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Les bénéfices de la télésurveillance en oncologie se confirment
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Publiée dans The Lancet Regional Health – Europe le 31 juillet, une étude dirigée par la Dr Maria Alice Franzoi, médecin-chercheure à Gustave Roussy, et menée avec Resilience, démontre les bénéfices de la télésurveillance en oncologie.

Publiée dans The Lancet Regional Health – Europe mercredi 31 juillet 2024, l’étude Implementation of a remote symptom monitoring pathway in oncology care: analysis of real-world experience across 33 cancer centres in France and Belgium démontre pour la première fois dans un contexte multicentrique européen l’intérêt et le processus de mise en œuvre d’un suivi numérique à distance en soins courants de patients pour améliorer la gestion des symptômes liés au cancer. La Dr Maria Alice Franzoi, médecin-chercheure à Gustave Roussy, en est la première auteure.  

L'intérêt de la télésurveillance en cancérologie est déjà étayé. Plusieurs études scientifiques ont récemment montré l’intérêt de cette technologie pour réduire le poids des symptômes liés à la maladie ou aux traitements, diminuer les visites aux urgences, et améliorer la qualité de vie des patients. Si bien que la télésurveillance figure aujourd’hui dans les recommandations internationales.

L’article Implementation of a remote symptom monitoring pathway in oncology care: analysis of real-world experience across 33 cancer centres in France and Belgium, publié le 31 juillet dans l’édition régionale européenne de la prestigieuse revue scientifique The Lancet, s'intéresse à un angle qui avait jusqu’alors été peu exploré, concernant la mise en œuvre d'un parcours de télésurveillance à grande échelle en soins courants. Cette étude offre ainsi des perspectives inédites sur l'utilisation des technologies de santé numérique pour améliorer la prise en charge des patients atteints de cancer.

Menée à travers 33 centres

De nombreux auteurs ont pris part à ce travail : la Dr Maria Alice Franzoi, première auteure, la Dr Ines Vaz Luis, dernière auteure, ainsi que les Drs Joana Ribeiro, Martina Pagliuca, Mario di Palma, Florian Scotté, Antoine Lemaire, Joseph Rodriguez, Jessica Grosjean, Laura Polastro, Thomas Grellety, Xavier Artignan, Katell Le Du, Ethan Basch, Otto Metzger, Arlindo R. Ferreira, Élodie Nouhaud, Maximilien Autheman, Charles Ferté et le Pr Fabrice André.

L'étude a été menée dans 33 centres hospitaliers répartis en France et en Belgique, incluant une grande diversité de structures : des centres de lutte contre le cancer, des centres académiques, ainsi que des hôpitaux de petite taille et des centres privés. Un total de 3 015 patients a été inclus de novembre 2021 à août 2023, auxquels il a été proposé d’avoir recours au dispositif médical Resilience, permettant aux patients de rapporter régulièrement leurs symptômes via une interface mobile ou web, générant des notifications d'alerte en temps réel pour les soignants en cas de symptômes sévères ou en aggravation.

Resilience repose sur des infirmières de coordination (IDEC), qui jouent un rôle clé pour former les patients à l'utilisation de l'application, gérer les alertes et fournir des conseils sur la gestion des symptômes. Elle donne également de façon automatique des conseils personnalisés en lien avec les symptômes rapportés par les patients.

Des résultats très favorables

Les résultats de l’étude montrent que 94,6 % des alertes de symptômes graves ou en aggravation signalés sur Resilience ont conduit à une amélioration significative deux semaines après leur déclenchement. De plus, 88,4 % des patients ont observé une amélioration de deux points ou plus de leurs symptômes sur l'échelle à 5 points PRO-CTCAE, qui se concentre sur le ressenti des patients.

« La mise en œuvre de ce parcours de surveillance à distance a permis une gestion rapide et efficace des symptômes, avec une médiane de temps de réponse de l'équipe soignante de 13h41, en prenant en compte la nuit et les week-ends », souligne la Dr Franzoi. « Les patients étaient informés qu’une réponse pouvait leur être apportée uniquement durant les heures ouvrées, et qu’elle ne pouvait se substituer à un passage aux urgences si besoin. Avec la télésurveillance, notre intention est d’identifier les symptômes avant qu’ils ne s’aggravent, et éviter au maximum les venues aux urgences et les hospitalisations », poursuit-elle.

Le parcours de télésurveillance étudié a enfin montré une forte adhésion des patients, avec un taux de participation hebdomadaire de 82 %, et une satisfaction élevée parmi les professionnels de santé, dont 87 % ont exprimé leur approbation quant à l'intégration de cette solution dans leur organisation.

Source : The Lancet Regional Health - Europe, 101005 - Publié le 31 juillet 2024  
https://doi.org/10.1016/j.lanepe.2024.101005 - https://www.thelancet.com/journals/lanepe/article/PIIS2666-7762(24)00172-8/fulltext

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La dénutrition chez les patients atteints de cancer
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La dénutrition est une complication fréquente du cancer. Elle touche environ 30 à 80% des personnes atteintes de cancer. Définition, causes, impact : découvrez comment l'anticiper et la prendre en charge.

La dénutrition est une complication fréquente du cancer. Elle touche environ 30 à 80% des personnes atteintes de cancer, avec une prévalence plus importante pour les cancers des voies aérodigestives supérieures, de l’estomac, du pancréas et du poumon. La dénutrition a un impact sur les arrêts de traitements, les retards de traitement, la diminution des doses de traitement et donc minore les chances de réussite du traitement. Aucune situation de cancérologie n’est indemne du risque de dénutrition. Toutes les localisations et tous les stades sont concernés.


1. Qu'est-ce que la dénutrition ?

Elle résulte d’un déséquilibre entre les apports alimentaires qui sont souvent diminués, et les besoins protéino-énergétiques de l’organisme, qui sont souvent augmentés, entraînant une perte de poids involontaire et une fonte des muscles. Cette perte musculaire est associée à un risque accru de complications des traitements (infections postopératoires, toxicités sévères de la chimiothérapie ou de l’immunothérapie, etc.).

En cancérologie, la perte d’appétit (anorexie) et l’augmentation de la dépense énergétique au repos participent fréquemment à l’amaigrissement et donc à la dénutrition.

2. Quelles sont les causes de la dénutrition ?

Diverses raisons, qu’elles soient liées à la maladie et/ou aux traitements administrés peuvent favoriser la dénutrition :

  • l'âge du patient au diagnostic;
  • les douleurs, et notamment les douleurs lors de la déglutition chez les patients atteints d’un cancer ORL ou un cancer de l’œsophage;
  • la fatigue, effet secondaire très fréquent des traitements;
  • les troubles du goût;
  • les troubles de l’odorat;
  • les troubles digestifs (nausée, vomissement, constipation, diarrhée).

3. Comment prendre en charge la dénutrition de l’adulte de moins de 70 ans ?

3.1. Lors de l’évaluation de l’état nutritionnel

Questionner le patient afin de diagnostiquer la dénutrition puis évaluer sa sévérité, par exemple avec les questions suivantes:

  • Faire repréciser les éléments suivants qui figurent dans le questionnaire : avez-vous perdu du poids sur la dernière semaine ? Et sur le dernier mois ? Quel poids et quelle taille faites-vous actuellement ?
  • Avez-vous des difficultés à vous alimenter ? Avez-vous réduit vos portions alimentaires dernièrement ? Si oui, de combien ?
  • Identifiez-vous des facteurs qui diminuent votre appétit ou vous empêchent de vous alimenter correctement (symptômes associés)?
  • Vous interdisez-vous certains aliments ?

3.2. Diagnostic de la dénutrition

Critères phénotypiques (1 seul suffit) :

  • Perte de poids ≥ 5 % en 1 mois ou ≥ 10 % en 6 mois ou ≥ 10 % par rapport au poids habituel avant le début de la maladie.
  • IMC < 18,5 kg/m2.
  • Réduction quantifiée de la masse musculaire et/ou de la fonction musculaire.

Critères étiologiques (1 seul suffit) :

  • Réduction de la prise alimentaire ≥ 50 % pendant plus d’une semaine, ou toute réduction des apports pendant plus de deux semaines, par rapport à la consommation alimentaire habituelle quantifiée ou aux besoins protéino-énergétiques estimés.
  • Absorption réduite (maldigestion/malabsorption).
  • Situation d’agression (hypercatabolisme protéique avec ou sans syndrome inflammatoire) : pathologie aiguë ou pathologie chronique évolutive ou pathologie maligne évolutive.

3.3. Sévérité de la dénutrition

Dénutrition modérée (1 seul critère suffit)

  • 17 < IMC < 18,5 kg/m2.
  • Perte de poids ≥ 5 % en 1 mois ou ≥ 10 % en 6 mois ou ≥ 10 % par rapport au poids habituel avant le début de la maladie.
  • Albuminémie* > 30 g/L et < 35 g/L.

Dénutrition sévère (1 seul critère suffit)

  • IMC ≤ 17 kg/m2.
  • Perte de poids ≥ 10 % en 1 mois ou ≥ 15 % en 6 mois ou ≥ 15 % par rapport au poids habituel avant le début de la maladie.
  • Albuminémie* ≤ 30 g/L.


3.4. Un parcours de soin adapté

Voici les recommandations de prise en charge.

