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Dépister, suivre, accompagner : la prise en charge de la dénutrition à chaque étape du parcours de soins
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La dénutrition touche 80 % des patients atteints de cancer et peut compromettre les traitements. Resilience et NUTRICIA unissent leurs expertises pour inscrire la prise en charge de la dénutrition via la télésurveillance au bénéfice des patients et des soignants.

La dénutrition touche jusqu’à 80 % des patients atteints de cancer¹ et peut compromettre les résultats cliniques, la réponse aux traitements et la survie globale des patients2. Pour y répondre, Resilience et NUTRICIA unissent leurs expertises pour inscrire la prise en charge de la dénutrition chez les patients atteints de cancer, en intégrant un module dédié à la nutrition dans l’outil de télésurveillance* pour un suivi optimisé, au bénéfice des patients et des soignants.

Le défi : la dénutrition en oncologie, un enjeu sous-estimé

Dès le diagnostic du cancer, la dénutrition frappe fort : lors de la première consultation, près de deux patients sur trois présentent déjà une perte de poids3. Et sur l’ensemble du parcours de soins, ce sont jusqu’à 80 % des patients qui sont concernés¹.

La littérature est claire : le risque de mortalité est presque deux fois plus élevé chez les patients dénutris4, et le risque de toxicité liée aux traitements est doublé5. Ces chiffres soulignent l’urgence d’agir dès l’initiation de la prise en charge.

La dénutrition en oncologie ne se limite pas à une simple perte de poids. Elle résulte d’un enchaînement complexe : la maladie elle-même peut provoquer des altérations métaboliques, une inflammation chronique, une perte d’appétit, des troubles du goût, de l’odorat et des troubles digestifs qui réduisent les apports alimentaires et augmentent les besoins nutritionnels (nausées, satiété précoce, dysphagie)6,7. Les traitements (chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie) aggravent encore ces difficultés. Les cancers ayant une localisation ORL ou digestive sont particulièrement exposés, du fait des atteintes locales (difficultés de mastication ou de déglutition, obstruction, atteintes de l’intestin, troubles digestifs tels que diarrhées, …) qui entravent l’ingestion et l’absorption des nutriments8,9 (→ En savoir plus sur la dénutrition en oncologie).

Parce qu’elle peut compromettre l’efficacité des traitements2, la dénutrition demande une vigilance constante et une personnalisation du parcours de soins à chaque étape. Sa prise en charge repose sur plusieurs leviers complémentaires :

  • Un dépistage systématique dès le diagnostic du cancer (→ En savoir plus) : il permet non seulement d’identifier rapidement les patients à risque, mais aussi d’orienter des décisions clés comme l’ajustement des doses de chimiothérapie ou la mise en place de soutiens nutritionnels adaptés.
  • Un suivi régulier à chaque consultation, afin d’ajuster la prise en charge en fonction de l’évolution et de prendre en compte les facteurs aggravants fréquents : troubles du goût, sécheresse buccale, douleurs, difficultés de mastication ou de déglutition, fatigue, dépression, etc.
  • Un accompagnement spécialisé, grâce à l’expertise d’un diététicien ou d’un médecin nutritionniste (→ En savoir plus) qui peut proposer un plan nutritionnel personnalisé et soutenant.
  • La prescription de compléments nutritionnels oraux (CNO), ajustés aux besoins énergétiques et protéiques, mais aussi aux préférences du patient (textures, saveurs, arômes) pour en faciliter l'observance (→ En savoir plus).
  • Le recours, dans les formes sévères, à la nutrition artificielle — entérale ou parentérale (→ En savoir plus)

Un dépistage précoce et une prise en charge nutritionnelle adaptée contribuent à limiter les complications et préserver les chances de succès des traitements6. De nouveaux outils comme la télésurveillance permettent désormais de renforcer cette vigilance, en offrant aux équipes soignantes un suivi nutritionnel plus réactif, continu et personnalisé.

Resilience x NUTRICIA : unir nos expertises pour mieux accompagner les patients

Depuis 2024, NUTRICIA et Resilience associent leur savoir-faire pour répondre à un enjeu majeur en oncologie : la prise en charge de la dénutrition.

Ce partenariat s’appuie sur une conviction commune : le dépistage et le suivi nutritionnel doivent s’intégrer au cœur du parcours de soins des patients atteints de cancer, de manière personnalisée et continue.

Chacun apporte une expertise clé, au service d’une prise en charge globale :

  • NUTRICIA met ses 40 ans d’expertise en nutrition médicale au service des besoins nutritionnels des patients dénutris et présentant des altérations du goût, avec une gamme unique de CNO** dédiée aux patients atteints de cancer.
  • Resilience apporte son expertise en suivi digital et télésurveillance, grâce à une solution qui permet d'identifier et détecter précocement les symptômes et effets secondaires et de renforcer le lien entre patients et soignants*.

Ce partenariat met à disposition des professionnels de santé un dispositif complet, conçu pour renforcer la vigilance face au risque de dénutrition et apporter un soutien continu aux patients dans leur quotidien.

 

Un accompagnement concret et bénéfique face à la dénutrition

Le partenariat Resilience x NUTRICIA se traduit par des solutions pratiques, intégrées directement au parcours de soins, qui apportent un impact tangible pour les professionnels de santé comme pour les patients :

  • Pour les équipes soignantes : une interface numérique de télésurveillance* qui centralise le suivi des symptômes et des effets secondaires liés à la maladie et aux traitements, tout en intégrant l’évaluation de l’état nutritionnel des patients en temps réel. Résultat :un suivi nutritionnel plus simple, proactif et pleinement intégré à la pratique clinique.
  • Pour les patients : un suivi enrichi grâce à des outils numériques pour structurer la prise des compléments nutritionnels oraux (à l’aide d’un pilulier numérique) et à des contenus pédagogiques pour les soutenir en complément de l'accompagnement de leur équipe soignante. Résultat : une meilleure qualité de vie10, avec une prise en charge personnalisée et mieux intégrée à leur quotidien.

 

La prise en charge nutritionnelle est une dimension essentielle en oncologie, encore trop souvent sous-estimée. Avec ce partenariat, Resilience et NUTRICIA montrent qu’il est possible d’allier expertise en nutrition médicale et innovation numérique en oncologie pour renforcer le dépistage, le suivi et l’accompagnement des patients. Au-delà de la nutrition, cette collaboration illustre une volonté plus large : intégrer de nouveaux leviers numériques et thérapeutiques pour soutenir, étape après étape, le parcours de soins en cancérologie.

Sources

  1. Ryan AM, et al. (2019). Nutrition, 67-68:110539. Arends J, et al. (2023). Critical Reviews in Oncology/Hematology,185:103965.
  2. Bossi P, Arends J, Baracos V, Caccialanza R, Calder PC, Schueren MVD, Zagonel V. (2022). Malnutrition management in oncology: An expert view on     controversial issues and future perspectives. Frontiers in Nutrition, 9:958430.
  3. Muscaritoli M, et al. (2019). Prevalence of malnutrition in patients at first medical oncology visit: The PreMiO study. Journal of Cachexia, Sarcopenia and Muscle, 10(3), 517-525.
  4. Zhang X, et al. (2019). Association between nutritional status and survival in older adults with cancer: A systematic review and meta-analysis. Journal of Geriatric Oncology, 10(6), 874-883.
  5. Prado CM, et al. (2016). Sarcopenia and cachexia in the era of obesity: Clinical and nutritional impact. Proceedings of the Nutrition Society, 75(2), 188-198.
  6. National Cancer Institute (NCI). (2025). Nutrition in Cancer Care (PDQ®) – Health Professional Version.
  7. Kim, D. H., Nutritional Support Team. (2019). Nutritional issues in patients with cancer. Korean Journal of Clinical Oncology, 15(2), 61–68.
  8. Vitaloni M, Fabbro E, Zanini B. (2022). The impact of nutrition on the lives of patients with digestive cancers: a narrative review. Supportive Care in Cancer,     30(12), 10129-10138.
  9. Delsoglio M, Genton L, Pichard C. (2025). High-protein oral nutritional supplement use in patients with cancer: prevalence, determinants, and clinical implications. Frontiers in Nutrition, 12:1654637.
  10. Basch E, Deal AM, Dueck AC, et al. (2016). Symptom monitoring with patient-reported outcomes during routine cancer treatment: A randomized controlled trial. Journal of Clinical Oncology, 34(6), 557-565.

* Resilience MD- 24 avenue Victor Hugo 64200 Biarritz - bonjour@resilience.care La solution Resilience comprend le module de télésurveillance Resilience PRO, indiqué pour le suivi de patients atteints de cancer, en permettant la surveillance des évènements indésirables afin de décider de la nécessité d'adapter la prise en charge du patient. Ce dispositif médical de classe IIa est un produit de santé réglementé qui porte, au titre de cette réglementation, le marquage CE 0459. Fabriqué par Resilience MD,Resilience PRO est un dispositif médical remboursé par l'Assurance Maladie. Lire attentivement la notice. Version 1, 26/09/2025. Resilience, RCS de Paris sous le numéro 893 834 713

COURRIER RÉSERVÉ ÀL’USAGE EXCLUSIF DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ

** Les produitsFortimel sont des denrées alimentaires destinées à des fins médicales spécialeshyperénergétiques pour les besoins nutritionnels en cas de dénutrition. Àutiliser sous contrôle médical.

250931 - Octobre2025

NUTRICIA NutritionClinique - RCS NANTERRE 451229306

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Données de santé : enjeux et perspectives pour accélérer l’innovation thérapeutique
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Personnalisation des traitements, recherche clinique, IA : les données de santé sont au cœur de l’innovation en oncologie. Découvrez comment mieux les structurer, les exploiter, et surmonter les défis techniques et réglementaires aux côtés d’experts du secteur.

En dix ans, le nombre d’essais cliniques en oncologie a doublé et les innovations thérapeutiques se multiplient. Pour accompagner cette dynamique, la recherche et la médecine personnalisée en oncologie nécessitent de plus en plus de données afin de mieux caractériser des sous-populations de patients spécifiques.

Mais ces données soulèvent de nombreux défis pour les établissements de santé : collecte, structuration, qualité, interopérabilité, cadre réglementaire… L’intégration d’outils digitaux et de l’IA dans la chaîne de valeur offre de nouvelles perspectives pour faire face à ces enjeux et libérer le potentiel des données, en routine clinique et en recherche.

