t-elle le suivi des patients en oncologie ? Un oncologue, une IDE et un patient nous partagent leur expérience et s'intéressent aux impacts de celle-ci sur la prise en charge des patients et l'organisation des soins.
Plus d’un an après son entrée dans le droit commun, la télésurveillance en oncologie connaît une forte accélération dans les établissements de santé. Ce nouveau mode de prise en charge permet aujourd’hui à un plus grand nombre de patients de bénéficier d’un suivi global et personnalisé, tout en transformant profondément les pratiques des équipes soignantes.
Lors de cette conférence, trois intervenants – un oncologue, une IDE et un patient utilisateurs de la télésurveillance – partagent leur expérience et répondent aux grandes questions qui animent la communauté soignante :
1. Réorganisation des services
- Comment structurer efficacement son service pour intégrer la télésurveillance ?
- Quels ajustements organisationnels sont nécessaires et comment les anticiper ?
2. Impacts sur le parcours de soins
- Quels bénéfices concrets pour les patients et les équipes soignantes ?
- Comment la télésurveillance fluidifie-t-elle la coordination et la qualité de la prise en charge ?
3. Évolution de la relation patient-soignant
- En quoi ce suivi à distance modifie-t-il les interactions et renforce le lien entre patients et soignants ?

Approche, enjeux, impacts : que permet la télésurveillance médicale en oncologie ? Découvrez le fonctionnement d'une solution de télésurveillance médicale et décryptez les rouages de ce nouveau mode de prise en charge.
Détection et gestion des effets secondaires liés aux traitements, suivi et accompagnement des patients à distance : utilisé en complément du suivi classique proposé aux patients atteints de cancer, ce nouveau mode de prise en charge revêt de nombreux enjeux. Aujourd'hui, l'impact clinique est organisationnel de la télésurveillance médicale en oncologie est d'ailleurs démontré via plusieurs travaux de recherche, comme en témoignent l'étude CAPRI et l'étude STAR.
Entrée dans le droit commun en 2023, la télésurveillance médicale est désormais éligible à une prise en charge par l'Assurance Maladie. Ainsi, les établissements et professionnels de santé ont la possibilité de proposer la télésurveillance médicale à leurs patient.e.s dans le cadre de leurs parcours de soins classique, et de prétendre à un remboursement pour chaque patient.e télésuivi.e.
À l'heure où l'usage de la télésurveillance médicale tend à se démocratiser, faisons toute la lumière sur ses multiples facettes :
- Dans quelles mesures l'usage de la télésurveillance médicale en oncologie s'avère-t-il pertinent ?
- Quel est son fonctionnement pour les professionnel.le.s de santé comme pour les patient.e.s ?
- Quels sont ses impacts cliniques et organisationnels ?


Impacts cliniques et organisationnels, conduite du changement, enjeux techniques : comment la télésurveillance redessine-t-elle l’accompagnement des patients en oncologie, et comment faciliter son déploiement ?
Si l'usage de la télésurveillance médicale tend à se démocratiser, le fonctionnement des solutions qui y sont dédiées, leurs modalités de déploiement et de remboursement n'en demeurent pas moins des sujets opaques pour nombre de professionnels de santé.
Conçu pour répondre à toutes vos questions et vous permettre d'implémenter et de déployer la télésurveillance dans les meilleures conditions, ce livre blanc met en lumière les fondamentaux de la télésurveillance médicale en oncologie :
- En quoi consiste la télésurveillance dans un parcours de soins en oncologie ?
- Quels sont ses impacts cliniques et organisationnels ?
- Comment mener une conduite du changement auprès de ses équipes soignantes pour adopter et généraliser son usage ?
- Quels sont les enjeux techniques liés au déploiement de ces dispositifs numériques médicaux ?
- En quoi cette innovation, alliant humain et digital, change-t-elle la donne pour les personnes atteintes d’un cancer ?

En obtenant la certification ISO 27001:2022 de son Système de Management de la Sécurité de l’Information, Resilience renforce son engagement pour la protection et la gestion des données de ses utilisateurs.
Resilience, la solution de suivi à distance et d’accompagnement des patients en oncologie, annonce avoir obtenu la certification ISO 27001:2022 de son Système de Management de la Sécurité de l’Information. Cette reconnaissance démontre son engagement pour la protection et la gestion des données de ses utilisateurs ainsi que sa démarche d’amélioration continue.
Resilience a obtenu le 13 février 2024 la certification ISO 27001:2022 attestant de la mise en place d’un Système de Management de la Sécurité de l’Information (SMSI) conforme aux exigences énoncées dans cette norme internationale de référence. Cette reconnaissance témoigne de sa démarche d’amélioration continue et souligne son engagement fort pour la protection et la gestion sécurisée des données de ses utilisateurs. Elle permet à Resilience d’augmenter la fiabilité et la sécurité des services, pratiques et processus mis en œuvre afin de limiter sa vulnérabilité, d’identifier et gérer les risques associés à la sécurité mais aussi d’assurer l’intégrité, la confidentialité et la disponibilité de l’information.