Patient non dénutri

  • Réévaluation à chaque consultation.
  • Prise en charge des facteurs favorisant : dysgueusie, hyposialie, troubles dentaires, troubles de la déglutition, dépression, difficultés motrices, douleur, troubles digestifs, isolement social, difficultés financières, habitudes alimentaires restrictives, etc.
  • Anticipation des situations à risque : chirurgie lourde, initiation d’un traitement oncologique systémique, etc.
  • Proposer un suivi diététique.
  • Si diminution des ingesta < 2/3 des besoins : initiation d’une alimentation enrichie ainsi que de compléments nutritionnels oraux. Initiation d’un suivi diététique.

Dénutrition modérée

Mêmes conseils qu’en absence de dénutrition, suivi diététique, plus :

  • Si ingesta> 2/3 des besoins:
    • Alimentation enrichie.
    • Initiation de compléments nutritionnels oraux.
  • Si ingesta < 2/3 des besoins:
    • Nutrition entérale si tube digestif fonctionnel.
    • Nutrition parentérale si tube digestif non fonctionnel.

Dénutrition sévère

Mêmes conseils qu’en absence de dénutrition, suivi diététique, plus :

  • Nutrition entérale si tube digestif fonctionnel.
  • Nutrition parentérale si tube digestif non fonctionnel.

Pour rappel, les besoins sont :

  • Besoins protéino-énergétiques totaux: environ 25 à 30 kcal/kg par jour en périopératoire et 30 à 35 kcal/kg par jour en oncologie médicale.
  • Besoins en protéines: 1,2 à 1,5 g/kg de protéines par jour.

Points de vigilance

Certains effets secondaires concomitants ou certains traitements doivent alerter et entraîner une prise en charge de plus haut niveau. Dans le cas présent :

  • Chez le sujet de plus de 70 ans : prise en charge particulière (cf arbre décisionnel dédié).
  • À l’initiation d’une nutrition artificielle : surveillance et prévention du syndrome de renutrition inapproprié.

En cas de doute, il est recommandé de s’adresser au médecin référent.

Important

Les bonnes pratiques ci-dessus sont données à titre indicatif et d'illustration. Il ne s’agit en aucun cas d’éléments contractuels. Chaque centre est responsable de la mise en œuvre du parcours de prise en charge du patient selon le contexte clinique. Ces bonnes pratiques seront amenées à évoluer dans le cadre de la co-construction de nos solutions avec nos partenaires, notamment avec Gustave Roussy.

4. Comment prendre en charge la dénutrition de l'adulte de plus de 70 ans ?

4.1. Lors de l’évaluation de l’état nutritionnel

Questionner le patient afin de diagnostiquer la dénutrition puis évaluer sa sévérité, par exemple avec les questions suivantes.

  • Faire repréciser les éléments suivants : avez-vous perdu du poids sur la dernière semaine ? Et sur le dernier mois ? Quel poids et quelle taille faites vous actuellement ?
  • Avez-vous des difficultés à vous alimenter ? Avez-vous réduit vos portions alimentaires dernièrement ? Si oui, de combien ?
  • Identifiez-vous des facteurs qui diminuent votre appétit ou vos empêchent de vous alimenter correctement (symptômes associés) ?
  • Vous interdisez-vous certains aliments?

4.2. Diagnostic de la dénutrition

Critères phénotypiques (1 seul suffit) :

  • Perte de poids ≥ 5 % en 1 mois ou ≥ 10 % en 6 mois ou ≥ 10 % par rapport au poids habituel avant le début de la maladie.
  • IMC < 22 kg/m2.
  • Réduction quantifiée de la masse musculaire et/ou de la fonction musculaire.

Critères étiologiques (1 seul suffit) :

  • Réduction de la prise alimentaire ≥ 50 % pendant plus d’une semaine, ou toute réduction des apports pendant plus de deux semaines, par rapport à la consommation alimentaire habituelle ou aux besoins protéino-énergétiques.
  • Absorption réduite (maldigestion/malabsorption).
  • Situation d’agression (hypercatabolisme protéique avec ou sans syndrome inflammatoire) : pathologie aiguë ou pathologie chronique évolutive ou pathologie maligne évolutive.

4.3. Sévérité de la dénutrition

Dénutrition modérée (1 seul critère suffit)

  • 20 < IMC < 22 kg/m2.
  • Perte de poids ≥ 5 % et < 10 % en un mois.
  • ou ≥ 10 % et < 15 % en six mois.
  • ou ≥ 10 % et < 15 % par rapport au poids habituel avant le début de la maladie.
  • Albuminémie* ≥ 30 g/L.

Dénutrition sévère (1 seul critère suffit)

  • IMC < 20 kg/m2.
  • Perte de poids ≥ 10 % en un mois.
  • ou ≥ 15 % en six mois.
    ou ≥ 15 % par rapport au poids habituel avant le début de la maladie.
  • Albuminémie* ≤ 30 g/L.

4.4. Un parcours de soin adapté

Voici les recommandations de prise en charge.

Patient non dénutri

  • Réévaluation à chaque consultation.
  • Prise en charge des facteurs favorisant : dysgueusie, hyposialie, troubles dentaire, troubles de la déglutition, dépression, difficultés motrices, douleur, troubles digestifs, isolement social, difficultés financières, habitudes alimentaires restrictives, etc.
  • Anticipation des situations à risque : chirurgie lourde, initiation d’un traitement oncologique systémique, etc.
  • Proposer un suivi diététique.
  • Si diminution des ingesta < 2/3 des besoins : initiation d’une alimentation enrichie ainsi que de compléments nutritionnels oraux. Initiation d’un suivi diététique.

Dénutrition modérée

Les conseils sont les mêmes qu’en absence de dénutrition, à savoir, la mise en place d'un suivi diététique, ainsi que :

  • Si ingesta > 2/3 des besoins:
    • Alimentation enrichie.
    • Initiation de compléments nutritionnels oraux.
  • Si ingesta < 2/3 des besoins:
    • Nutrition entérale si tube digestif fonctionnel.
    • Nutrition parentérale si tube digestif non fonctionnel.

Dénutrition sévère

Mêmes conseils qu’en absence de dénutrition, suivi diététique, plus :

  • Nutrition entérale si tube digestif fonctionnel.
  • Nutrition parentérale si tube digestif non fonctionnel.

Pour rappel, les besoins sont:

  • Besoins protéino-énergétiques totaux: environ 25 à 30 kcal/kg par jour en périopératoire et 30 à 35 kcal/kg par jour en oncologie médicale.
  • Besoins en protéines: 1,2 à 1,5 g/kg de protéines par jour.

Points de vigilance

Certains effets secondaires concomitants ou certains traitements doivent alerter et entraîner une prise en charge de plus haut niveau. Dans le cas présent :

  • Chez le sujet de plus de 70 ans : prise en charge particulière (cf arbre décisionnel dédié).
  • À l’initiation d’une nutrition artificielle : surveillance et prévention du syndrome de renutrition inapproprié.

En cas de doute, il est recommandé de s’adresser au médecin référent.

Important

Les bonnes pratiques ci-dessus sont données à titre indicatif et d'illustration. Il ne s’agit en aucun cas d’éléments contractuels. Chaque centre est responsable de la mise en œuvre du parcours de prise en charge du patient selon le contexte clinique. Ces bonnes pratiques seront amenées à évoluer dans le cadre de la co-construction de nos solutions avec nos partenaires, notamment avec Gustave Roussy.

Sources

Article rédigé par Valérie Royer-Garabige, diététicienne-nutritionniste, Dr Antonio Di Meglio, oncologue médical, et Amélie Pelletier, journaliste scientifique.

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Quand et comment évaluer l’état nutritionnel d’un patient ?
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L'évaluation nutritionnelle des patients atteints de cancer constitue l'un des piliers essentiels de leur parcours de soins. Découvrez les enjeux qui sous-tendent celle-ci et et quels critères prendre en compte pour identifier une éventuelle dénutrition.

L'évaluation de l'état nutritionnel, pilier essentiel du parcours de soins

L’évaluation de l’état nutritionnel du patient est indispensable tout au long du parcours de soins. Elle doit être systématique au diagnostic, puis à chaque consultation :

  • Au début de la maladie, c’est un élément clé pour l’oncologue dans la décision des doses de chimiothérapie et des supports éventuels à mettre en place.
  • En cours de traitement, un bon état nutritionnel permet une meilleure tolérance des traitements.
  • Après les traitements et lors du suivi, l’état nutritionnel a un impact majeur sur la qualité de vie et la réduction du risque de rechute et de mortalité.

Cette évaluation repose essentiellement sur le poids, l’indice de masse corporelle (IMC) et l’évaluation des ingesta.

Quels sont les critères relatifs à la dénutrition ?

On parle de dénutrition si le patient présente au moins un des critères suivants :

  • Perte d’au moins 5% du poids en un mois
  • Perte d’au moins 10% du poids en six mois
  • IMC < 18.5 kg/m2 pour les patients de moins de 70 ans OU un IMC < 22 kg/m2 chez les plus de 70 ans.