Avec Marco Fiorini, Directeur Général de la FIAC et du Dr Alexandre de Nonneville, Oncologue médical à l’IPC et Anne-Laure Martin, Directrice Data & Partenariats à Unicancer, nous explorons les enjeux, les leviers et les perspectives pour tirer pleinement parti des données en oncologie et dessiner la médecine de demain.

  • Quels challenges rencontrent les établissements de santé pour exploiter pleinement leurs données et à quels enjeux cliniques, techniques et réglementaires font-ils face ?
  • Quelles perspectives offre l’innovation technologique (IA, plateformes, outils de structuration), en routine et en recherche clinique ?
  • Comment les autorités de santé et les industriels appréhendent ces nouvelles pratiques ?

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 Télésurveillance en oncologie : le retour d'expérience d'une IDEC, d'une IPA et d'une patiente
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Visionnez notre conférence en ligne en partenariat avec l'AFIC, dédiée aux infirmier.ère.s en oncologie. Explorez l'impact de la télésurveillance sur votre pratique et échangez avec des experts du domaine.

Infirmier.ère.s en cancérologie : découvrez l'impact de la télésurveillance sur votre pratique.

Conférence organisée en partenariat avec l'AFIC, l'Association Française des Infirmier.ère.s de Cancérologie.

Entrée dans le droit de commun il y a plus d’un an, la télésurveillance médicale en oncologie connaît aujourd’hui une forte accélération dans les établissements de santé. Une fois déployé, ce mode de prise en charge permet à un plus grand nombre de patients de bénéficier d’un suivi global et personnalisé, tout en transformant profondément les pratiques des équipes soignantes.

Lors de cette conférence, trois intervenants – une IPA, une IDE et un patient – ont partagé leur retour d’expérience et répondu aux grandes questions qui animent la communauté soignante :

  • Quels sont les bénéfices concrets de la télésurveillance pour les patients et les soignants ?
  • Quels ajustements sont nécessaires pour la déployer, comment les anticiper puis les intégrer au quotidien des équipes ?
  • Dans quelle mesure le déploiement de la télésurveillance modifie-t-il les interactions et constitue-t-il un vecteur de lien supplémentaire entre patients et soignants ?

Visionnez cette conférence pour mieux comprendre son cadre réglementaire, découvrir ses bénéfices concrets et les bonnes pratiques pour l’intégrer efficacement dans votre activité.

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Dépister, suivre, accompagner : la prise en charge de la dénutrition à chaque étape du parcours de soins
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La dénutrition touche 80 % des patients atteints de cancer et peut compromettre les traitements. Resilience et NUTRICIA unissent leurs expertises pour inscrire la prise en charge de la dénutrition via la télésurveillance au bénéfice des patients et des soignants.

La dénutrition touche jusqu’à 80 % des patients atteints de cancer¹ et peut compromettre les résultats cliniques, la réponse aux traitements et la survie globale des patients2. Pour y répondre, Resilience et NUTRICIA unissent leurs expertises pour inscrire la prise en charge de la dénutrition chez les patients atteints de cancer, en intégrant un module dédié à la nutrition dans l’outil de télésurveillance* pour un suivi optimisé, au bénéfice des patients et des soignants.

Le défi : la dénutrition en oncologie, un enjeu sous-estimé

Dès le diagnostic du cancer, la dénutrition frappe fort : lors de la première consultation, près de deux patients sur trois présentent déjà une perte de poids3. Et sur l’ensemble du parcours de soins, ce sont jusqu’à 80 % des patients qui sont concernés¹.

La littérature est claire : le risque de mortalité est presque deux fois plus élevé chez les patients dénutris4, et le risque de toxicité liée aux traitements est doublé5. Ces chiffres soulignent l’urgence d’agir dès l’initiation de la prise en charge.

La dénutrition en oncologie ne se limite pas à une simple perte de poids. Elle résulte d’un enchaînement complexe : la maladie elle-même peut provoquer des altérations métaboliques, une inflammation chronique, une perte d’appétit, des troubles du goût, de l’odorat et des troubles digestifs qui réduisent les apports alimentaires et augmentent les besoins nutritionnels (nausées, satiété précoce, dysphagie)6,7. Les traitements (chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie) aggravent encore ces difficultés. Les cancers ayant une localisation ORL ou digestive sont particulièrement exposés, du fait des atteintes locales (difficultés de mastication ou de déglutition, obstruction, atteintes de l’intestin, troubles digestifs tels que diarrhées, …) qui entravent l’ingestion et l’absorption des nutriments8,9 (→ En savoir plus sur la dénutrition en oncologie).

Parce qu’elle peut compromettre l’efficacité des traitements2, la dénutrition demande une vigilance constante et une personnalisation du parcours de soins à chaque étape. Sa prise en charge repose sur plusieurs leviers complémentaires :

  • Un dépistage systématique dès le diagnostic du cancer (→ En savoir plus) : il permet non seulement d’identifier rapidement les patients à risque, mais aussi d’orienter des décisions clés comme l’ajustement des doses de chimiothérapie ou la mise en place de soutiens nutritionnels adaptés.
  • Un suivi régulier à chaque consultation, afin d’ajuster la prise en charge en fonction de l’évolution et de prendre en compte les facteurs aggravants fréquents : troubles du goût, sécheresse buccale, douleurs, difficultés de mastication ou de déglutition, fatigue, dépression, etc.
  • Un accompagnement spécialisé, grâce à l’expertise d’un diététicien ou d’un médecin nutritionniste (→ En savoir plus) qui peut proposer un plan nutritionnel personnalisé et soutenant.
  • La prescription de compléments nutritionnels oraux (CNO), ajustés aux besoins énergétiques et protéiques, mais aussi aux préférences du patient (textures, saveurs, arômes) pour en faciliter l'observance (→ En savoir plus).
  • Le recours, dans les formes sévères, à la nutrition artificielle — entérale ou parentérale (→ En savoir plus)

Un dépistage précoce et une prise en charge nutritionnelle adaptée contribuent à limiter les complications et préserver les chances de succès des traitements6. De nouveaux outils comme la télésurveillance permettent désormais de renforcer cette vigilance, en offrant aux équipes soignantes un suivi nutritionnel plus réactif, continu et personnalisé.

Resilience x NUTRICIA : unir nos expertises pour mieux accompagner les patients

Depuis 2024, NUTRICIA et Resilience associent leur savoir-faire pour répondre à un enjeu majeur en oncologie : la prise en charge de la dénutrition.

Ce partenariat s’appuie sur une conviction commune : le dépistage et le suivi nutritionnel doivent s’intégrer au cœur du parcours de soins des patients atteints de cancer, de manière personnalisée et continue.

Chacun apporte une expertise clé, au service d’une prise en charge globale :

  • NUTRICIA met ses 40 ans d’expertise en nutrition médicale au service des besoins nutritionnels des patients dénutris et présentant des altérations du goût, avec une gamme unique de CNO** dédiée aux patients atteints de cancer.
  • Resilience apporte son expertise en suivi digital et télésurveillance, grâce à une solution qui permet d'identifier et détecter précocement les symptômes et effets secondaires et de renforcer le lien entre patients et soignants*.

Ce partenariat met à disposition des professionnels de santé un dispositif complet, conçu pour renforcer la vigilance face au risque de dénutrition et apporter un soutien continu aux patients dans leur quotidien.

 

Un accompagnement concret et bénéfique face à la dénutrition

Le partenariat Resilience x NUTRICIA se traduit par des solutions pratiques, intégrées directement au parcours de soins, qui apportent un impact tangible pour les professionnels de santé comme pour les patients :

  • Pour les équipes soignantes : une interface numérique de télésurveillance* qui centralise le suivi des symptômes et des effets secondaires liés à la maladie et aux traitements, tout en intégrant l’évaluation de l’état nutritionnel des patients en temps réel. Résultat :un suivi nutritionnel plus simple, proactif et pleinement intégré à la pratique clinique.
  • Pour les patients : un suivi enrichi grâce à des outils numériques pour structurer la prise des compléments nutritionnels oraux (à l’aide d’un pilulier numérique) et à des contenus pédagogiques pour les soutenir en complément de l'accompagnement de leur équipe soignante. Résultat : une meilleure qualité de vie10, avec une prise en charge personnalisée et mieux intégrée à leur quotidien.

 

La prise en charge nutritionnelle est une dimension essentielle en oncologie, encore trop souvent sous-estimée. Avec ce partenariat, Resilience et NUTRICIA montrent qu’il est possible d’allier expertise en nutrition médicale et innovation numérique en oncologie pour renforcer le dépistage, le suivi et l’accompagnement des patients. Au-delà de la nutrition, cette collaboration illustre une volonté plus large : intégrer de nouveaux leviers numériques et thérapeutiques pour soutenir, étape après étape, le parcours de soins en cancérologie.

Sources

  1. Ryan AM, et al. (2019). Nutrition, 67-68:110539. Arends J, et al. (2023). Critical Reviews in Oncology/Hematology,185:103965.
  2. Bossi P, Arends J, Baracos V, Caccialanza R, Calder PC, Schueren MVD, Zagonel V. (2022). Malnutrition management in oncology: An expert view on     controversial issues and future perspectives. Frontiers in Nutrition, 9:958430.
  3. Muscaritoli M, et al. (2019). Prevalence of malnutrition in patients at first medical oncology visit: The PreMiO study. Journal of Cachexia, Sarcopenia and Muscle, 10(3), 517-525.
  4. Zhang X, et al. (2019). Association between nutritional status and survival in older adults with cancer: A systematic review and meta-analysis. Journal of Geriatric Oncology, 10(6), 874-883.
  5. Prado CM, et al. (2016). Sarcopenia and cachexia in the era of obesity: Clinical and nutritional impact. Proceedings of the Nutrition Society, 75(2), 188-198.
  6. National Cancer Institute (NCI). (2025). Nutrition in Cancer Care (PDQ®) – Health Professional Version.
  7. Kim, D. H., Nutritional Support Team. (2019). Nutritional issues in patients with cancer. Korean Journal of Clinical Oncology, 15(2), 61–68.
  8. Vitaloni M, Fabbro E, Zanini B. (2022). The impact of nutrition on the lives of patients with digestive cancers: a narrative review. Supportive Care in Cancer,     30(12), 10129-10138.
  9. Delsoglio M, Genton L, Pichard C. (2025). High-protein oral nutritional supplement use in patients with cancer: prevalence, determinants, and clinical implications. Frontiers in Nutrition, 12:1654637.
  10. Basch E, Deal AM, Dueck AC, et al. (2016). Symptom monitoring with patient-reported outcomes during routine cancer treatment: A randomized controlled trial. Journal of Clinical Oncology, 34(6), 557-565.