Resilience a la volonté de garantir à ses utilisateurs un haut niveau d’exigence et une solution fiable pour répondre au mieux à leurs attentes et besoins. L’entreprise a ainsi fait de la conformité règlementaire et de la sécurité des piliers. Elle considère la protection et la gestion des données de ses utilisateurs comme des priorités absolues afin de poursuivre sa mission et son ambition fondatrice : construire un nouveau standard de soins en oncologie pour mieux soigner. Resilience s’inscrit depuis sa création dans une démarche de privacy by design et a à cœur de construire un SMSI robuste et des fondations solides pour sans cesse améliorer son niveau de sécurité. Après le passage de son dispositif médical sous MDR 2017/745 (nouveau règlement européen relatif aux dispositifs médicaux), la certification ISO27001:2022 représente un gage de confiance et d’expertise supplémentaire pour les soignants et les patients. Elle renforce la capacité de Resilience à répondre à leurs besoins dans le but d’améliorer les parcours de soins.
Nicolas Helleringer, CTO & Co-fondateur de Resilience
« Nous sommes fiers d'avoir obtenu la certification ISO 27001:2022. Cette reconnaissance renforce notre engagement pour la protection des données de nos utilisateurs et témoigne de notre démarche d’amélioration continue. Avec nos équipes, nous avons à cœur de garantir aux partenaires qui nous font confiance un haut niveau d’exigence et de sécurité, et d’incarner l’excellence dans chacune de nos actions. C’est pour nous un prérequis indispensable à la poursuite de notre mission auprès des patients et des soignants. »
Le périmètre du SMSI de Resilience englobe l’intégralité des services intégrés au sein de ses dispositifs médicaux et applications incluant le développement, les opérations et la maintenance. La certification a été délivrée à Resilience par un cabinet d’audit indépendant pour une durée de trois ans. La société sera soumise chaque année à un audit de surveillance.

Resilience obtient l'avis favorable de la Haute Autorité de Santé (HAS) pour l’inscription en nom de marque de son dispositif médical de classe IIa sur la liste des activités de télésurveillance médicale (LATM).
- Resilience, la solution de suivi à distance et d’accompagnement des patients en oncologie, annonce avoir obtenu l'Avis favorable de la Haute Autorité de Santé (HAS) pour l’inscription en nom de marque de son dispositif médical de classe IIa sur la liste des activités de télésurveillance médicale (LATM).
- En validant la valeur scientifique et médicale de la solution, cette inscription en nom de marque représente une étape décisive pour Resilience et pour tous les patients et soignants en France qui pourront bénéficier de manière pérenne des impacts positifs de la télésurveillance sur la santé et l’organisation des soins.
- Convaincue qu’il est urgent de déployer la télésurveillance, l’éducation thérapeutique et les soins de support à tous les patients atteints de maladies chroniques, Resilience souhaite à présent étendre son périmètre à de nouvelles pathologies et ambitionne de devenir l’acteur de référence dans la prise en charge à distance des maladies chroniques. Dans ce cadre, la société acquiert GutyCare, entreprise française de télésurveillance en immunologie.
La HAS reconnaît l’impact clinique et organisationnel du dispositif de Resilience
Un peu plus de deux ans après sa création, Resilience obtient le premier avis favorable d’inscription en nom de marque sur la LATM, délivré par la HAS. Cette dernière estime que « l’intérêt attendu de l’activité de télésurveillance médicale avec RESILIENCE PRO est supérieur au suivi médical conventionnel seul dans l’indication suivante : télésurveillance médicale de patients adultes atteints d’un cancer sous traitement systémique ». La solution, dispositif médical de classe IIa, pourra ainsi être prise en charge pour tous les patients adultes en phase de traitement par chimiothérapies, immunothérapies, thérapies ciblées, médicament de thérapies innovantes, hormonothérapies et radiothérapies concomitantes ou séquentielles.
Depuis sa création, Resilience souhaite construire un nouveau standard de soins en oncologie pour permettre aux professionnels de santé de mieux soigner et aux patients de vivre mieux. En reconnaissant l’impact clinique et organisationnel du dispositif médical, la décision favorable de la HAS représente une étape majeure dans la poursuite de cet objectif.
L’inscription en nom de marque permet à Resilience d’accéder au remboursement de manière pérenne, se démarquant ainsi des solutions bénéficiant d’une Prise En Charge Numérique Anticipée (PECAN), quant à elle limitée à un an, le temps qu’elles soient étudiées et reconnues par la HAS en vue d’une inscription sur la LATM. Celle-ci rend également possible la participation de Resilience aux marchés publics, conclus pour une durée supérieure à 12 mois et rendus obligatoires pour tout déploiement dans un centre hospitalier public. Par ailleurs, Resilience PRO étant la première solution de télésurveillance à être inscrite en oncologie, elle devient la référence à laquelle les autres solutions devront se comparer, conformément à la loi.