On parle de dénutrition sévère si le patient présente au moins un des critères suivants :

  • Perte d’au moins 10% du poids en un mois
  • Perte d’au moins 15% du poids en six mois
  • IMC < 17 kg/m2 chez les patients âgés de moins de 70 ans OU un IMC < 20 kg/m2 chez les plus de 70 ans.

Les ingesta peuvent être estimés par une EVA (SEFI® pour Score d’Evaluation Facile des Ingesta) ou une échelle numérique avec laquelle le patient défini lui-même ses ingesta actuels entre zéro (je ne mange pas du tout) et dix (je mange comme d’habitude ou comme avant d’être malade). Une estimation des ingesta inférieure à sept est associée à un haut risque de dénutrition.

Quels enjeux sous-tendent l'évaluation nutritionnelle des patients ?

Selon le résultat de cette évaluation nutritionnelle et le traitement envisagé, l’oncologue pourra programmer une consultation spécialisée avec un diététicien et/ou un médecin nutritionniste s’il le juge nécessaire. Dans certains parcours de soins, cette consultation est systématiquement programmée (ORL, allogreffe, chirurgie digestive lourde,…).

Il est donc important de connaître le poids de référence qui correspond au poids avant la maladie ou entre trois et six mois avant le diagnostic.

En cours de traitement, il est conseillé au patient de se peser une à deux fois par semaine, toujours dans les mêmes conditions pour que le poids soit le plus représentatif possible.

De manière générale, il faut éviter toute perte de poids durant les traitements, que le patient soit en surpoids ou non au moment du diagnostic car il est possible d’être dénutri même chez les patients en surpoids. La perte de poids se fait majoritairement au dépens de la masse musculaire, et donc de l’état fonctionnel.

Sources

Article rédigé par le Dr Antonio Di Meglio, oncologue médical, et Amélie Pelletier, journaliste scientifique

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Illectronisme - ESMO 2025
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Évaluation de l'impact de l'illectronisme des patients et de la perception des professionnels de santé sur l'engagement en télésurveillance médicale en oncologie.

Auteurs

E. Prospero (1), J.M. Lorphelin (2), A. Yazigi (3), C. Audigier-Valette (4), T. Grellety (5), E. Amela (6), Y.E. Amela (7), H. Pegliasco (8), M. Frelaut (9), D. de Valeriola (10), L. Polastro (11°, T. Collot (12), A. Diab (13), A. Ferreira (14), C. Ferté (15), I. Vaz-Luis (16), R. Rouzier (17), M.A. Franzoi (16).

Affiliations

1-Dermatology, CHU de Caen - Hospital Côte de Nacre, Caen, France, 2-Dermatology, CHU de Caen, Caen, France, Medical affairs, 3-Resilience SAS, Paris, France, 4-Pneumologie, Hospital Sainte Musse, Toulon, France, 5-Department of Medical Oncology, Centre Hospitalier de la Côte Basque, Bayonne, France, 6-Medical oncology department, Centre Hospitalier de Valenciennes (Hospital Center De Valenciennes), Valenciennes, France, 7-Department of Medical Oncology, CENTRE DE CANCEROLOGIE LES DENTELLIERES, Valenciennes, France, 8-Medical oncology department, Hôpital Européen Marseille, Marseille, France, 9-Department of medical oncology, Gustave Roussy - Cancer Campus, Villejuif, France, 10-Hôpital de Jour, Institute Jules Bordet, Brussels, Belgium, 11-Department of Medical Oncology, Institute Jules Bordet, Brussels, Belgium, 12-Department of Medical Oncology, Centre Hospitalier de Chalon sur Saône, Chalon-sur-Saône, France, 13- Data, Resilience Care, Paris, France, 14-Medical team, Resilience, Lisbon, Portugal, 15-Medical Department, Resilience Care, Paris, France, 16-Cancer Survivorship Group, INSERM 981, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France, 17-Department of Surgery, Centre Francois Baclesse, Caen, France.

Introduction

La télésurveillance médicale (ou Remote Patient Monitoring, RPM) basée sur les ePRO (questionnaires électronique remplis par le patients) améliore les soins en cancérologie, mais l'illectronisme reste un obstacle à son adoption systématique. Les perceptions des professionnels de santé — souvent influencées par l'âge des patients ou leur statut socio-économique — ou les difficultés numériques autodéclarées par les patients peuvent affecter l'engagement envers la télésurveillance. Cette étude a évalué comment les perceptions des professionnels de santé et la maîtrise du numérique déclarée par les patients eux-mêmes influencent l'utilisation de la télésurveillance et le contrôle des symptômes en oncologie.

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Impact de la télésurveillance sur l’état nutritionnel chez les patients atteints de cancer - ESMO 2025
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Évaluation de l'impact de la télésurveillance médicale sur l’état nutritionnel et la qualité de vie (QoL) chez 7 091 patients en oncologie.

Auteurs

F. Scotté (1), B. Raynard (2), D. Cardenas Braz (3), M. Valery (4), M. Hilmi (5), A. Ferreira (6), A. Yazigi (7), C. Ferté (7), Y. Youssfi (8), L. Polastro (9), C. David-Basei (10), G. Ulmann (10), E. Heuze (11), F. Duhoux (12), M.A. Franzoi (13), G.M. Camillieri (2), C. Neuzillet (14).

Affiliations

1-Interdisciplinary Cancer Course Department, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France; 2-Medical Oncology Department, Gustave Roussy, Villejuif, France; 3-Unité Transversale Diététique et Nutrition, Gustave Roussy Cancer Campus, France; 4-Medical Oncology, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France; 5-Dana M. Rubenstein Center for Pancreatic Cancer Research, MSKCC Memorial Sloan Kettering Cancer Center, New York, United States of America; 6-Medical team Resilience, Lisbon, Portugal; 7-Medical Department, Resilience Care, Paris, France; 8-Data Department, Resilience Care, Paris, France; 9-Department of Medical Oncology, Institute Jules Bordet, Bruxelles, Belgique; 10-Medical Department Nutricia Nutrition Clinique, Saint-Ouen-sur-Seine, France; 11-Medical affairs Daiichi Sankyo, Rueil Malmaison, France; 12-Medical Oncology department, Clinique Universitaire Saint Luc, Woluwe-Saint-Lambert, Belgique; 13-Cancer Survivorship Group, INSERM 981, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France; 14-Department of Medical Oncology, Institut Curie, Paris, France.

Introduction

La malnutrition chez les patients atteints de cancer, due à la maladie et à ses traitements, peut avoir un impact sévère sur les résultats cliniques, la tolérance aux traitements, et la qualité de vie (QoL). La détection précoce et la prise en charge du déclin nutritionnel via la télésurveillance médicale (ou Remote Patient Monitoring, RPM) offrent une approche prometteuse pour suivre l'état nutritionnel des patients en temps réel, permettant des interventions rapides et un soutien personnalisé. Cependant, son impact réel sur la malnutrition et son intégration dans les soins oncologiques restent à explorer.

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Exploration des disparités de genre en oncologie - ESMO 2025
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Évaluation des disparités de genre dans l'expérience symptomatique de 4 129 patients bénéficiant de la télésurveillance médicale en oncologie.

Auteurs

K. Ouali (1), C. Massard (1), C. Baldini (2), D. Planchard (3), B. Besse (4), P. Lavaud (5), H. Pegliasco (6), L. Greillier (7), T. Grellety (8), A. Yazigi (9), A. Diab (10), C. Ferté (9), A. Ferreira (11), E. de Azambuja (12), L. Polastro (13), C. Audigier-Valette (14), I. Vaz-Luis (15), M.A. Franzoi (15), F. Barlesi (16), G. Parisi (17).

Affiliations

1-Drug Development Department (DITEP), Gustave Roussy, Villejuif, France; 2-Drug Development Department, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France; 3-Department of Medical Oncology, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France; 4-Center Medicine Department, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France; 5-Medical Oncology Department, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France; 6-Medical oncology department, Hôpital Européen Marseille, Marseille, France; 7-Multidisciplinary Oncology and Therapeutic Innovations, Assistance Publique Hôpitaux de Marseille, Marseille, France; 8-Department of Medical Oncology, Centre Hospitalier de la Côte Basque, Bayonne, France; 9-Medical Department, Resilience Care, Paris, France; 10-Data Resilience Care, Paris, France; 11-Medical Opt Resilience, Lisbon, Portugal; 12-Medical Oncology Department, Institute Jules Bordet, Bruxelles, Belgique; 13-Department of Medical Oncology, Institute Jules Bordet, Bruxelles, Belgique; 14-Department of Pneumology, Hôpital Sainte Musse, Toulon, France; 15-Cancer Survivorship Group INSERM 981, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France; 16-Medical Oncology Department, Gustave Roussy Cancer Campus, Villejuif, France; 17-Medical Oncology (Thoracic Unit), Institut Gustave Roussy, Villejuif, France.

Introduction

Les disparités de genre en oncologie restent peu étudiées, malgré l'impact croissant de ces différences sur les résultats des traitements et l'engagement des patients. La recherche clinique a historiquement sous-représenté le sexe et le genre comme variables, limitant la compréhension des réponses différentielles aux soins. Combler ce manque est essentiel pour garantir des soins équitables et personnalisés en oncologie. La télésurveillance médicale (ou Remote Patient Monitoring, RPM) basée sur les PRO-CTCAE offre une opportunité d'évaluer ces disparités de manière systématique.