* Resilience MD- 24 avenue Victor Hugo 64200 Biarritz - bonjour@resilience.care La solution Resilience comprend le module de télésurveillance Resilience PRO, indiqué pour le suivi de patients atteints de cancer, en permettant la surveillance des évènements indésirables afin de décider de la nécessité d'adapter la prise en charge du patient. Ce dispositif médical de classe IIa est un produit de santé réglementé qui porte, au titre de cette réglementation, le marquage CE 0459. Fabriqué par Resilience MD,Resilience PRO est un dispositif médical remboursé par l'Assurance Maladie. Lire attentivement la notice. Version 1, 26/09/2025. Resilience, RCS de Paris sous le numéro 893 834 713

COURRIER RÉSERVÉ ÀL’USAGE EXCLUSIF DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ

** Les produitsFortimel sont des denrées alimentaires destinées à des fins médicales spécialeshyperénergétiques pour les besoins nutritionnels en cas de dénutrition. Àutiliser sous contrôle médical.

250931 - Octobre2025

NUTRICIA NutritionClinique - RCS NANTERRE 451229306

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American Society of Clinical Oncology (ASCO), 2025
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Charge symptomatique, qualité de vie (QoL), caractéristiques sociales et comportementales chez les jeunes patients (<40 ans) atteints de cancer : une cohorte prospective de 7323 patients répartis sur 110 sites en France et en Belgique.

Auteurs

Kaissa Ouali1, Christophe Massard1, Antoine Hollebecque1, Yohann Loriot1, Aurélien Marabelle1, Capucine Baldini1, Ivan Panico2, Younes Youssfi2, Arlindo Ferreira2, Alexandre Yazigi2, Charles Ferté2, Fabrice Barlesi3, Fabrice André3,4, Maria Alice Franzoi3,5

Affiliation

1. Gustave Roussy, Drug Development Department (DITEP), Villejuif, France; 2.Resilience Care, Paris, France; 3.Gustave Roussy Institute, Villejuif, France; 4.Gustave Roussy, INSERM U981, Université Paris-Saclay, IHU-National PRecISion Medicine Center in Oncology, Villejuif, France; 5.Cancer Survivorship Program, INSERM Unit 981, Gustave Roussy, Villejuif, France.

Introduction

Le cancer chez les personnes de moins de 40 ans est en train de devenir un problème majeur de santé publique. Ces patients présentent des comportements de santé uniques, distincts de ceux observés chez les populations plus âgées. En parallèle, ils doivent souvent faire face à des défis physiques, psychosociaux et socio-économiques spécifiques, susceptibles d’influencer les résultats cliniques.


Pourtant, ces aspects sont souvent sous-estimés dans les soins standards. Les solutions de santé numérique, et en particulier la télésurveillance, offrent une opportunité de combler ces lacunes en permettant une évaluation continue, systématique et normalisée, et un suivi plus personnalisé.

Cette étude présentée à l’ASCO 2025 explore les comportements de santé de ces jeunes patients, leur impact sur la charge symptomatique perçue, ainsi que leur adhérence à la télésurveillance.

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Resilience et Bristol Myers Squibb annoncent leur partenariat
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Cette collaboration vise à développer et déployer un programme spécifique pour les patients traités par thérapie cellulaire CAR-T, afin d’améliorer leur parcours de soins et leur qualité de vie et de faciliter le quotidien des professionnels de santé.

Resilience et Bristol Myers Squibb unissent leurs expertises pour améliorer le parcours de soins des patients traités par cellules CAR-T

La collaboration entre Resilience et Bristol Myers Squibb (BMS) vise à améliorer l’expérience, l’éducation et la qualité de vie des patients en onco-hématologie traités par thérapies cellulaires CAR-T, tout en facilitant le quotidien des professionnels de santé. Les deux sociétés associent leurs savoir-faire pour construire et déployer un programme spécifique aux thérapies cellulaires afin d’accompagner les patients tout au long de leur parcours de soins.

Une approche spécifique pour améliorer l’expérience des patients et des soignants

L’objectif est de développer et déployer un programme spécifique pour les patients traités par cellules CAR-T. Intégré à la solution de télésurveillance de Resilience, celui-ci comprendra des informations adaptées pour se préparer au traitement, mieux comprendre ses effets secondaires et apprendre à les gérer au quotidien. Il inclura également des questionnaires spécifiques administrés à des moments précis du parcours CAR-T, destinés à surveiller l'apparition de symptômes clés, tels que le syndrome de relargage cytokinique (CRS), les toxicités neurologiques et le risque infectieux. Ces questionnaires permettront de déclencher des alertes appropriées, facilitant ainsi une prise en charge rapide et adaptée en fonction des symptômes rapportés par les patients. Cette approche globale a pour but d’améliorer la compréhension et l’expérience des patients, de favoriser leur adhésion au traitement et d’améliorer leur qualité de vie.

Permettre au plus grand nombre de patients de bénéficier de traitements innovants

La thérapie CAR-T représente une innovation majeure dans le traitement des cancers en hématologie. Cependant, elle peut provoquer des effets indésirables sévères à court terme, nécessitant une hospitalisation, qui peut avoir une durée variable, et un suivi à long terme des patients. Administrer ce traitement innovant constitue également un défi en termes de ressources humaines, d’organisation et de logistique pour les établissements de santé (identification des patients éligibles ; coordination entre les services concernés mais aussi entre les hôpitaux, les centres habilités et le laboratoire ; hospitalisations des patients post administration).

La télésurveillance médicale est quant à elle une solution innovante, remboursée par l’Assurance Maladie, pouvant permettre de fluidifier et d’optimiser les parcours de soins en hématologie. En rendant possible l’identification précoce, depuis le domicile des patients, des symptômes de la maladie et des traitements, et leur prise en charge anticipée, elle permet de diminuer les toxicités sévères liés aux effets indésirables (1-3). Elle entraîne ainsi une réduction du recours aux urgences et de la durée d’hospitalisation des patients (1-4). Ces impacts directs de la télésurveillance permettent aux patients de connaître moins d’arrêt de leur traitement et donc une meilleure exposition à celui-ci (1), conduisant à l’allongement de leur survie globale (1-2) et à une amélioration de leur qualité de vie (1). La télésurveillance peut ainsi également contribuer à libérer du temps médical et la capacité d’accueil des établissements hospitaliers.

En associant l’expertise de BMS sur la thérapie cellulaire CAR-T et le savoir-faire de Resilience sur le déploiement en routine de la télésurveillance, les deux sociétés souhaitent ainsi répondre à un enjeu majeur à travers le développement de ce programme : fluidifier les parcours de soins en optimisant les ressources nécessaires à la prise en charge de ces thérapies innovantes afin de permettre à un maximum de patients d’en bénéficier.

Un partenariat en plusieurs phases

La première étape du partenariat est une phase d’exploration et de développement du projet sur six mois, en collaboration avec des professionnels de santé, des experts et des associations de patients en hématologie. La deuxième étape consistera à déployer, à partir de septembre 2025, le projet en routine dans les premiers établissements de santé et à en mesurer l’impact sur l’organisation des établissements de santé et sur la qualité de vie des patients, grâce aux données vie réelle.

Cette collaboration s’inscrit parfaitement dans la mission de Resilience, dont la volonté est de permettre à chaque patient de bénéficier d’une médecine personnalisée, et lui permet de renforcer son approche spécifique du parcours de soins.

Sources : 1. Basch, JCO 2017 ; 2. Basch et al, JAMA 2022 ; 3. Mir et al, 2020 ; 4. Patt, JCO Clin Informatics 2023

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American Society of Clinical Oncology (ASCO), 2025
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Charge symptomatique, qualité de vie (QoL), caractéristiques sociales et comportementales chez les jeunes patients (<40 ans) atteints de cancer : une cohorte prospective de 7323 patients répartis sur 110 sites en France et en Belgique.

Auteurs

Kaissa Ouali1, Christophe Massard1, Antoine Hollebecque1, Yohann Loriot1, Aurélien Marabelle1, Capucine Baldini1, Ivan Panico2, Younes Youssfi2, Arlindo Ferreira2, Alexandre Yazigi2, Charles Ferté2, Fabrice Barlesi3, Fabrice André3,4, Maria Alice Franzoi3,5

Affiliation

1. Gustave Roussy, Drug Development Department (DITEP), Villejuif, France; 2.Resilience Care, Paris, France; 3.Gustave Roussy Institute, Villejuif, France; 4.Gustave Roussy, INSERM U981, Université Paris-Saclay, IHU-National PRecISion Medicine Center in Oncology, Villejuif, France; 5.Cancer Survivorship Program, INSERM Unit 981, Gustave Roussy, Villejuif, France.

Introduction

Le cancer chez les personnes de moins de 40 ans est en train de devenir un problème majeur de santé publique. Ces patients présentent des comportements de santé uniques, distincts de ceux observés chez les populations plus âgées. En parallèle, ils doivent souvent faire face à des défis physiques, psychosociaux et socio-économiques spécifiques, susceptibles d’influencer les résultats cliniques.


Pourtant, ces aspects sont souvent sous-estimés dans les soins standards. Les solutions de santé numérique, et en particulier la télésurveillance, offrent une opportunité de combler ces lacunes en permettant une évaluation continue, systématique et normalisée, et un suivi plus personnalisé.

Cette étude présentée à l’ASCO 2025 explore les comportements de santé de ces jeunes patients, leur impact sur la charge symptomatique perçue, ainsi que leur adhérence à la télésurveillance.

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Les directives anticipées : comment accompagner les patients ?
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Les directives anticipées permettent à une personne de consigner ses volontés pour sa prise en charge médicale, au cas où elle ne pourrait plus s’exprimer. Comment peut-on accompagner le dialogue sur ce sujet avec ses patients ?

Les directives anticipées représentent la possibilité pour toute personne, en situation de maladie ou en bonne santé, d’indiquer ce qu’elle souhaiterait en termes de prise en charge médicale, dans l’éventualité où elle ne serait plus en capacité de s’exprimer. Dans quel contexte peut-on être amené à se saisir de ce droit ? Sur quels éléments s’appuyer pour rédiger ses directives anticipées ?

1. Que sont les directives anticipées ?

Les directives anticipées sont un dispositif juridique promulgué par la loi du 22 avril 2005 et renforcé par la loi du 2 février 2016, dite loi Claeys-Leonetti. Ce droit s’inscrit dans la lignée du mouvement des droits des malades. Il s’agit d’un droit positif, ce qui signifie que nul n’est dans l’obligation de rédiger des directives anticipées. En revanche, toute personne majeure peut exercer ce droit.