« Nous sommes très heureux et fiers de l’avis délivré par la HAS qui permet à Resilience de se positionner comme un nouveau standard de soins en oncologie. Il s’agit d’un tournant décisif dans l’histoire de Resilience et d’une avancée majeure pour l’ensemble des patients en France qui pourront bénéficier des impacts positifs de la télésurveillance sur leur santé et sur l’organisation des soins. »
Paul-Louis Belletante, Chief Strategy Officer de Resilience.
Devenir l’acteur de référence dans la prise en charge à distance des maladies chroniques
Déployée auprès de plus de 4000 patients atteints de cancer à travers plus de 50 centres partenaires en France et en Belgique, Resilience souhaite construire un nouveau standard de soins en oncologie et devenir un leader européen. La société entend accélérer le déploiement de sa solution en Belgique et poursuivre le développement de nouvelles thérapies digitales pour mieux engager les patients souffrant de cancer et les rendre acteurs de leur parcours de soins.
Face à l’explosion des maladies chroniques et à la nécessité commune d’offrir aux patients qui en souffrent une prise en charge globale pour leur permettre de vivre mieux, Resilience a la conviction qu’il est urgent de déployer la télésurveillance, l’éducation thérapeutique et les soins de support à tous. Les patients atteints de cancer et plus globalement de maladies chroniques sont confrontés à des problématiques similaires durant leur parcours de soins et aux conséquences que peut avoir la maladie et ses traitements sur leur vie quotidienne. Resilience souhaite ainsi élargir son périmètre à de nouvelles pathologies et ambitionne de devenir l’acteur de référence dans la prise en charge à distance des maladies chroniques.
Resilience étend son périmètre à l’immunologie avec l’acquisition de GutyCare
Dans ce cadre, Resilience annonce l’acquisition de GutyCare, entreprise française de télésurveillance en immunologie proposant des solutions dédiées aux Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin (MICI) telles que la Maladie de Crohn et la Rectocolite hémorragique. Créée en 2019 par Axel Pilicer et Charlie Biger, GutyCare est déployée dans 15 cliniques et CHU et vise à travers ses solutions à détecter précocement les poussées inflammatoires, améliorer l’adhérence aux traitements des patients atteints de MICI et réduire l’impact des effets secondaires sur la qualité de vie. L’entreprise a développé une application mobile et des programmes thérapeutiques pour les patients (DTx), une interface de suivi pour les soignants ainsi qu’un kit autonome pour mesurer son taux de Calprotectine fécale.
Les deux entreprises partagent la même conviction sur les bénéfices cliniques et médico-économiques de la télésurveillance ainsi que sur la nécessité de l’éducation thérapeutique et du déploiement de soins de support pour tous les patients atteints de maladies chroniques. Les deux dispositifs resteront indépendants afin de proposer aux établissements de santé un panel de solutions numériques autonomes, selon les pathologies et les prescriptions adressées.
« En intégrant GutyCare, nous entendons élargir notre périmètre à d’autres pathologies, en commençant par l’immunologie, pour accompagner davantage de patients. Nous partageons une vision et une ambition forte : offrir aux patients souffrant de maladies chroniques une prise en charge globale, humaine et personnalisée grâce au suivi à distance, à l’éducation thérapeutique et aux soins de support. » Jonathan Benhamou, Co-fondateur et Co-CEO de Resilience.
« Rejoindre Resilience, c’est l’opportunité de bénéficier de toute la connaissance et l’expérience acquises parses équipes en oncologie pour accélérer la croissance de GutyCare et nous accompagner notamment, sur les enjeux d’accès au marché. » Axel Pilicier, Co-fondateur de GutyCare.

Resilience annonce la signature d'un nouveau partenariat stratégique avec HOPPEN, concrétisé à l’occasion de l’édition 2023 de SANTEXPO. Cette nouvelle collaboration a notamment pour but de favoriser l’accès à la télésurveillance médicale.
Resilience, la solution dédiée au suivi à distance et à l’accompagnement des patients en oncologie, annoncela signature d'un nouveau partenariat stratégique avec HOPPEN, concrétisé à l’occasion de l’édition 2023 de SANTEXPO. Cette nouvelle collaboration favorisera l’accès à la télésurveillance médicale, alors que celle-ci sera remboursée dans le droit commun à partir du 1er juillet prochain, et permettra de proposer aux professionnels de santé des solutions complètes pour fluidifier leur organisation et améliorer le parcours de soins des patients.