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American Society of Clinical Oncology (ASCO), 2025
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Charge symptomatique, qualité de vie (QoL), caractéristiques sociales et comportementales chez les jeunes patients (<40 ans) atteints de cancer : une cohorte prospective de 7323 patients répartis sur 110 sites en France et en Belgique.

Auteurs

Kaissa Ouali1, Christophe Massard1, Antoine Hollebecque1, Yohann Loriot1, Aurélien Marabelle1, Capucine Baldini1, Ivan Panico2, Younes Youssfi2, Arlindo Ferreira2, Alexandre Yazigi2, Charles Ferté2, Fabrice Barlesi3, Fabrice André3,4, Maria Alice Franzoi3,5

Affiliation

1. Gustave Roussy, Drug Development Department (DITEP), Villejuif, France; 2.Resilience Care, Paris, France; 3.Gustave Roussy Institute, Villejuif, France; 4.Gustave Roussy, INSERM U981, Université Paris-Saclay, IHU-National PRecISion Medicine Center in Oncology, Villejuif, France; 5.Cancer Survivorship Program, INSERM Unit 981, Gustave Roussy, Villejuif, France.

Introduction

Le cancer chez les personnes de moins de 40 ans est en train de devenir un problème majeur de santé publique. Ces patients présentent des comportements de santé uniques, distincts de ceux observés chez les populations plus âgées. En parallèle, ils doivent souvent faire face à des défis physiques, psychosociaux et socio-économiques spécifiques, susceptibles d’influencer les résultats cliniques.


Pourtant, ces aspects sont souvent sous-estimés dans les soins standards. Les solutions de santé numérique, et en particulier la télésurveillance, offrent une opportunité de combler ces lacunes en permettant une évaluation continue, systématique et normalisée, et un suivi plus personnalisé.

Cette étude présentée à l’ASCO 2025 explore les comportements de santé de ces jeunes patients, leur impact sur la charge symptomatique perçue, ainsi que leur adhérence à la télésurveillance.

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Les directives anticipées : comment accompagner les patients ?
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Les directives anticipées permettent à une personne de consigner ses volontés pour sa prise en charge médicale, au cas où elle ne pourrait plus s’exprimer. Comment peut-on accompagner le dialogue sur ce sujet avec ses patients ?

Les directives anticipées représentent la possibilité pour toute personne, en situation de maladie ou en bonne santé, d’indiquer ce qu’elle souhaiterait en termes de prise en charge médicale, dans l’éventualité où elle ne serait plus en capacité de s’exprimer. Dans quel contexte peut-on être amené à se saisir de ce droit ? Sur quels éléments s’appuyer pour rédiger ses directives anticipées ?

1. Que sont les directives anticipées ?

Les directives anticipées sont un dispositif juridique promulgué par la loi du 22 avril 2005 et renforcé par la loi du 2 février 2016, dite loi Claeys-Leonetti. Ce droit s’inscrit dans la lignée du mouvement des droits des malades. Il s’agit d’un droit positif, ce qui signifie que nul n’est dans l’obligation de rédiger des directives anticipées. En revanche, toute personne majeure peut exercer ce droit.

Ce droit à rédiger des directives anticipées vise à permettre à toute personne de faire connaître sa volonté en matière de prise en charge médicale, particulièrement en fin de vie. Les directives anticipées sont sans limite de validité et opposables au médecin (c’est-à-dire qu’elles s’imposent au médecin), sauf si elles apparaissent manifestement inappropriées. Elles peuvent être modifiées ou révoquées à tout moment par la personne qui les a rédigées.

L’objectif de ce droit à rédiger des directives anticipées est de donner au corps médical des éléments qui lui permettront de prendre des décisions en accord avec la volonté de la personne, notamment dans son accompagnement de fin de vie. Il est important de noter que, dans toutes les situations, la parole du patient prime. Ce n’est pas parce que l’on a écrit des directives anticipées que la personne ne sera pas écoutée. Tant qu’elle peut s’exprimer, c’est sa voix seule qui compte.

2. Comment rédiger ses directives anticipées ?

Les directives anticipées peuvent être rédigées sur papier libre ou bien sur un formulaire existant. La Haute Autorité de Santé, certains établissements de soins ainsi que des associations proposent des formulaires. Dans tous les cas, elles doivent être datées et signées. Le document peut être conservé dans « Mon Espace Santé », il peut être partagé avec les équipes soignantes et le médecin traitant.

Au-delà de sa formalisation par écrit, ce droit a vocation à permettre à tout citoyen de réfléchir à l’étendue de la prise en charge médicale qu’il souhaite en fin de vie. Concrètement, il vise à pouvoir se poser des questions. À titre d’exemple, les questions indiquées ci-dessous peuvent servir de points d’appui pour réfléchir à ce que l’on souhaite ou, au contraire, ne souhaite pas.

  • Jusqu’où suis-je prêt à aller dans les traitements ?
  • Quelles sont mes limites ?
  • Ai-je un curseur qui me permet de fixer le cadre de ma prise en charge médicale si je ne peux pas la verbaliser moi-même ?

Une personne peut, par exemple, indiquer qu’elle souhaite ne pas être prise en charge en réanimation en phase terminale d’une maladie. Une autre personne peut indiquer qu’elle souhaite que les traitements soient limités si elle est hospitalisée et dans une situation où elle n’est plus en capacité de communiquer avec ses proches.

Il peut être utile d’échanger avec d’autres personnes sur ces questions qui ne sont pas toujours aisées à aborder. Certains privilégient une discussion avec des membres de leur famille, d’autres avec des amis. Il est aussi possible d’échanger avec son médecin traitant, un médecin hospitalier, un infirmier, ou encore une association de patients.

3. Directives anticipées : comment ouvrir et nourrir un dialogue ?

La possibilité d’établir des directives anticipées peut servir à ouvrir un dialogue entre un malade et son médecin, ou un autre professionnel de santé, dialogue qui sera alimenté tout au long du parcours de soins. Les professionnels peuvent ainsi indiquer aux patients que la discussion est possible, si et quand ils s’en sentent capables.

S’ils veulent aborder leurs craintes, leurs angoisses par rapport à l’évolution de la maladie et de leur prise en charge, la porte est ouverte pour en discuter, et pour échanger à nouveau à une autre étape du parcours de soins. Pour toute personne, c’est un processus qui vise à partager ses souhaits, ses critères de qualité de vie, ses choix de prise en charge (en termes de lieu, de limitation de traitement, etc.). Qu’ils soient formalisés sous forme de directives anticipées ou pas, l’important est d’offrir la possibilité à toute personne soignée d’évoquer ces sujets.

Le dispositif de directives anticipées s’articule à celui de la personne de confiance. Ils peuvent être complémentaires, l’un ou l’autre peut être préféré. Pour les patients qui ont choisi une personne de confiance, partager ses directives anticipées permet à celle-ci de pouvoir les relayer auprès des équipes médicales le cas échéant.

Sources

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Obstination déraisonnable : enjeux et perspectives
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L’obstination déraisonnable, parfois nommée acharnement thérapeutique, définit les traitements qui n’apportent plus de bénéfice médical aux patients. En pratique clinique, comment identifier l’obstination déraisonnable ? Comment aborder le sujet avec les patients ?

L’obstination déraisonnable est un terme qui a été introduit dans la loi de 2005 sur les droits des malades. Il englobe les pratiques médicales qui sont considérées, à un moment du parcours de soins, comme n’apportant pas ou plus de bénéfice au patient. À ce titre, la loi interdit l’obstination déraisonnable. C’est un élément clé dans l’arsenal des droits des malades. Mais de quoi parle-t-on exactement ? Qu’est-ce que l’obstination déraisonnable ? Comment est-ce différent de l’acharnement thérapeutique, terme utilisé plus fréquemment par les patients et les professionnels de santé ?

1. Qu’est-ce que l’obstination déraisonnable ?

La loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie définit l’obstination déraisonnable de la manière suivante : les traitements impliquent une obstination déraisonnable « lorsqu’ils apparaissent inutiles, disproportionnés ou lorsqu’ils n’ont d’autre effet que le seul maintien artificiel de la vie. » En d’autres termes, il s’agit de réfléchir et de s’accorder sur une limite à ne pas dépasser pour prendre une décision médicale. Tel ou tel traitement est-il utile ? Va-t-il apporter un bénéfice médical à la personne ? Ou, à l’inverse, risque-t-il de générer une souffrance qui ne sera pas compensée par une amélioration de l’état du patient ?

Il est à noter que l’obstination déraisonnable a remplacé le terme d’acharnement thérapeutique dans la loi et dans le code de santé publique. Ce changement marque un élargissement de l’ensemble des éléments pris en compte. Pour qualifier l’obstination déraisonnable, il n’est plus question de s’appuyer exclusivement sur les données médicales mais aussi sur les souhaits du patient. L’appréciation de la volonté du patient, ou des personnes qui peuvent rapporter sa parole, est importante et a été soulignée à plusieurs reprises par le Conseil d’Etat.

Il n’existe pas de règles spécifiques pour déterminer une situation d’obstination déraisonnable. Chaque situation est unique. La loi propose un cadre, il s’agit de l’interpréter en se basant sur des données médicales d’une part, de la volonté du patient d’autre part.