Ce droit à rédiger des directives anticipées vise à permettre à toute personne de faire connaître sa volonté en matière de prise en charge médicale, particulièrement en fin de vie. Les directives anticipées sont sans limite de validité et opposables au médecin (c’est-à-dire qu’elles s’imposent au médecin), sauf si elles apparaissent manifestement inappropriées. Elles peuvent être modifiées ou révoquées à tout moment par la personne qui les a rédigées.

L’objectif de ce droit à rédiger des directives anticipées est de donner au corps médical des éléments qui lui permettront de prendre des décisions en accord avec la volonté de la personne, notamment dans son accompagnement de fin de vie. Il est important de noter que, dans toutes les situations, la parole du patient prime. Ce n’est pas parce que l’on a écrit des directives anticipées que la personne ne sera pas écoutée. Tant qu’elle peut s’exprimer, c’est sa voix seule qui compte.

2. Comment rédiger ses directives anticipées ?

Les directives anticipées peuvent être rédigées sur papier libre ou bien sur un formulaire existant. La Haute Autorité de Santé, certains établissements de soins ainsi que des associations proposent des formulaires. Dans tous les cas, elles doivent être datées et signées. Le document peut être conservé dans « Mon Espace Santé », il peut être partagé avec les équipes soignantes et le médecin traitant.

Au-delà de sa formalisation par écrit, ce droit a vocation à permettre à tout citoyen de réfléchir à l’étendue de la prise en charge médicale qu’il souhaite en fin de vie. Concrètement, il vise à pouvoir se poser des questions. À titre d’exemple, les questions indiquées ci-dessous peuvent servir de points d’appui pour réfléchir à ce que l’on souhaite ou, au contraire, ne souhaite pas.

  • Jusqu’où suis-je prêt à aller dans les traitements ?
  • Quelles sont mes limites ?
  • Ai-je un curseur qui me permet de fixer le cadre de ma prise en charge médicale si je ne peux pas la verbaliser moi-même ?

Une personne peut, par exemple, indiquer qu’elle souhaite ne pas être prise en charge en réanimation en phase terminale d’une maladie. Une autre personne peut indiquer qu’elle souhaite que les traitements soient limités si elle est hospitalisée et dans une situation où elle n’est plus en capacité de communiquer avec ses proches.

Il peut être utile d’échanger avec d’autres personnes sur ces questions qui ne sont pas toujours aisées à aborder. Certains privilégient une discussion avec des membres de leur famille, d’autres avec des amis. Il est aussi possible d’échanger avec son médecin traitant, un médecin hospitalier, un infirmier, ou encore une association de patients.

3. Directives anticipées : comment ouvrir et nourrir un dialogue ?

La possibilité d’établir des directives anticipées peut servir à ouvrir un dialogue entre un malade et son médecin, ou un autre professionnel de santé, dialogue qui sera alimenté tout au long du parcours de soins. Les professionnels peuvent ainsi indiquer aux patients que la discussion est possible, si et quand ils s’en sentent capables.

S’ils veulent aborder leurs craintes, leurs angoisses par rapport à l’évolution de la maladie et de leur prise en charge, la porte est ouverte pour en discuter, et pour échanger à nouveau à une autre étape du parcours de soins. Pour toute personne, c’est un processus qui vise à partager ses souhaits, ses critères de qualité de vie, ses choix de prise en charge (en termes de lieu, de limitation de traitement, etc.). Qu’ils soient formalisés sous forme de directives anticipées ou pas, l’important est d’offrir la possibilité à toute personne soignée d’évoquer ces sujets.

Le dispositif de directives anticipées s’articule à celui de la personne de confiance. Ils peuvent être complémentaires, l’un ou l’autre peut être préféré. Pour les patients qui ont choisi une personne de confiance, partager ses directives anticipées permet à celle-ci de pouvoir les relayer auprès des équipes médicales le cas échéant.

Sources

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Obstination déraisonnable : enjeux et perspectives
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L’obstination déraisonnable, parfois nommée acharnement thérapeutique, définit les traitements qui n’apportent plus de bénéfice médical aux patients. En pratique clinique, comment identifier l’obstination déraisonnable ? Comment aborder le sujet avec les patients ?

L’obstination déraisonnable est un terme qui a été introduit dans la loi de 2005 sur les droits des malades. Il englobe les pratiques médicales qui sont considérées, à un moment du parcours de soins, comme n’apportant pas ou plus de bénéfice au patient. À ce titre, la loi interdit l’obstination déraisonnable. C’est un élément clé dans l’arsenal des droits des malades. Mais de quoi parle-t-on exactement ? Qu’est-ce que l’obstination déraisonnable ? Comment est-ce différent de l’acharnement thérapeutique, terme utilisé plus fréquemment par les patients et les professionnels de santé ?

1. Qu’est-ce que l’obstination déraisonnable ?

La loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie définit l’obstination déraisonnable de la manière suivante : les traitements impliquent une obstination déraisonnable « lorsqu’ils apparaissent inutiles, disproportionnés ou lorsqu’ils n’ont d’autre effet que le seul maintien artificiel de la vie. » En d’autres termes, il s’agit de réfléchir et de s’accorder sur une limite à ne pas dépasser pour prendre une décision médicale. Tel ou tel traitement est-il utile ? Va-t-il apporter un bénéfice médical à la personne ? Ou, à l’inverse, risque-t-il de générer une souffrance qui ne sera pas compensée par une amélioration de l’état du patient ?

Il est à noter que l’obstination déraisonnable a remplacé le terme d’acharnement thérapeutique dans la loi et dans le code de santé publique. Ce changement marque un élargissement de l’ensemble des éléments pris en compte. Pour qualifier l’obstination déraisonnable, il n’est plus question de s’appuyer exclusivement sur les données médicales mais aussi sur les souhaits du patient. L’appréciation de la volonté du patient, ou des personnes qui peuvent rapporter sa parole, est importante et a été soulignée à plusieurs reprises par le Conseil d’Etat.

Il n’existe pas de règles spécifiques pour déterminer une situation d’obstination déraisonnable. Chaque situation est unique. La loi propose un cadre, il s’agit de l’interpréter en se basant sur des données médicales d’une part, de la volonté du patient d’autre part.

2. Quand parle-t-on d’obstination déraisonnable en cancérologie ?

En cancérologie, la difficulté est souvent de déterminer à quel moment d’un parcours de soins on entre dans une zone d’obstination déraisonnable. À partir de quand peut-on ou doit-on parler de disproportion, de traitements inutiles ?

Les parcours en oncologie et hématologie sont de plus en plus personnalisés, les possibilités de traitement augmentent avec l’arrivée de nouvelles molécules. Pour certains de ces traitements, les effets secondaires sont nouveaux, pas toujours aisés à anticiper ou à juguler.

Dans cette perspective, le caractère disproportionné est difficile à établir à un instant T. Des études montrent le glissement qui peut s’opérer au fil du temps et des parcours vers des situations d’obstination déraisonnable. La bascule peut se faire progressivement et être difficilement perceptible, aussi bien pour les équipes soignantes que pour les patients.

L’enjeu est de trouver des mécanismes pour mieux identifier les facteurs et les moments de glissement vers l’obstination déraisonnable. Les échanges réguliers entre le médecin et son patient sur les objectifs de traitement, les souhaits du patient, ses considérations en termes de qualité de vie, peuvent être des appuis pour s’interroger ensemble sur ce qui est attendu des traitements et sur les limites que l’on veut éventuellement se donner.

Sources

  • Loi n° 2005-370 du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie - https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000446240/
  • Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie (2022) Fin de vie : S’informer pour agir. Document à destination du grand public, Paris : CNSPFV.
  • Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie (2020) Penser ensemble l’obstination déraisonnable. Les Cahiers du CNSPFV, Paris : CNSPFV.
  • Schneidermann, L et al. (1990) Medical futility: its meaning and ethical implications, Annals of Internal Medicine, Vol. 112, no.12: 949-954.
  • Temel, JS et al. (2018) Keeping expectations in check with immune checkpoint inhibitors, JCO, Vol. 36, no.17: 1654-1657.

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Étude de la faisabilité d'un système de télésurveillance médicale en hématologie
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Découvrez les résultats d’une étude menée sur 476 patients télésurveillés en France, présentée par le Dr Sophie Bernard (Hématologue au CH de la Côte Basque) lors du salon SFH.

Auteurs

J. Gay (1) ; S. Bernard (2) ; JB. Robin (1) ; K. Le Dû (3) ; A. Perrot (4) ; M. Autheman (5) ; A. Yazigi (5) ; C. Ferté (5) ; C. Araujo (6) ; S. Amorim (7) ; A. Morel (8)

Affiliation

(1) Hématologie, C .H. de la C ôte Basque, Bayonne; (2) Hématologie, C H de la côte basque, Bayonne; (3) Hématologie, Hôpital Privé du C onfluent, Nantes; (4) Hématologie, Oncopole, Toulouse; (5) Industriel, Resilience, Paris; (6) Hématologie, Clinique Belharra - Ramsay Santé, Bayonne; (7) Hématologie et thérapie cellulaire, Hôpital Saint Vincent de Paul, Lille; (8) Hématologie, Hôpital privé d'Antony - Ramsay Santé, Antony

Introduction

La télésurveillance médicale via electronic Patient-Reported Outcomes (ePROs) offre une opportunité unique de détecter précocement les symptômes rencontrés par les patients sous traitement anticancéreux et permet une prise en charge
proactive.

La télésurveillance en oncologie a démontré son efficacité dans la réduction de la morbidité et l'amélioration de la qualité de vie à travers plusieurs essais randomisés de phase III. Par conséquent, l’ European Society for Medical
Oncology (ESMO) a recommandé son utilisation en routine clinique depuis 2022. Cependant, la mise en œuvre et le niveau d’adhésion des patients et des soignants à la télésurveillance médicale en onco-hématologie restent méconnus.

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Les outils d'ePROs au service des essais précoces : quels impacts et perspectives ?
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Gestion des toxicités long terme, définition des Doses Limitantes Toxiques, détection des effets secondaires : quel rôle peuvent jouer les outils d'ePROs dans le cadre des essais précoces ?

Longtemps focalisés sur la détermination des Doses Limitantes Toxiques (DLT) sur une courte période, les essais cliniques précoces tendent désormais à intégrer une approche plus globale et continue de la toxicité des traitements.