Faciliter le déploiement de la télésurveillance médicale en oncologie
Resilience propose une solution globale dédiée au suivi à distance et à l’accompagnement des patients en oncologie à travers deux outils : une application mobile pour accompagner les patients au quotidien et améliorer leur qualité de vie et une plateforme de télésurveillance, dispositif médical de classe IIa, destinée aux professionnels de santé. Grâce à un système de e-PRO (Patient Reported Outcomes) et d’alertes, les soignants peuvent recueillir les données de santé des patients à distance, identifier les problématiques rencontrées et suivre l’évolution des symptômes afin de prendre au plus tôt des décisions relatives à leur prise en charge. Avec sa solution aujourd’hui déployée dans plus de 40 centres partenaires parmi lesquels Gustave Roussy, l’Institut Jules Bordet, le CH Valenciennes, le CH Côté Basque ou encore le Centre de Cancérologie Les Dentellières (ELSAN), Resilience vient au service de plus de 3000 patients. L’entreprise a également signé un partenariat avec le groupe Ramsay Santé afin d’accélérer son déploiement.
Après avoir noué l’année dernière un partenariat avec Lifen pour favoriser l’interopérabilité de sa solution aux SIH des établissements, Resilience continue de s’entourer de partenaires technologiques clés accompagnant la transformation numérique des établissements de santé. HOPPEN propose un portail patient multi-services et multi-pathologies visant à rendre le patient acteur de sa santé en lui proposant des services numériques, de sa préadmission jusqu’à son retour à domicile, sans démultiplier les outils. Ce partenariat se concrétise par l’intégration de la plateforme de télésurveillance proposée par Resilience dans le portail patient HOPPEN.
D’un côté, HOPPEN apportera son expertise technologique et fera bénéficier à Resilience de son implantation dans un grand nombre de Centres français de Lutte Contre le Cancer. De l’autre, Resilience mettra à disposition des établissements utilisateurs du portail HOPPEN la seule solution certifiée Dispositif Médical de classe IIa de la filière française dont le développement est basé sur l’essai clinique CAPRI1 mené à Gustave Roussy, co-fondateur de Resilience. Alors que la prise en charge de la télésurveillance médicale, dont les bénéfices sur la santé des patients et l’organisation des soins ont été prouvé scientifiquement, entrera officiellement dans le droit commun à compter du 1er juillet 2023, Resilience est déjà positionnée sur les démarches pour bénéficier du remboursement de sa solution. L'interconnexion des deux solutions permettra ainsi de proposer aux établissements de santé une solution complète et efficace afin de favoriser le déploiement de la télésurveillance en oncologie.
Améliorer le parcours de soins des patients et le quotidien des soignants
Pour les professionnels de santé, ce partenariat favorisera l’amélioration et la fluidification de leur organisation grâce à une gestion simplifiée et du temps gagné. Les équipes médicales pourront proposer facilement à leurs patients une solution de télésurveillance et retrouver dans leurs parcours déjà existants des informations qualitatives apportées par la plateforme de Resilience pour enrichir le suivi de leurs patients et améliorer leur prise en charge.
Pour les patients, le partenariat aura un impact sur l’amélioration de leur parcours de soins, tant sur le plan administratif que médical, en leur offrant une porte d’entrée unique. L’accès à une plateforme pour l’ensemble de leurs démarches et de leur suivi permettra une plus grande simplicité d’usage au cours de leur prise en charge mais aussi un renforcement de leur lien avec l’hôpital pour une meilleure expérience patient. Avec une volonté commune d’améliorer les parcours patients en oncologie, Resilience et HOPPEN allient aujourd’hui leurs expertises pour accompagner la transformation numérique des établissements de santé et permettre ainsi un meilleur accès aux soins.
« Dans le cadre de l'accompagnement des parcours patients, la télésurveillance est un enjeu clé, en particulier pour les parcours complexes comme ceux liés à l'oncologie. Nous sommes donc fiers de pouvoir travailler en partenariat avec les équipes de Resilience pour simplifier l'Expérience Patient et améliorer leur suivi sur la durée. » Sébastien Duré, Directeur Général de HOPPEN
« Nous nous réjouissons de collaborer avec HOPPEN, partenaire de confiance dont la solution participe à répondre à un enjeu majeur, celui de renforcer le lien entre les patients et l’hôpital. En unissant nos savoir faire pour faciliter l’accès à la télésurveillance médicale, nos équipes poursuivent ensemble leur volonté commune d’améliorer les parcours de soins et l’accès aux soins, au bénéfice des soignants et des patients atteints de cancer. » Sébastien Richard, Directeur des Partenariats de Resilience.
Amina, Eugénie et Timothée, nos Responsables Partenariats, se tiennent à votre disposition pour vous renseigner sur Resilience, la télésurveillance en oncologie et ses impacts.
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