2. Quand parle-t-on d’obstination déraisonnable en cancérologie ?

En cancérologie, la difficulté est souvent de déterminer à quel moment d’un parcours de soins on entre dans une zone d’obstination déraisonnable. À partir de quand peut-on ou doit-on parler de disproportion, de traitements inutiles ?

Les parcours en oncologie et hématologie sont de plus en plus personnalisés, les possibilités de traitement augmentent avec l’arrivée de nouvelles molécules. Pour certains de ces traitements, les effets secondaires sont nouveaux, pas toujours aisés à anticiper ou à juguler.

Dans cette perspective, le caractère disproportionné est difficile à établir à un instant T. Des études montrent le glissement qui peut s’opérer au fil du temps et des parcours vers des situations d’obstination déraisonnable. La bascule peut se faire progressivement et être difficilement perceptible, aussi bien pour les équipes soignantes que pour les patients.

L’enjeu est de trouver des mécanismes pour mieux identifier les facteurs et les moments de glissement vers l’obstination déraisonnable. Les échanges réguliers entre le médecin et son patient sur les objectifs de traitement, les souhaits du patient, ses considérations en termes de qualité de vie, peuvent être des appuis pour s’interroger ensemble sur ce qui est attendu des traitements et sur les limites que l’on veut éventuellement se donner.

Sources

  • Loi n° 2005-370 du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie - https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000446240/
  • Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie (2022) Fin de vie : S’informer pour agir. Document à destination du grand public, Paris : CNSPFV.
  • Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie (2020) Penser ensemble l’obstination déraisonnable. Les Cahiers du CNSPFV, Paris : CNSPFV.
  • Schneidermann, L et al. (1990) Medical futility: its meaning and ethical implications, Annals of Internal Medicine, Vol. 112, no.12: 949-954.
  • Temel, JS et al. (2018) Keeping expectations in check with immune checkpoint inhibitors, JCO, Vol. 36, no.17: 1654-1657.

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Illectronisme - ESMO 2025
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Évaluation de l'impact de l'illectronisme des patients et de la perception des professionnels de santé sur l'engagement en télésurveillance médicale en oncologie.

Auteurs

E. Prospero (1), J.M. Lorphelin (2), A. Yazigi (3), C. Audigier-Valette (4), T. Grellety (5), E. Amela (6), Y.E. Amela (7), H. Pegliasco (8), M. Frelaut (9), D. de Valeriola (10), L. Polastro (11°, T. Collot (12), A. Diab (13), A. Ferreira (14), C. Ferté (15), I. Vaz-Luis (16), R. Rouzier (17), M.A. Franzoi (16).

Affiliations

1-Dermatology, CHU de Caen - Hospital Côte de Nacre, Caen, France, 2-Dermatology, CHU de Caen, Caen, France, Medical affairs, 3-Resilience SAS, Paris, France, 4-Pneumologie, Hospital Sainte Musse, Toulon, France, 5-Department of Medical Oncology, Centre Hospitalier de la Côte Basque, Bayonne, France, 6-Medical oncology department, Centre Hospitalier de Valenciennes (Hospital Center De Valenciennes), Valenciennes, France, 7-Department of Medical Oncology, CENTRE DE CANCEROLOGIE LES DENTELLIERES, Valenciennes, France, 8-Medical oncology department, Hôpital Européen Marseille, Marseille, France, 9-Department of medical oncology, Gustave Roussy - Cancer Campus, Villejuif, France, 10-Hôpital de Jour, Institute Jules Bordet, Brussels, Belgium, 11-Department of Medical Oncology, Institute Jules Bordet, Brussels, Belgium, 12-Department of Medical Oncology, Centre Hospitalier de Chalon sur Saône, Chalon-sur-Saône, France, 13- Data, Resilience Care, Paris, France, 14-Medical team, Resilience, Lisbon, Portugal, 15-Medical Department, Resilience Care, Paris, France, 16-Cancer Survivorship Group, INSERM 981, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France, 17-Department of Surgery, Centre Francois Baclesse, Caen, France.

Introduction

La télésurveillance médicale (ou Remote Patient Monitoring, RPM) basée sur les ePRO (questionnaires électronique remplis par le patients) améliore les soins en cancérologie, mais l'illectronisme reste un obstacle à son adoption systématique. Les perceptions des professionnels de santé — souvent influencées par l'âge des patients ou leur statut socio-économique — ou les difficultés numériques autodéclarées par les patients peuvent affecter l'engagement envers la télésurveillance. Cette étude a évalué comment les perceptions des professionnels de santé et la maîtrise du numérique déclarée par les patients eux-mêmes influencent l'utilisation de la télésurveillance et le contrôle des symptômes en oncologie.

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Impact de la télésurveillance sur l’état nutritionnel chez les patients atteints de cancer - ESMO 2025
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Évaluation de l'impact de la télésurveillance médicale sur l’état nutritionnel et la qualité de vie (QoL) chez 7 091 patients en oncologie.

Auteurs

F. Scotté (1), B. Raynard (2), D. Cardenas Braz (3), M. Valery (4), M. Hilmi (5), A. Ferreira (6), A. Yazigi (7), C. Ferté (7), Y. Youssfi (8), L. Polastro (9), C. David-Basei (10), G. Ulmann (10), E. Heuze (11), F. Duhoux (12), M.A. Franzoi (13), G.M. Camillieri (2), C. Neuzillet (14).

Affiliations

1-Interdisciplinary Cancer Course Department, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France; 2-Medical Oncology Department, Gustave Roussy, Villejuif, France; 3-Unité Transversale Diététique et Nutrition, Gustave Roussy Cancer Campus, France; 4-Medical Oncology, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France; 5-Dana M. Rubenstein Center for Pancreatic Cancer Research, MSKCC Memorial Sloan Kettering Cancer Center, New York, United States of America; 6-Medical team Resilience, Lisbon, Portugal; 7-Medical Department, Resilience Care, Paris, France; 8-Data Department, Resilience Care, Paris, France; 9-Department of Medical Oncology, Institute Jules Bordet, Bruxelles, Belgique; 10-Medical Department Nutricia Nutrition Clinique, Saint-Ouen-sur-Seine, France; 11-Medical affairs Daiichi Sankyo, Rueil Malmaison, France; 12-Medical Oncology department, Clinique Universitaire Saint Luc, Woluwe-Saint-Lambert, Belgique; 13-Cancer Survivorship Group, INSERM 981, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France; 14-Department of Medical Oncology, Institut Curie, Paris, France.

Introduction

La malnutrition chez les patients atteints de cancer, due à la maladie et à ses traitements, peut avoir un impact sévère sur les résultats cliniques, la tolérance aux traitements, et la qualité de vie (QoL). La détection précoce et la prise en charge du déclin nutritionnel via la télésurveillance médicale (ou Remote Patient Monitoring, RPM) offrent une approche prometteuse pour suivre l'état nutritionnel des patients en temps réel, permettant des interventions rapides et un soutien personnalisé. Cependant, son impact réel sur la malnutrition et son intégration dans les soins oncologiques restent à explorer.

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Exploration des disparités de genre en oncologie - ESMO 2025
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Évaluation des disparités de genre dans l'expérience symptomatique de 4 129 patients bénéficiant de la télésurveillance médicale en oncologie.

Auteurs

K. Ouali (1), C. Massard (1), C. Baldini (2), D. Planchard (3), B. Besse (4), P. Lavaud (5), H. Pegliasco (6), L. Greillier (7), T. Grellety (8), A. Yazigi (9), A. Diab (10), C. Ferté (9), A. Ferreira (11), E. de Azambuja (12), L. Polastro (13), C. Audigier-Valette (14), I. Vaz-Luis (15), M.A. Franzoi (15), F. Barlesi (16), G. Parisi (17).

Affiliations

1-Drug Development Department (DITEP), Gustave Roussy, Villejuif, France; 2-Drug Development Department, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France; 3-Department of Medical Oncology, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France; 4-Center Medicine Department, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France; 5-Medical Oncology Department, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France; 6-Medical oncology department, Hôpital Européen Marseille, Marseille, France; 7-Multidisciplinary Oncology and Therapeutic Innovations, Assistance Publique Hôpitaux de Marseille, Marseille, France; 8-Department of Medical Oncology, Centre Hospitalier de la Côte Basque, Bayonne, France; 9-Medical Department, Resilience Care, Paris, France; 10-Data Resilience Care, Paris, France; 11-Medical Opt Resilience, Lisbon, Portugal; 12-Medical Oncology Department, Institute Jules Bordet, Bruxelles, Belgique; 13-Department of Medical Oncology, Institute Jules Bordet, Bruxelles, Belgique; 14-Department of Pneumology, Hôpital Sainte Musse, Toulon, France; 15-Cancer Survivorship Group INSERM 981, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France; 16-Medical Oncology Department, Gustave Roussy Cancer Campus, Villejuif, France; 17-Medical Oncology (Thoracic Unit), Institut Gustave Roussy, Villejuif, France.