Dans ce contexte, les outils d’ePROs (electronic Patient-Reported Outcomes) s’imposent comme de précieux alliés. En recueillant directement auprès des patients des données sur leur tolérance aux traitements, ces outils permettent notamment de caractériser les effets secondaires jusqu’alors non détectés ou sous-estimés 1-3 et peuvent contribuer à redéfinir les Doses Limitantes Toxiques (DLT), faisant ainsi évoluer la prise en charge globale des patients.

Le Pr Christophe Massard, oncologue médical, chef du Département de l’Innovation Thérapeutique et des Essais Précoces (DITEP) à Gustave Roussy et Professeur des universités à Paris Saclay nous livre son éclairage dans cette interview issue de notre conférence « L’innovation digitale au service de la recherche clinique en oncologie ». Merci à lui de nous avoir partagé sa réflexion sur le sujet.

 

Aujourd’hui, l’utilisation des PROs et des outils d’ePROS (electronic Patient-Reported Outcomes) dans le cadre des essais cliniques de phase I et II reste rare. Cela est amené à évoluer. Pourquoi ? 

Jusqu’alors, les phases I et II étaient très focalisées sur ce que l’on appelle les Doses Limitantes Toxiques (DLT), enregistrées durant les premiers jours et les premières semaines d’administration d’un médicament. Depuis une petite dizaine d’années, les mentalités évoluent : on adopte peu à peu une approche différente de la toxicité. Il y a une vraie prise de conscience sur la nécessité d’enregistrer la toxicité des médicaments sur le long terme.

Cela est notamment dû à l’apparition des thérapies ciblées, qui ont radicalement changé le pronostic de nombreux patients. Et si les médicaments administrés dans le cadre de ces thérapies donnent peu de DLT, ils impliquent beaucoup de toxicités tardives. Le recours à l’immunothérapie a également fait bouger les lignes : il s’agit de traitements dont les toxicités peuvent être décalées dans le temps. En effet, un certain nombre de papiers mettent aujourd’hui en lumière l’apparition de toxicités graves dans le temps : plus de la moitié d’entre elles apparaissent après le 1er cycle.

 

Par ailleurs, la Food and Drug Administration (FDA) a récemment demandé l’intégration du Design Optimus pour les phases I des essais cliniques afin d’optimiser les doses prescrites aux patients sans attendre la phase II ou III d’un essai. De fait, la plupart des phases I réalisées aujourd’hui testent plusieurs niveaux de doses, en fonction de différents profils de toxicités.

Aujourd’hui, la façon dont on aborde la phase I est donc en train d’évoluer. L’un des enjeux étant - notamment via les extensions de cohortes - de parvenir à mieux définir la dose optimale. Les données PROs ont à ce titre un vrai rôle à jouer dans le cadre des phases I : leur exploitation peut contribuer à définir le type de dose recommandée pour les phases II et III d’un essai. Cela permettrait notamment d’éviter certains échecs de médicaments en phase III, dûs à une mauvaise définition de la dose optimale.

Quels sont les bénéfices offerts par les PROs et les outils d’ePROS pour les phases I et II des essais cliniques ?

L’utilisation des PROs et des outils d’ePROs au cours des phases I et II présente trois avantages majeurs. Tout d’abord, elle permettrait de gagner en précision, de mieux définir la Dose Limitante Toxique (DLT) et la dose recommandée.

Par ailleurs, les publications démontrent le fait que les cliniciens ont tendance à sous-estimer un certain nombre d'effets secondaires, en particulier certains effets secondaires digestifs, cognitifs ou liés à la vie sexuelle. Or, l’utilisation des PROs et des outils d’ePROs permettrait de mettre en évidence des effets secondaires jusqu’alors non détectés ou sous-estimés 1-3. Il arrive en effet régulièrement que l’on approuve des médicaments et que l’on constate des effets secondaires a posteriori en vie réelle, tels que des hypothyroïdies sous-tutente, ou certaines pneumopathies.

 

Enfin, dans le cadre de leur suivi classique, les patients sont généralement vus toutes les semaines, voire tous les 15 jours ou tous les mois et ne reportent pas systématiquement tous leurs effets secondaires. Le bénéfice potentiel des outils d’ePROs est de pouvoir capter en temps réel des signaux faibles de quelque chose qui pourrait apparaître, pour mieux prendre en charge la toxicité chez le patient.

 

 

Dans quelles mesures le recours aux outils d’ePROs s’inscrit-il dans une logique de changement d’approche des différentes phases des essais cliniques ?

Jusqu’alors, il y avait une nette séparation entre les phases I, II et III des essais cliniques. Désormais, notre enjeu est d’adopter une logique de continuum, dans la lignée du Design Optimus. Et ce, afin de mieux définir, durant tout le développement du médicament, la dose qui sera administrée aux patients au cours de la phase III ou pendant la vie réelle. Cela implique de tenir compte de toutes les données collectées en phase I, II et III, et de les utiliser pour définir la dose optimale pour les patients.

 

On se rend compte aujourd'hui que l’on était resté sur des schémas liés à la chimiothérapie classique. Aujourd’hui, avec les nouvelles chimiothérapies et notamment ce que l'on appelle les anticorps couplés, d’autres effets secondaires apparaissent. Je suis persuadé que les outils d’ePROs vont nous permettre de mieux définir les doses de ces nouveaux médicaments.

Pour imager mon propos, ne pas y recourir reviendrait à circuler sur une départementale à bord d’une Formule 1 : aujourd’hui, les nouveaux médicaments dont nous disposons sont nos Formule 1. Pour en avoir le plein bénéfice, il faut rouler sur un circuit adapté : il est nécessaire de disposer d’outils qui nous permettent de mieux définir, caractériser et suivre les effets secondaires des patients qui bénéficient de ces nouveaux médicaments.

 

 

Finalement, l’enjeu essentiel des PROs et des outils d’ePROs réside donc dans leur capacité à contribuer à l’optimisation des doses administrés aux patients ?

Exactement. L’idée n’est pas de définir la dose la plus forte, mais plutôt d’identifier une dose optimisée suivant le médicament utilisé et son mode d’action. On s’aperçoit aujourd’hui de la nécessité de recourir à différents schémas de traitement 4,5 et notamment à des traitements intermittents administrés à forte dose sur quelques jours. Ce sont entre autres ces schémas de traitement que les outils d’ePROs vont nous permettre de modéliser.

 

Vous évoquiez la nécessité de mieux suivre et enregistrer la toxicité des médicaments. Dans quelles mesures les outils d’ePROs peuvent-ils contribuer à mieux détecter et définir les toxicités tardives ?

Jusqu’alors, les essais de phase I s’appuyaient sur le premier, voire le deuxième mois de traitement. Or, depuis dix ans, il a été démontré que les effets secondaires provenant des grades I et II - qui ne sont pas nécessairement des effets de toxicités sévères - s’accumulent et deviennent au cours du temps de plus en plus impactants pour le patient 6,7. L’usage des outils d’ePROs peut nous permettre d’avoir une image plus complète de ces effets de toxicité.

Par ailleurs, il y a clairement des domaines de la vie des patients qui étaient peu interrogés par les cliniciens et par les patients eux-mêmes (vie sexuelle, troubles cutanés et digestifs, etc.).

Et, au-delà de ces effets secondaires directement liés aux médicaments, il y a aussi tout ce qui a trait à la santé mentale et notamment l’apparition de dépression chez les patients atteints de cancer, qui font désormais partie intégrante de la prise en charge des patients. Ces effets, considérés comme annexes, étaient jusqu’alors peu reportés dans les essais cliniques. Via les outils d’ePROs, ils peuvent être décelés et pris en considération.

 

 

Au-delà des toxicités tardives, les nouvelles toxicités peuvent-elles être détectées et mesurées à l’aide des outils d’ePROs ? 

Tout à fait. Je crois beaucoup au fait que les outils digitaux vont nous permettre d'enregistrer certains paramètres jusqu’alors invisibles ou que l’on ne parvenait pas à corréler aux traitements administrés.

Typiquement, certains médicaments comme les anticorps couplés donnent beaucoup de pneumopathies particulières, de toxicités oculaires ou de dysgueusies. Ces effets étaient probablement sous-estimés et mal codifiés dans les critères classiques identifiés. Ils vont sans doute pouvoir être mieux décrits grâce aux outils d’ePROs, via le traitement des données collectées au fil de temps. Un patient sous anticorps couplés qui fait une pneumopathie par exemple, a probablement été sujet à d’autres événements les semaines qui ont précédé la déclaration de cette pneumopathie.

Les outils d’ePROs collectés vont ainsi nous permettre de mieux suivre ces événements et ces effets. Le fait de pouvoir détecter ces événements en vie réelle est essentiel. Cela serait une aberration de ne pas capitaliser sur le potentiel de ces outils d’ePROs dans le cadre des essais cliniques, qui doivent constituer le meilleur standard pour les patients. En outre, cela va nous permettre de générer de nouvelles données pour accompagner le développement des médicaments.

 

 

Les outils d’ePROs, et notamment les outils de télésurveillance médicale permettent donc via les remontées d’informations, de disposer de tous les éléments pour suivre et surveiller les effets des médicaments sur les patients. Serait-il possible de se passer de ces outils pour accéder à un tel niveau de connaissance et de compréhension ?

Nous sommes en 2024, nous avons accès à ces outils et à d’autres applications qui nous permettent de mieux suivre les patients à domicile. Aujourd’hui, envisager l’utilisation de ces outils dès les essais précoces est essentiel. Nous avons les moyens de mieux définir les schémas de traitement pour intégrer quantité de données relatives aux effets secondaires, à la vie à domicile, à l’activité physique des patients : ce sont des informations importantes. Pouvoir intégrer tous ces éléments dès le début du développement des médicaments constitue selon moi un enjeu majeur dans les années à venir.

Pour poursuivre la réflexion, nous vous invitions à consulter notre livre blanc dédié à l’innovation digitale et à la recherche clinique en oncologie.

Sources

1. Janse van Rensburg HJ, Liu Z, Watson GA, Veitch ZW, Shepshelovich D, Spreafico A, Abdul Razak AR, Bedard PL, Siu LL, Minasian L, Hansen AR. A tailored phase I-specificpatient-reported outcome (PRO) survey to capture the patient experience of symptomatic adverse events. Br J Cancer. 2023 Sep;129(4):612-619. doi: 10.1038/s41416-023-02307-w.Epub 2023 Jul 7. PMID: 37419999; PMCID:PMC10421959.

2. Veitch ZW, Shepshelovich D, Gallagher C, Wang L, Abdul Razak AR, Spreafico A, Bedard PL,Siu LL, Minasian L, Hansen AR. Underreporting of Symptomatic Adverse Events inPhase I Clinical Trials. J Natl Cancer Inst. 2021 Aug 2;113(8):980-988. doi:10.1093/jnci/djab015. PMID: 33616650; PMCID:PMC8502480.