Introduction

Les disparités de genre en oncologie restent peu étudiées, malgré l'impact croissant de ces différences sur les résultats des traitements et l'engagement des patients. La recherche clinique a historiquement sous-représenté le sexe et le genre comme variables, limitant la compréhension des réponses différentielles aux soins. Combler ce manque est essentiel pour garantir des soins équitables et personnalisés en oncologie. La télésurveillance médicale (ou Remote Patient Monitoring, RPM) basée sur les PRO-CTCAE offre une opportunité d'évaluer ces disparités de manière systématique.

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Soins oncologiques de support : que permet le digital ?
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Les soins de support constituent un pilier indispensable de la prise en charge du cancer. En compagnie de nos trois invités, découvrez le potentiel du digital et sa capacité à compléter la prise en charge physique proposée aux patients.

Offrir un accompagnement en soins de support aux personnes atteintes de cancer est un enjeu majeur pour les établissements de santé. Aujourd’hui, les solutions digitales constituent une voie innovante pour répondre à ce besoin et enrichir la prise en charge proposée aux patients.

En compagnie de nos invités, intéressons-nous aux soins de support digitaux en oncologie et tentons de répondre aux questions suivantes :

  • En quoi les soins de support sont-ils un pilier indispensable de la prise en charge du cancer ?
  • Quel rôle le digital peut-il jouer et comment les soins de support digitaux s’intègrent-ils dans les parcours de soins ? De quelle manière les professionnels de santé qui y recourent orientent-ils leurs patients ?
  • Comment le digital favorise-t-il l’accès à une offre holistique pour accompagner les patients tout au long du parcours et permet-il de les rendre acteurs de leur parcours de soins ?
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Comment organiser son service autour de la télésurveillance ?
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Vous envisagez de recourir à la télésurveillance médicale en oncologie ? Appuyez-vous sur le retour d'expérience et la méthodologie empruntée par l'Hôpital Privé Claude Galien et l'Institut Jules Bordet pour déployer la télésurveillance en routine dans votre service.

Aujourd'hui, nombreux sont les établissements de santé qui décident de recourir à la télésurveillance médicale en complément de la prise en charge standard proposée aux patient.e.s atteint.e.s de cancer. Et pour cause : réduction du nombre de jours d'hospitalisation et du recours aux urgences, diminution des effets de toxicité sévère, augmentation de la Dose Relative Intensité : les bénéfices de ce nouveau mode de prise en charge sont nombreux.*

Pour autant, l'adoption d'un nouvel outil, la prise en charge des activités relatives à la télésurveillance et l'intégration de la télésurveillance médicale au parcours de soins des patient.e.s impliquent certains changements qu'il est nécessaire d'anticiper pour permettre aux professionnel.le.s de santé comme aux patient.e.s de de profiter de tous ses avantages. 

Pour vous permettre d'aborder le sujet en toute sérénité, des professionnelles de santé de l'Hôpital Privé Claude Galien et de l'Institut Jules Bordet vous partagent leur retour d'expérience et leur méthodologie pour déployer la télésurveillance médicale avec succès. Pour nous, ils ont accepté de répondre aux questions suivantes :


  • Comment adapter les parcours de télésuivi aux ressources et compétences disponibles dans son service ?
  • Comment les intégrer aux parcours déjà existants pour une prise en charge globale mieux coordonnée et personnalisée de ses patient·e·s ?
  • Comment la télésurveillance est-elle désormais utilisée en routine au sein de leur établissement et quels sont les retours des soignant·e·s et patient·e·s ?

* Pour plus d'informations, n'hésitez pas à consulter l'étude CAPRI (Avril 2022) et l'étude STAR, Ethan Basch (2017, 2022).

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La télésurveillance médicale au Centre Hospitalier de la Côte Basque
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Identifier les effets de toxicité, renforcer le suivi proposé aux personnes atteintes de cancer, enrichir la relation patient-soignant : quel rôle joue la télésurveillance ? Le Centre Hospitalier de la Côte Basque témoigne.

Fin 2022, la télésurveillance médicale est déployée au Centre Hospitalier de la Côte Basque. Effets de toxicité, observance thérapeutique, nouvelle approche de suivi... En compagnie d'une patiente télésuivie, des professionnels de santé du centre nous partagent leur retour d'expérience relatif à la télésurveillance médicale en oncologie :

  • Comment utilisent-ils la télésurveillance médicale au quotidien ? 
  • Quels bénéficies cliniques et organisationnels identifient-ils ? 
  • Quel est l'impact de la télésurveillance sur la prise en charge des patients atteints de cancer ?

Avec l'aimable participation de :

  • Dr Thomas Grellety, Oncologue médical et Chef de service, Centre Hospitalier de la Côté Basque
  • Eliane Ithurbide, Infirmière de Pratique Avancée, Centre Hospitalier de la Côté Basque
  • Loreline, patiente télésuivie au Centre Hospitalier de la Côté Basque
  • Florian Scotté,  Oncologue médical, Chef de département DIOPP et chercheur, Gustave Roussy
  • Pr Etienne Minvielle, Directeur de Recherche au CNRS, Docteur en Santé Publique et Responsable scientifique de CAPRI, Gustave Roussy
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La télésurveillance médicale à l'Institut Jules Bordet
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Renforcer la communication entre les équipes médicales et les patients, personnaliser le suivi proposé aux patients : des professionnels de santé ainsi qu'une patiente témoignent de l'impact de la télésurveillance médicale en oncologie.

En juin 2022, l'Institut Jules Bordet, Centre de Lutte Contre le Cancer Bruxellois, déploie la télésurveillance médicale en oncologie. Les patients ont ainsi la possibilité de bénéficier d'un nouveau mode de suivi, complémentaire au suivi classique qui leur était proposé jusqu'alors.

Au travers de cette vidéo, trois professionnels de santé ainsi qu'une patiente témoignent et nous partagent leur expérience de la télésurveillance :

  • Comment les patients ont-ils accueilli l'arrivée de ce nouveau mode de prise en charge ?
  • Que permet le recours à la télésurveillance médicale en oncologie ?
  • Quel est son impact sur le quotidien des patients comme des soignants ?
  • Quelles sont les répercussions observées sur le système de soins ?

Avec l'aimable participation de :

  • Dr Laura Polastro, Oncologue médicale en gynécologie et sénologie, Institut Jules Bordet
  • Dr Alice Wolfromm, Hématologue, Institut Jules Bordet
  • Fouad Awada, ICSO en oncologie digestive, Institut Jules Bordet
  • Charlotte, patiente télésuivie à l'Institut Jules Bordet
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Télésurveillance en oncologie : témoignages d'un oncologue, d'une IDE et d'un patient
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Comment la télésurveillance transforme-t-elle le suivi des patients en oncologie ? Un oncologue, une IDE et un patient nous partagent leur expérience et s'intéressent aux impacts de celle-ci sur la prise en charge des patients et l'organisation des soins.

Plus d’un an après son entrée dans le droit commun, la télésurveillance en oncologie connaît une forte accélération dans les établissements de santé. Ce nouveau mode de prise en charge permet aujourd’hui à un plus grand nombre de patients de bénéficier d’un suivi global et personnalisé, tout en transformant profondément les pratiques des équipes soignantes.

Lors de cette conférence, trois intervenants – un oncologue, une IDE et un patient utilisateurs de la télésurveillance – partagent leur expérience et répondent aux grandes questions qui animent la communauté soignante :

1. Réorganisation des services    

  • Comment structurer efficacement son service pour intégrer la télésurveillance ?  
  • Quels ajustements organisationnels sont nécessaires et comment les anticiper ?

2. Impacts sur le parcours de soins

  • Quels bénéfices concrets pour les patients et les équipes soignantes ?    
  • Comment la télésurveillance fluidifie-t-elle la coordination et la qualité de la prise en charge ?

3. Évolution de la relation patient-soignant

  • En quoi ce suivi à distance modifie-t-il les interactions et renforce le lien entre patients et soignants ?
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La télésurveillance médicale en oncologie : comment ça marche ?
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Approche, enjeux, impacts : que permet la télésurveillance médicale en oncologie ? Découvrez le fonctionnement d'une solution de télésurveillance médicale et décryptez les rouages de ce nouveau mode de prise en charge.

Détection et gestion des effets secondaires liés aux traitements, suivi et accompagnement des patients à distance : utilisé en complément du suivi classique proposé aux patients atteints de cancer, ce nouveau mode de prise en charge revêt de nombreux enjeux. Aujourd'hui, l'impact clinique est organisationnel de la télésurveillance médicale en oncologie est d'ailleurs démontré via plusieurs travaux de recherche, comme en témoignent l'étude CAPRI et l'étude STAR.

Entrée dans le droit commun en 2023, la télésurveillance médicale est désormais éligible à une prise en charge par l'Assurance Maladie. Ainsi, les établissements et professionnels de santé ont la possibilité de proposer la télésurveillance médicale à leurs patient.e.s dans le cadre de leurs parcours de soins classique, et de prétendre à un remboursement pour chaque patient.e télésuivi.e.

À l'heure où l'usage de la télésurveillance médicale tend à se démocratiser, faisons toute la lumière sur ses multiples facettes :

  • Dans quelles mesures l'usage de la télésurveillance médicale en oncologie s'avère-t-il pertinent ?
  • Quel est son fonctionnement pour les professionnel.le.s de santé comme pour les patient.e.s ?
  • Quels sont ses impacts cliniques et organisationnels ?



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La télésurveillance médicale en oncologie : quels enjeux, quels impacts ?
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Impacts cliniques et organisationnels, conduite du changement, enjeux techniques : comment la télésurveillance redessine-t-elle l’accompagnement des patients en oncologie, et comment faciliter son déploiement ?

Si l'usage de la télésurveillance médicale tend à se démocratiser, le fonctionnement des solutions qui y sont dédiées, leurs modalités de déploiement et de remboursement n'en demeurent pas moins des sujets opaques pour nombre de professionnels de santé. 

Conçu pour répondre à toutes vos questions et vous permettre d'implémenter et de déployer la télésurveillance dans les meilleures conditions, ce livre blanc met en lumière les fondamentaux de la télésurveillance médicale en oncologie :


  • En quoi consiste la télésurveillance dans un parcours de soins en oncologie ?
  • Quels sont ses impacts cliniques et organisationnels ?
  • Comment mener une conduite du changement auprès de ses équipes soignantes pour adopter et généraliser son usage ?
  • Quels sont les enjeux techniques liés au déploiement de ces dispositifs numériques médicaux ?
  • En quoi cette innovation, alliant humain et digital, change-t-elle la donne pour les personnes atteintes d’un cancer ?
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Dépister, suivre, accompagner : la prise en charge de la dénutrition à chaque étape du parcours de soins
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La dénutrition touche 80 % des patients atteints de cancer et peut compromettre les traitements. Resilience et NUTRICIA unissent leurs expertises pour inscrire la prise en charge de la dénutrition via la télésurveillance au bénéfice des patients et des soignants.

La dénutrition touche jusqu’à 80 % des patients atteints de cancer¹ et peut compromettre les résultats cliniques, la réponse aux traitements et la survie globale des patients2. Pour y répondre, Resilience et NUTRICIA unissent leurs expertises pour inscrire la prise en charge de la dénutrition chez les patients atteints de cancer, en intégrant un module dédié à la nutrition dans l’outil de télésurveillance* pour un suivi optimisé, au bénéfice des patients et des soignants.

Le défi : la dénutrition en oncologie, un enjeu sous-estimé

Dès le diagnostic du cancer, la dénutrition frappe fort : lors de la première consultation, près de deux patients sur trois présentent déjà une perte de poids3. Et sur l’ensemble du parcours de soins, ce sont jusqu’à 80 % des patients qui sont concernés¹.

La littérature est claire : le risque de mortalité est presque deux fois plus élevé chez les patients dénutris4, et le risque de toxicité liée aux traitements est doublé5. Ces chiffres soulignent l’urgence d’agir dès l’initiation de la prise en charge.

La dénutrition en oncologie ne se limite pas à une simple perte de poids. Elle résulte d’un enchaînement complexe : la maladie elle-même peut provoquer des altérations métaboliques, une inflammation chronique, une perte d’appétit, des troubles du goût, de l’odorat et des troubles digestifs qui réduisent les apports alimentaires et augmentent les besoins nutritionnels (nausées, satiété précoce, dysphagie)6,7. Les traitements (chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie) aggravent encore ces difficultés. Les cancers ayant une localisation ORL ou digestive sont particulièrement exposés, du fait des atteintes locales (difficultés de mastication ou de déglutition, obstruction, atteintes de l’intestin, troubles digestifs tels que diarrhées, …) qui entravent l’ingestion et l’absorption des nutriments8,9 (→ En savoir plus sur la dénutrition en oncologie).

Parce qu’elle peut compromettre l’efficacité des traitements2, la dénutrition demande une vigilance constante et une personnalisation du parcours de soins à chaque étape. Sa prise en charge repose sur plusieurs leviers complémentaires :

  • Un dépistage systématique dès le diagnostic du cancer (→ En savoir plus) : il permet non seulement d’identifier rapidement les patients à risque, mais aussi d’orienter des décisions clés comme l’ajustement des doses de chimiothérapie ou la mise en place de soutiens nutritionnels adaptés.
  • Un suivi régulier à chaque consultation, afin d’ajuster la prise en charge en fonction de l’évolution et de prendre en compte les facteurs aggravants fréquents : troubles du goût, sécheresse buccale, douleurs, difficultés de mastication ou de déglutition, fatigue, dépression, etc.
  • Un accompagnement spécialisé, grâce à l’expertise d’un diététicien ou d’un médecin nutritionniste (→ En savoir plus) qui peut proposer un plan nutritionnel personnalisé et soutenant.
  • La prescription de compléments nutritionnels oraux (CNO), ajustés aux besoins énergétiques et protéiques, mais aussi aux préférences du patient (textures, saveurs, arômes) pour en faciliter l'observance (→ En savoir plus).
  • Le recours, dans les formes sévères, à la nutrition artificielle — entérale ou parentérale (→ En savoir plus)

Un dépistage précoce et une prise en charge nutritionnelle adaptée contribuent à limiter les complications et préserver les chances de succès des traitements6. De nouveaux outils comme la télésurveillance permettent désormais de renforcer cette vigilance, en offrant aux équipes soignantes un suivi nutritionnel plus réactif, continu et personnalisé.

Resilience x NUTRICIA : unir nos expertises pour mieux accompagner les patients

Depuis 2024, NUTRICIA et Resilience associent leur savoir-faire pour répondre à un enjeu majeur en oncologie : la prise en charge de la dénutrition.

Ce partenariat s’appuie sur une conviction commune : le dépistage et le suivi nutritionnel doivent s’intégrer au cœur du parcours de soins des patients atteints de cancer, de manière personnalisée et continue.

Chacun apporte une expertise clé, au service d’une prise en charge globale :

  • NUTRICIA met ses 40 ans d’expertise en nutrition médicale au service des besoins nutritionnels des patients dénutris et présentant des altérations du goût, avec une gamme unique de CNO** dédiée aux patients atteints de cancer.
  • Resilience apporte son expertise en suivi digital et télésurveillance, grâce à une solution qui permet d'identifier et détecter précocement les symptômes et effets secondaires et de renforcer le lien entre patients et soignants*.

Ce partenariat met à disposition des professionnels de santé un dispositif complet, conçu pour renforcer la vigilance face au risque de dénutrition et apporter un soutien continu aux patients dans leur quotidien.

 

Un accompagnement concret et bénéfique face à la dénutrition

Le partenariat Resilience x NUTRICIA se traduit par des solutions pratiques, intégrées directement au parcours de soins, qui apportent un impact tangible pour les professionnels de santé comme pour les patients :

  • Pour les équipes soignantes : une interface numérique de télésurveillance* qui centralise le suivi des symptômes et des effets secondaires liés à la maladie et aux traitements, tout en intégrant l’évaluation de l’état nutritionnel des patients en temps réel. Résultat :un suivi nutritionnel plus simple, proactif et pleinement intégré à la pratique clinique.
  • Pour les patients : un suivi enrichi grâce à des outils numériques pour structurer la prise des compléments nutritionnels oraux (à l’aide d’un pilulier numérique) et à des contenus pédagogiques pour les soutenir en complément de l'accompagnement de leur équipe soignante. Résultat : une meilleure qualité de vie10, avec une prise en charge personnalisée et mieux intégrée à leur quotidien.

 

La prise en charge nutritionnelle est une dimension essentielle en oncologie, encore trop souvent sous-estimée. Avec ce partenariat, Resilience et NUTRICIA montrent qu’il est possible d’allier expertise en nutrition médicale et innovation numérique en oncologie pour renforcer le dépistage, le suivi et l’accompagnement des patients. Au-delà de la nutrition, cette collaboration illustre une volonté plus large : intégrer de nouveaux leviers numériques et thérapeutiques pour soutenir, étape après étape, le parcours de soins en cancérologie.

Sources

  1. Ryan AM, et al. (2019). Nutrition, 67-68:110539. Arends J, et al. (2023). Critical Reviews in Oncology/Hematology,185:103965.
  2. Bossi P, Arends J, Baracos V, Caccialanza R, Calder PC, Schueren MVD, Zagonel V. (2022). Malnutrition management in oncology: An expert view on     controversial issues and future perspectives. Frontiers in Nutrition, 9:958430.
  3. Muscaritoli M, et al. (2019). Prevalence of malnutrition in patients at first medical oncology visit: The PreMiO study. Journal of Cachexia, Sarcopenia and Muscle, 10(3), 517-525.
  4. Zhang X, et al. (2019). Association between nutritional status and survival in older adults with cancer: A systematic review and meta-analysis. Journal of Geriatric Oncology, 10(6), 874-883.
  5. Prado CM, et al. (2016). Sarcopenia and cachexia in the era of obesity: Clinical and nutritional impact. Proceedings of the Nutrition Society, 75(2), 188-198.
  6. National Cancer Institute (NCI). (2025). Nutrition in Cancer Care (PDQ®) – Health Professional Version.
  7. Kim, D. H., Nutritional Support Team. (2019). Nutritional issues in patients with cancer. Korean Journal of Clinical Oncology, 15(2), 61–68.
  8. Vitaloni M, Fabbro E, Zanini B. (2022). The impact of nutrition on the lives of patients with digestive cancers: a narrative review. Supportive Care in Cancer,     30(12), 10129-10138.
  9. Delsoglio M, Genton L, Pichard C. (2025). High-protein oral nutritional supplement use in patients with cancer: prevalence, determinants, and clinical implications. Frontiers in Nutrition, 12:1654637.
  10. Basch E, Deal AM, Dueck AC, et al. (2016). Symptom monitoring with patient-reported outcomes during routine cancer treatment: A randomized controlled trial. Journal of Clinical Oncology, 34(6), 557-565.