3. Watson GA, Veitch ZW, Shepshelovich D, Liu ZA, Spreafico A, Abdul Razak AR, Bedard PL, Siu LL, Minasian L, Hansen AR. Evaluation of the patient experience of symptomatic adverse events on Phase I clinical trials using PRO-CTCAE. Br J Cancer. 2022Nov;127(9):1629-1635. doi: 10.1038/s41416-022-01926-z. Epub 2022 Aug 25. PMID:36008705; PMCID: PMC9596492.

4. Araujo D, Greystoke A, Bates S, Bayle A, Calvo E, Castelo-Branco L, de Bono J, Drilon A, Garralda E, IvyP, Kholmanskikh O, Melero I, Pentheroudakis G, Petrie J, Plummer R, Ponce S, Postel-Vinay S, Siu L, Spreafico A, Stathis A, Steeghs N, Yap C, Yap TA, Ratain M, Seymour L. Oncology phase I trial design and conduct: time for a change -MDICT Guidelines 2022. Ann Oncol. 2023 Jan;34(1):48-60. doi:10.1016/j.annonc.2022.09.158. Epub 2022 Sep 29. PMID: 36182023.

5. Postel-Vinay S,Collette L, Paoletti X, Rizzo E, Massard C, Olmos D, Fowst C, Levy B, Mancini P, Lacombe D, Ivy P, Seymour L, Le Tourneau C, Siu LL, Kaye SB, Verweij J,Soria JC. Towards new methods for the determination of dose limiting toxicities and the assessment of the recommended dose for further studies of molecularly targeted agents--dose-Limiting Toxicity and Toxicity Assessment RecommendationGroup for Early Trials of Targeted therapies, an European Organisation forResearch and Treatment of Cancer-led study. Eur J Cancer. 2014 Aug; 50(12):2040-9. doi: 10.1016/j.ejca.2014.04.031. Epub 2014 May 28. PMID:24880774.

6. Postel-Vinay S. Redefining dose-limiting toxicity. Clin Adv Hematol Oncol. 2015 Feb;13(2):87-9. PMID:25774476.

7. Cassel JB, Del Fabbro E, Arkenau T, Higginson IJ, Hurst S, Jansen LA, Poklepovic A, Rid A, Rodón J, StrasserF, Miller FG. Phase I Cancer Trials and Palliative Care: Antagonism,Irrelevance, or Synergy? JPain Symptom Manage. 2016 Sep;52(3):437-45. doi:10.1016/j.jpainsymman.2016.02.014. Epub 2016 May 24. PMID: 27233136.

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L'innovation digitale au service de la recherche clinique en oncologie
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Les outils d'ePROS et les données qu'ils permettent de collecter constituent une ressource précieuse pour la recherche clinique, et ce, au cours de toutes les phases d'un essai clinique. Découvrez pourquoi et comment y recourir.

Grâce à la télésurveillance médicale et aux réponses des patients aux questionnaires qui leur sont adressés, les professionnels de santé accèdent désormais à des données ePROs (electronic Patient-Reported Outcomes) d’une grande précision, quantitatives et longitudinales.

Ces informations permettent d’adapter la prise en charge des patients et de contribuer à l’amélioration de leur qualité de vie. Mais le potentiel des ePROs va bien au-delà. Ces outils et les données qu’ils collectent représentent une ressource incontournable pour la recherche clinique, et ce, à chaque étape des essais cliniques.

Le Dr Nicolas Bertrand, le Pr Christophe Massard et le Dr Charles Ferté ont exploré ce sujet et partagent leur expertise sur l’impact des ePROs :

  • Pourquoi intégrer les outils d’ePROs dans les études de phase IV ?
  • Quelles perspectives offrent-ils dans le cadre des essais précoces ?
  • En quoi l’adhésion des patients à ces outils constitue-t-elle un atout majeur ?

Découvrez leur analyse dans ce livre blanc dédié à l’innovation digitale en oncologie.

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Soins oncologiques de support : que permet le digital ?
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Les soins de support constituent un pilier indispensable de la prise en charge du cancer. En compagnie de nos trois invités, découvrez le potentiel du digital et sa capacité à compléter la prise en charge physique proposée aux patients.

Offrir un accompagnement en soins de support aux personnes atteintes de cancer est un enjeu majeur pour les établissements de santé. Aujourd’hui, les solutions digitales constituent une voie innovante pour répondre à ce besoin et enrichir la prise en charge proposée aux patients.

En compagnie de nos invités, intéressons-nous aux soins de support digitaux en oncologie et tentons de répondre aux questions suivantes :

  • En quoi les soins de support sont-ils un pilier indispensable de la prise en charge du cancer ?
  • Quel rôle le digital peut-il jouer et comment les soins de support digitaux s’intègrent-ils dans les parcours de soins ? De quelle manière les professionnels de santé qui y recourent orientent-ils leurs patients ?
  • Comment le digital favorise-t-il l’accès à une offre holistique pour accompagner les patients tout au long du parcours et permet-il de les rendre acteurs de leur parcours de soins ?
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Télésurveillance : comment libérer le potentiel des données biomédicales ?
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Comment intégrer la télésurveillance au nouvel environnement numérique du Groupement Hospitalier de Territoire Saône-et-Loire Bresse Morvan et faire de la donnée biomédicale une ressource partagée de façon sécurisée, au bénéfice des patient.e.s et des soignant.e.s ?

Depuis février 2024, le CH William Morey recourt à la télésurveillance médicale en oncologie avec Resilience. Intégré au Groupement Hospitalier de Territoire (GHT) Saône-et-Loire Bresse Morvan, cet établissement pilote expérimente la nouvelle infrastructure numérique du GHT qui sera bientôt déployée au sein de ses établissements.  

Laurent Rathouis, ingénieur biomédical au sein de la Direction des Technologies de la Santé, de l’Innovation et de l’Ingénierie Biomédicale et Clinique, nous livre ici son précieux témoignage relatif à l’implémentation de la solution Resilience. De son intégration à son déploiement, il nous invite à découvrir la posture adoptée par le GHT en termes d’interopérabilité.

Conformité, sécurité, expérience utilisateur, mobilité, réutilisation des données de santé, agilité : l’interopérabilité est partout ! Découvrons quels sont les enjeux à adresser pour permettre le déploiement fluide d’une nouvelle solution à l’échelle d’un GHT, au regard du nouvel environnement numérique que le Groupe s’apprête à déployer.

En tant que chef de projet, quel est votre rôle et quelles sont vos missions dans le cadre de l’implémentation d’une solution telle que Resilience ?

Mon rôle consiste à coordonner le projet et à accompagner l’implémentation de l’outil. Cela nécessite d’avoir une vision globale et transversale du projet pour s’assurer que tout se déroule bien, à tous les niveaux.  

J’exerce une mission support : par conséquent, mon objectif premier dans le cadre de ce type de projet est de servir les intérêts des soignants. Ma priorité est donc d’identifier leurs besoins, et en parallèle de vérifier un certain nombre de prérequis. La première question que je me pose est la suivante : quel est le besoin médical identifié ? En l’occurrence, dans le cas de la télésurveillance médicale en oncologie, les médecins ont été moteurs : ce sont eux qui nous ont sollicités pour nous partager leur besoin.

Une fois ce besoin recensé, une veille technologique est réalisée pour étudier les différentes solutions disponibles sur le marché. Or, nous connaissions l’existence de Resilience et suivions l’activité de l’entreprise de près depuis début 2023. Nous savions que Resilience serait probablement la première solution de télésurveillance médicale à obtenir le remboursement. Auquel cas cela signifierait que le dispositif médical aurait été soumis à un certain nombre de contrôles en amont. Par conséquent, lorsque Resilience a obtenu l’avis favorable de la HAS pour l’inscription en nom de marque de sa solution sur la Liste des Activités de Télésurveillance Médicale (LATM), notre intérêt s’est confirmé.  

Une fois qu’une solution est présélectionnée, qui acte le fait d’y recourir ? Quels facteurs sont pris en compte ?  

La solution est présentée à ses potentiels utilisateurs afin qu’ils puissent l’étudier et s’assurer que celle-ci répond bien à leurs attentes. Dans le cadre d’un projet d’implémentation d’une solution de télésurveillance médicale, impliquer les équipes soignantes est indispensable : ils seront, avec les patients, les utilisateurs finaux de l’outil.

La solution proposée doit non seulement répondre à leurs besoins, mais également être facile à prendre en main. Une attention est également portée à la notion de mobilité : tout soignant doit pouvoir disposer de l’outil à la fois sur son poste, son téléphone et/ou sa tablette. De fait, nous travaillons en étroite collaboration avec les équipes métiers, que sont ici les équipes médicales, afin de s’assurer que ce nouveau service s’intègrera à leur quotidien dans une logique de simplification des usages. En effet, s’il est courant de recourir à une application pour un usage donné, cela n’est pas sans conséquence : peu à peu, applications et usages se démultiplient, identifiants et mots de passe aussi ! Envisager le recours à un nouvel outil, c’est aussi questionner son contexte et ses modalités d’utilisation pour s’inscrire autant que possible dans une démarche de convergence d’usages.  

En parallèle, nous nous assurons que la solution est sécurisée, qu’elle se conforme aux politiques de sécurité du GHT ainsi qu’aux réglementations en vigueur. À ce titre, le RSSI procède à une évaluation de la conformité et réalise un audit de sécurité. Se pose ensuite la question de l’interopérabilité.  

Comment la question de l’intéropérabilité a-t-elle été abordée dans le cadre de l’implémentation de la solution Resilience ?  

L’interopérabilité constitue un prérequis important : il s’agit d’évaluer la capacité de différents logiciels ou applications à communiquer entre eux, via la transmission, le partage et l’intégration d’informations, de façon sécurisée. Dans notre cas, cette question est abordée sous différents angles. Tout d’abord, l’outil choisi doit être interopérable avec nos autres outils métiers, et notamment CPage pour la partie identité patient, suivi, et facturation, et Easily pour le dossier patient. En outre, nous étudions également la capacité du nouveau service à s’interopérer avec notre concentrateur de données cliniques, actuellement en cours de déploiement.  

En tant que GHT, notre ambition aujourd’hui est de déployer des approches pérennes applicables à l’ensemble des établissements que nous couvrons. De fait, la question de l’interopérabilité s’inscrit pour nous dans un contexte plus large, au regard des travaux que nous menons pour bâtir notre infrastructure numérique, à l’échelle de plusieurs établissements. Envisager l’intégration de nouveaux outils dans un environnement commun à tous les établissements constitue un prérequis essentiel.  