* Resilience MD- 24 avenue Victor Hugo 64200 Biarritz - bonjour@resilience.care La solution Resilience comprend le module de télésurveillance Resilience PRO, indiqué pour le suivi de patients atteints de cancer, en permettant la surveillance des évènements indésirables afin de décider de la nécessité d'adapter la prise en charge du patient. Ce dispositif médical de classe IIa est un produit de santé réglementé qui porte, au titre de cette réglementation, le marquage CE 0459. Fabriqué par Resilience MD,Resilience PRO est un dispositif médical remboursé par l'Assurance Maladie. Lire attentivement la notice. Version 1, 26/09/2025. Resilience, RCS de Paris sous le numéro 893 834 713

COURRIER RÉSERVÉ ÀL’USAGE EXCLUSIF DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ

** Les produitsFortimel sont des denrées alimentaires destinées à des fins médicales spécialeshyperénergétiques pour les besoins nutritionnels en cas de dénutrition. Àutiliser sous contrôle médical.

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Resilience et Bristol Myers Squibb annoncent leur partenariat
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Cette collaboration vise à développer et déployer un programme spécifique pour les patients traités par thérapie cellulaire CAR-T, afin d’améliorer leur parcours de soins et leur qualité de vie et de faciliter le quotidien des professionnels de santé.

Resilience et Bristol Myers Squibb unissent leurs expertises pour améliorer le parcours de soins des patients traités par cellules CAR-T

La collaboration entre Resilience et Bristol Myers Squibb (BMS) vise à améliorer l’expérience, l’éducation et la qualité de vie des patients en onco-hématologie traités par thérapies cellulaires CAR-T, tout en facilitant le quotidien des professionnels de santé. Les deux sociétés associent leurs savoir-faire pour construire et déployer un programme spécifique aux thérapies cellulaires afin d’accompagner les patients tout au long de leur parcours de soins.

Une approche spécifique pour améliorer l’expérience des patients et des soignants

L’objectif est de développer et déployer un programme spécifique pour les patients traités par cellules CAR-T. Intégré à la solution de télésurveillance de Resilience, celui-ci comprendra des informations adaptées pour se préparer au traitement, mieux comprendre ses effets secondaires et apprendre à les gérer au quotidien. Il inclura également des questionnaires spécifiques administrés à des moments précis du parcours CAR-T, destinés à surveiller l'apparition de symptômes clés, tels que le syndrome de relargage cytokinique (CRS), les toxicités neurologiques et le risque infectieux. Ces questionnaires permettront de déclencher des alertes appropriées, facilitant ainsi une prise en charge rapide et adaptée en fonction des symptômes rapportés par les patients. Cette approche globale a pour but d’améliorer la compréhension et l’expérience des patients, de favoriser leur adhésion au traitement et d’améliorer leur qualité de vie.

Permettre au plus grand nombre de patients de bénéficier de traitements innovants

La thérapie CAR-T représente une innovation majeure dans le traitement des cancers en hématologie. Cependant, elle peut provoquer des effets indésirables sévères à court terme, nécessitant une hospitalisation, qui peut avoir une durée variable, et un suivi à long terme des patients. Administrer ce traitement innovant constitue également un défi en termes de ressources humaines, d’organisation et de logistique pour les établissements de santé (identification des patients éligibles ; coordination entre les services concernés mais aussi entre les hôpitaux, les centres habilités et le laboratoire ; hospitalisations des patients post administration).

La télésurveillance médicale est quant à elle une solution innovante, remboursée par l’Assurance Maladie, pouvant permettre de fluidifier et d’optimiser les parcours de soins en hématologie. En rendant possible l’identification précoce, depuis le domicile des patients, des symptômes de la maladie et des traitements, et leur prise en charge anticipée, elle permet de diminuer les toxicités sévères liés aux effets indésirables (1-3). Elle entraîne ainsi une réduction du recours aux urgences et de la durée d’hospitalisation des patients (1-4). Ces impacts directs de la télésurveillance permettent aux patients de connaître moins d’arrêt de leur traitement et donc une meilleure exposition à celui-ci (1), conduisant à l’allongement de leur survie globale (1-2) et à une amélioration de leur qualité de vie (1). La télésurveillance peut ainsi également contribuer à libérer du temps médical et la capacité d’accueil des établissements hospitaliers.

En associant l’expertise de BMS sur la thérapie cellulaire CAR-T et le savoir-faire de Resilience sur le déploiement en routine de la télésurveillance, les deux sociétés souhaitent ainsi répondre à un enjeu majeur à travers le développement de ce programme : fluidifier les parcours de soins en optimisant les ressources nécessaires à la prise en charge de ces thérapies innovantes afin de permettre à un maximum de patients d’en bénéficier.

Un partenariat en plusieurs phases

La première étape du partenariat est une phase d’exploration et de développement du projet sur six mois, en collaboration avec des professionnels de santé, des experts et des associations de patients en hématologie. La deuxième étape consistera à déployer, à partir de septembre 2025, le projet en routine dans les premiers établissements de santé et à en mesurer l’impact sur l’organisation des établissements de santé et sur la qualité de vie des patients, grâce aux données vie réelle.

Cette collaboration s’inscrit parfaitement dans la mission de Resilience, dont la volonté est de permettre à chaque patient de bénéficier d’une médecine personnalisée, et lui permet de renforcer son approche spécifique du parcours de soins.

Sources : 1. Basch, JCO 2017 ; 2. Basch et al, JAMA 2022 ; 3. Mir et al, 2020 ; 4. Patt, JCO Clin Informatics 2023

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Premier patient inclus dans l’étude randomisée contrôlée RC-102
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Cette première inclusion marque le lancement de l'étude RC-102, essai clinique multicentrique, randomisé et contrôlé comparant la télésurveillance par Resilience PRO à un suivi conventionnel chez les patients atteints de cancer traités par traitement systémique.

Communiqué de presse institutionnel

Resilience, acteur majeur de la télésurveillance et de la recherche clinique en oncologie, annonce l’inclusion du premier patient dans Resilience Care – 102 (RC-102), essai clinique multicentrique, randomisé et contrôlé comparant la télésurveillance par Resilience PRO à un suivi conventionnel chez les patients atteints de cancer traités par traitement systémique.  

Cette première inclusion, qui s’est déroulée le 7 avril 2025, marque le lancement de cette étude d’envergure. L'objectif principal de RC-102 est d’évaluer l'amélioration de la qualité de vie d’une large population de patients grâce à la télésurveillance avec Resilience PRO. Ses objectifs secondaires portent sur l’évaluation des bénéfices en termes de morbidité, sur le plan médico-économique ainsi que sur la satisfaction et l’expérience des patients et des professionnels de santé.  

Dr Charles Ferté, Chief Medical & Patient Experience Officer de Resilience : “Nous nous réjouissons de l’inclusion du premier patient dans RC-102 qui marque une étape clé pour le développement de la télésurveillance en oncologie. Grâce à un design rigoureux, nous apporterons un niveau d’évidence supplémentaire sur l’efficacité clinique et organisationnelle de cette approche et ce, pour l’ensemble de la population de malades atteints de cancer. Notre ambition est d'en faire la prochaine étude de référence sur la télésurveillance en oncologie.”

Pr Florian Scotté, Investigateur Principal et coordinateur de RC-102, Chef du DIOPP de Gustave Roussy, Professeur Associé à l’Université Paris Saclay : “Depuis le milieu des années 2010, plusieurs études prospectives randomisées ont démontré les bénéfices cliniques et organisationnels de l'outil digital de télésurveillance en oncologie. RC-102 vise à aller plus loin, avec l’évolution des thérapeutiques anticancéreuses, en apportant un niveau de preuves supplémentaire pour confirmer son intérêt pour les patients atteints de cancer, y compris ceux dont les traitements administrés sont les plus récents (thérapies ciblées, immunothérapie, anticorps drug conjugués, etc.).”

À propos de l’étude Resilience Care – 102 (RC – 102)  

RC-102 est une étude clinique multicentrique, randomisée et contrôlée comparant la télésurveillance par Resilience PRO à un suivi conventionnel (soins courants usuels) chez les patients atteints de cancer traités par traitement systémique.

L’essai prévoit l’inclusion de 1458 patients (stades localisés, localement avancés ou métastatiques) recevant tout type de traitement systémique, y compris les plus récents (chimiothérapie, hormonothérapie, immunothérapie, thérapies ciblées, etc.). Il sera mené au sein de 45 établissements de santé en France, en Belgique et en Allemagne. RC-102 est une étude randomisée 2 pour 1. Deux tiers des patients seront inclus dans le bras expérimental télésurveillance et un tiers des patients seront inclus dans le bras contrôle correspondant aux soins courants usuels.

L’équipe de Resilience est à votre écoute

Amina, Eugénie et Timothée, nos Responsables Partenariats, se tiennent à votre disposition pour vous renseigner sur Resilience, la télésurveillance en oncologie et ses impacts.

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