Et, bien entendu, l’interopérabilité doit pouvoir être assurée dans le respect des politiques de sécurité à l’œuvre au sein du GHT.  

Vous évoquez la conduite de travaux relatifs à l’infrastructure numérique du GHT, pouvez-vous nous en dire davantage ?

Nous sommes en train de revoir notre infrastructure numérique de façon à sécuriser nos Systèmes d’Information (SI) et à structurer l'ensemble des données biomédicales recueillies, soit les données patients. À date, la création de flux pour faciliter le traitement des données et la mise en place d’un concentrateur de données cliniques par lequel tous les flux médicaux passeraient est en cours. Une fois le projet abouti, toutes les données de santé produites transiteront vers ce concentrateur et la présence de redondances permettra de sécuriser l'ensemble de l'infrastructure.

Pour le moment, beaucoup de choses ont pu être déployées et testées au sein du CH William Morey, notre établissement support. S’assurer que Resilience s’intègre bien au sein de ce nouvel environnement déployé à l’échelle de l’établissement était par conséquent primordial.

Pensez-vous que cette restructuration et cette réflexion relatives à l’intéropérabilité soient également à l’œuvre au sein d’autres établissements ou groupes d’établissements ?

Les enjeux que recouvre le sujet de l’interopérabilité sont multiples et le sujet peut être abordé différemment d’un établissement à l’autre. Pour autant, je ne pense pas que nous soyons les seuls à nous poser la question de l’interopérabilité en ces termes. Je ne crois pas me tromper en disant que l’infrastructure numérique de la majorité des établissements de santé français est en pleine mutation. Cette transformation est opérée pour des raisons de sécurité notamment, mais également par souci d’agilité.  

Une transition de cette envergure constitue une excellente opportunité pour les établissements de simplifier nombre d’opérations de traitement des données, faciliter l’usage des différents outils auxquels recourent les professionnels de santé… Mais aussi de libérer le potentiel des données biomédicales ! Les mutations à l’œuvre sont considérables et nécessitent un effort collectif important. Considérer et évaluer l’interopérabilité d’un nouvel outil au regard de sa nouvelle infrastructure et de son nouvel environnement en devenir permet de capitaliser sur cet effort tout en s'inscrivant dans une démarche pérenne.

À ce titre, nous ne sommes probablement pas les seuls à aborder la question de l’interopérabilité dans une perspective de refonte de l’infrastructure numérique : d’autres établissements et groupements hospitaliers sont sans aucun doute sensibles à cette approche.

En termes d’interopérabilité des données, qu’avez-vous pu mettre en place avec les équipes de Resilience ?  

En termes d’interopérabilité des données, notre objectif est de disposer de données structurées qui pourront être intégrées à nos systèmes. C’est tout l’objet du travail qui est mené avec Lifen notamment, partenaire de Resilience.  

Un espace tampon a tout d’abord été créé pour permettre des interactions avec notre Gestion Administrative du Malade (GAM) CPage. Deux connecteurs ont ensuite été mis en place pour permettre la création de deux flux :  

  • Le flux ADT (Admission Discharge, Transfer), qui nous permet de relayer les informations relatives à l’identité patient auprès de Resilience, tels que des éléments portant sur les admissions, les sorties et les transferts des patients. Ce flux permet ainsi le partage d’informations précieuses relatives aux parcours des patients, et utiles dans le cadre de l’inclusion des patients à la télésurveillance médicale. La mise en place de ce flux s’est révélée assez simple puisque nous avions d’ores et déjà adopté une politique qui visait à créer un IPP (Identifiant Permanent du Patient) commun à l’ensemble du GHT.
  • Le flux ORU (Observation, Result, Unsolicited), qui permet à Resilience de nous transmettre les rapports et suivis patients qui transitent via notre EAI (Enterprise Application Integration) biomédical pour ensuite être renvoyés vers notre concentrateur de données cliniques. À date, la mise en place de ce flux est en phase de test.
Fonctionnement des connecteurs

Pour mener à bien l’implémentation de la solution et mettre en place l’interopérabilité, un planning a été mis en place par les équipes de Resilience en concertation avec les nôtres. Nous avons été très bien accompagnés sur toute la gestion de projet : notre référent projet Resilience est venu en immersion au sein de l’établissement. Les équipes se sont senties accompagnées et il est évident que cela contribue à la réussite de ce type de projet.  

Pour le moment, nous n’avons pas rencontré de difficultés particulières dans la mise en place de l’interopérabilité avec la solution. L’accompagnement dont nous avons bénéficié de la part des équipes a permis une implémentation rapide et efficace et tout se déroule parfaitement bien jusqu’ici. Nous avons hâte de poursuivre ces travaux pour mettre en place le flux ORU et nous ne comptons pas nous arrêter en si bon chemin : notre objectif à terme est de pouvoir également automatiser la facturation.  

Au-delà de l’angle technique, la notion d’interopérabilité adresse également des enjeux qui impactent l’expérience utilisateur, dont la simplification des usages et la mobilité. Quel lien faites-vous entre l’interopérabilité et ces deux aspects ?

L’implémentation d’un nouveau service nécessite la mise en place de l’interopérabilité pour une multitude de raisons. L’expérience utilisateur proposée, et plus spécifiquement la capacité à simplifier les usages et permettre la mobilité des utilisateurs découlent de ce qui est mis en place du point de vue de l’interopérabilité. À l’échelle du GHT par exemple, nous recourons à un répertoire unique - en l’occurrence Active Directory - qui permettra le déploiement du SSO (Single Sign-On). Via la définition d’un profil utilisateur pour un environnement de travail donné et la mise en place d’une double authentification, l’utilisateur pourra prochainement s’identifier et se connecter de façon sécurisée, rapidement et simplement, à l’aide de sa Carte Professionnel de Santé (CPS), où qu’il soit et quel que soit le support sur lequel il se connecte.  

L’enjeu en termes d’interopérabilité est ici de permettre à l’utilisateur de disposer de l’outil et de toutes les fonctionnalités associées quel que soit son contexte de connexion. Cela implique le fait que la solution ait été pensée en amont pour être utilisée de cette manière d’un point de vue de l’expérience utilisateur. Et, bien entendu, que l’ensemble des prérequis et contraintes techniques relatifs à l’interopérabilité aient été traités, pour permettre de délivrer le service.

De fait, l’interopérabilité est une notion aux multiples facettes qui nous concerne tous, même si elle est invisibilisée pour la majeure partie des utilisateurs d’une solution. Pour autant, la disponibilité du service et la qualité du service offert aux utilisateurs finaux dépendent de la capacité des équipes informatiques à traiter la question de l’interopérabilité dans sa globalité. La difficulté majeure lorsqu’on intègre un nouveau service à son parc informatique est précisément celle-là : comment fournir un service aux utilisateurs finaux qui soit simple à l’usage, disponible en toutes circonstances ? Le tout, en respectant un impératif évident : se conformer aux politiques de conformité et de sécurité dont on dépend.  

Quel conseil donneriez-vous aux établissements de santé qui envisagent l’implémentation de la solution Resilience ?

La télésurveillance permet de créer du lien avec les patients, c’est une manière pour eux d’avoir un contact privilégié avec les médecins et les infirmières, et cela les sécurise. Par ailleurs, cela permet un maillage territorial qui est clairement nécessaire, d’autant plus lorsqu’on est implanté en zone rurale.

Bien entendu, se lancer implique d’être accompagné par une entreprise qui maîtrise le sujet. Monter une équipe pluridisciplinaire est une approche à privilégier pour mobiliser tous les interlocuteurs nécessaires à la bonne conduite du projet. Il est donc nécessaire de travailler en étroite collaboration avec les équipes médicales, mais également avec les équipes mobilisées sur l’aspect informatique et biomédical. Cela permet de s’assurer dans le même temps que la solution répond aux besoins métiers, qu’elle se conforme aux réglementations de sécurité et de conformité en vigueur, et qu’elle est interopérable avec l’environnement numérique de l’établissement.  

Une fois ces prérequis validés, le déploiement de la solution peut être effectué et relève somme toute, d’une conduite de projet tout à fait classique !

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De l'implémentation à l'usage de la télésurveillance médicale
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Interopérabilité, prise en main de l'outil, inclusion des patients, gestion des alertes : quel mode opératoire adopter pour faciliter le déploiement de la télésurveillance médicale et en faire un projet d'équipe ? Le Centre Hospitalier de Valenciennes témoigne.

En 2021, le Centre Hospitalier de Valenciennes décide de recourir à la télésurveillance médicale et de l’intégrer aux parcours de soins en oncologie au sein de l’hôpital de jour. L’adoption d'un outil de télésurveillance nécessite un réel accompagnement des équipes soignantes et la conduite du changement à mener est un enjeu majeur.

Pour faciliter l'implémentation et le déploiement de la solution et accompagner au mieux les différentes parties prenantes du projet, les défis identifiés sont les suivants :

  • Garantir l'intéropérabilité de la solution avec le Système Informatique Hospitalier (SIH)
  • Impliquer les équipes soignantes et favoriser leur adhésion au projet
  • Tenir compte du contexte organisationnel et du temps que chacun peut consacrer au déploiement de la solution
  • Faciliter la prise en main pour ses futurs utilisateurs

Découvrez dans cette étude de cas quel mode opératoire a été emprunté pour permettre le déploiement optimal de la télésurveillance médicale en routine.

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Comment libérer du temps dédié aux activités de télésurveillance ?
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Inclusion des patients, gestion des alertes : quelle organisation mettre en place pour consacrer du temps aux activités associées à la télésurveillance ? Catherine Guillemain, cadre de santé à la Polyclinique de Limoges nous livre son retour d'expérience.

Fin 2023, alors que la mise en place de la télésurveillance médicale à l’hôpital de jour de la Polyclinique de Limoges est initiée, Resilience obtient l’avis favorable de la Haute Autorité de Santé (HAS) pour l’inscription en nom de marque de son dispositif médical de classe IIa sur la Liste des Activités de Télésurveillance Médicale (LATM).

Le déploiement de la plateforme de télésurveillance médicale Resilience au sein de l’établissement s’accélère, et face à la croissance rapide de la file active de patients télésuivis, la nécessité de dégager du temps dédié émerge. La création d’un nouveau poste infirmier est alors envisagée. La mise en place de la facturation et du remboursement des actes de télésurveillance médicale permet à la direction de la Polyclinique de Limoges de financer la création de ce nouvel Équivalent Temps Plein (ETP) dédié au soin. Les infirmières ont ainsi la possibilité de dédier du temps aux activités associées à la télésurveillance, et notamment à l’inclusion des patients et à la gestion des alertes remontées dans la plateforme. 

Catherine Guillemain, Cadre de Santé à la Polyclinique de Limoges, a accepté de partager avec nous son retour d’expérience. Du déploiement de la télésurveillance à la mise en place d’une nouvelle organisation, elle revient avec nous sur les étapes clés du projet. Merci à elle pour son précieux témoignage !

La solution Resilience est mise en place au sein de l’hôpital de jour depuis octobre 2023. Quels étaient les enjeux identifiés au lancement du projet ?

À l’origine, la volonté de recourir à une solution de télésurveillance médicale émanait des médecins du service. Le déploiement de la solution Resilience a été envisagé dans un premier temps pour disposer de capacités de surveillance accrues et optimiser le suivi des patients. Par ailleurs, son adoption permettait de proposer aux patients une offre de soins plus étendue, plus complète.

Au lancement du projet, les médecins ont été les premiers interlocuteurs de Resilience. Ils ont piloté une première phase de test au cours de laquelle les infirmières ont été impliquées et ont pu tester la plateforme en parallèle de leurs activités de suivi classique des patients. 

Quelles problématiques ont été mises en lumière au cours du déploiement de la solution ? Comment y avez-vous répondu ?

Dès le lancement, les oncologues ont prescrit la télésurveillance à un grand nombre de patients de leur file active. Cela a mis en lumière la nécessité de cadrer davantage la démarche, de réfléchir à l’organisation que nous devions mettre en place pour porter le projet et déployer la solution sans surcharger les équipes. Il est apparu primordial de repenser globalement le déploiement de la solution à l’échelle du service pour qu’il opère dans les meilleures conditions possibles.

Nous avons mis en place des groupes de travail avec les infirmières et les médecins impliqués dans le projet pour redéfinir les pathologies et le profil des patients à cibler en priorité. Cela nous a permis de restructurer cette première phase de déploiement et de nous concentrer sur le périmètre identifié afin de pouvoir proposer la télésurveillance à tous les patients concernés.

Pour quelles raisons la création d’un nouveau poste infirmier a-t-elle été envisagée ?

La création d’un poste infirmier a été pensée pour permettre le détachement d’une infirmière chaque jour de la semaine sur des activités associées à la télésurveillance médicale, telles que l’inclusion des patients et le traitement des alertes. 

En effet, ces activités demandent du temps. Or, les équipes infirmières faisaient d’ores et déjà un travail de suivi des patients soutenu, et leur charge de travail quotidienne était - et demeure - très dense. Afin que les activités relatives à la télésurveillance ne se fassent pas au détriment d’autres activités liées au soin dont les équipes infirmières ont la charge, la création d’un Équivalent Temps Plein était incontournable. Cela permettait d’intégrer la télésurveillance médicale au quotidien des équipes de façon pérenne et pertinente. Encore fallait-il pouvoir financer la création de cet ETP !

Quand et comment cette création de poste a-t-elle pu se concrétiser ?

L’entrée de la télésurveillance médicale dans le droit commun et la mise en place de son remboursement ont été des facteurs décisifs. La direction a étudié l’opportunité de financement que constituait le remboursement de la télésurveillance médicale en oncologie. Dans le même temps, Resilience a obtenu l’avis favorable de la Haute Autorité de Santé pour l’inscription en nom de marque de sa solution sur la Liste des Activités de Télésurveillance Médicale (LATM) et est devenue la première solution de télésurveillance en oncologie à obtenir un remboursement pérenne. La création de poste a ainsi pu être actée. 

Nous disposons de ce nouvel ETP depuis janvier 2024, c’est très récent. Aujourd’hui, cela permet aux infirmières impliquées dans le projet de dégager du temps pour s’y consacrer.

À date, comment la télésurveillance médicale est intégrée au parcours de soins des patients à l’échelle de votre service ?

Les infirmières sont au cœur de cette organisation. Détachées à tour de rôle, elles ciblent les patients à inclure, leur expliquent le fonctionnement de la télésurveillance médicale, les accompagnent dans leurs premiers pas sur Resilience, et assurent ensuite le suivi des alertes. Au préalable, les oncologues donnent bien entendu leur accord pour prescrire la télésurveillance à tous les patients qui répondent aux critères d’inclusion préalablement définis. 

Les modalités de mise en place de la télésurveillance s'adaptent à chaque parcours de soin, selon le traitement du patient et son mode d'administration. Pour les patients sous traitement intraveineux, la télésurveillance leur est présentée lors de la consultation d’annonce paramédicale ou lors de leur venue en première cure. Dans le cadre des thérapies orales, les patients sont vus au cours d’une première consultation pour présenter le programme d’éducation thérapeutique. C’est la plupart du temps à l’occasion de ce diagnostic éducatif que les infirmières évoquent la possibilité de mettre en place la télésurveillance. Dès que le patient est inclus, une prescription médicale est générée et adressée au médecin référent pour signature électronique, via un mode opératoire sécurisé.

Nous avons encore peu de recul sur cette nouvelle organisation. Néanmoins, je peux dire que nous en sommes satisfaits à date. Nous réfléchissons actuellement à réévaluer le temps dédié à l’inclusion des patients et la gestion des alertes : il semble que ces activités ne nécessitent pas de mobiliser en permanence une infirmière à temps plein.

 

Quel a été le rôle de Resilience du lancement du projet à son déploiement ?

L’équipe nous a très bien accompagnés au cours des différentes étapes nécessaires à la mise en œuvre de la télésurveillance médicale. Plusieurs ateliers ont été menés avec les équipes, de l’implémentation au déploiement de la solution jusqu’à la prise en main de l’outil. D’un point de vue administratif, elle a également contribué à la mise en place de la facturation et du remboursement. Aujourd'hui, l’équipe est toujours à nos côtés pour suivre le déploiement de la solution, recueillir nos besoins et répondre à nos questions. Nous échangeons au cours d’une réunion mensuelle qui nous permet de faire le point sur la situation et suivre de près les avancées du projet.

Aujourd’hui quels impacts observez-vous sur les patients et les équipes soignantes ?

La télésurveillance médicale et l’organisation mise en place permettent de procurer aux patients un sentiment de sécurité supplémentaire : ils savent que quelqu'un pourra réagir rapidement en cas de problème, notamment en cas d’apparition d’effets secondaires liés au traitement. Et ce, sans avoir à contacter directement le service. Le fait de remplir régulièrement un questionnaire générant des alertes en cas de problème les rassure. Les infirmières peuvent prendre contact directement, et c’est un soulagement pour eux. D’un point de vue infirmier, on observe notamment une baisse du nombre d’appels des patients, ce qui permet de soulager les infirmières.1

Quel conseil donneriez-vous aux professionnels de santé qui envisagent de mettre en place la télésurveillance médicale en oncologie au sein de leur établissement ?

Selon moi, deux aspects majeurs sont à prendre en compte lorsqu’on s’apprête à implémenter une solution de télésurveillance médicale. Tout d’abord, l’implémentation comme le déploiement de la télésurveillance s’envisage comme un projet collectif à l’échelle du service, voire de l’établissement. Celui-ci implique une diversité d’acteurs. Les équipes médicales, initiatrices et porteuses du projet, la direction, dont le soutien est indispensable, et, bien entendu, les équipes infirmières, qui jouent un rôle clé dans le déploiement de la solution auprès des patients au quotidien. La mise en œuvre de la télésurveillance médicale implique un effort collectif, et nécessite un alignement entre ces différents acteurs pour que la démarche puisse aboutir et se pérenniser. 

Cette réflexion et ce travail de concertation permettent également de faciliter la mise en place de la télésurveillance médicale d’un point de vue organisationnel, qui est selon moi le second enjeu majeur à prendre en compte. Nous l’avons évoqué : les équipes infirmières sont bien souvent placées au cœur du dispositif. Au-delà de la nécessité de recueillir leur adhésion au projet et de les accompagner dans la prise en main de l’outil, il est indispensable d’anticiper la façon dont les activités associées à la télésurveillance médicale vont venir impacter leur quotidien. Il est à ce titre primordial d’évaluer le temps qui devra y être consacré et d’anticiper les aménagements nécessaires au regard de l’organisation déjà en place. Et, si le temps manque, il faudra trouver des solutions pour permettre de dégager du temps dédié. Cette donne est à mon sens essentielle pour bénéficier de tout le potentiel de la télésurveillance médicale, pour l’intégrer dans les parcours de soins et en faire un véritable atout pour la prise en charge des patients. 

1Données issues des enquêtes de satisfaction envoyées aux patients de la Polyclinique de Limoges - 02/24

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Remboursement de la télésurveillance : l'essentiel à savoir
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Entrée dans le droit commun en 2023, la télésurveillance médicale est désormais éligible à une prise en charge par l'Assurance Maladie. Critères d'éligibilité, déclaration, facturation : découvrez comment mettre en place son remboursement !

Entrée dans le droit commun en juillet 2023, la télésurveillance médicale peut désormais faire l'objet d'une prise en charge par l'Assurance Maladie pour tout.e patient.e qui aurait besoin d'un suivi médical sur une période donnée. Cette prise en charge ouvre ainsi la possibilité pour les établissements de santé de bénéficier d'un remboursement pour chaque patient.e télésuivi.e.

Modalités de prise en charge, déclarations préalables, facturation : facilitez la mise en place du remboursement des actes de télésurveillance médicale en oncologie prescrits à vos patient.e.s en consultant ce guide et trouvez toutes les réponses à vos questions :

  • Qu'est-ce que la télésurveillance et qui peut en bénéficier ?
  • Quelles sont les modalités de remboursement des actes de télésurveillance ?
  • Quels critères respecter pour en bénéficier ?
  • Quels montants de remboursement sont définis par l'Assurance Maladie ?
  • Comment déclarer son activité de télésurveillance et comment fonctionnent la prescription, le suivi et la facturation ?

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Entrée de la télésurveillance dans le droit commun : quels impacts ?
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La télésurveillance médicale est entrée dans le droit commun le 1er juillet 2023. Contexte, modalités de prise en charge, démarches à effectuer du côté des établissements : voici quelques clés de compréhension relatives au remboursement des actes de télésurveillance.

Le 1er juillet 2023, la télésurveillance médicale a fait son entrée dans le droit commun. Comme l’a indiqué la Haute Autorité de Santé (HAS) dans son communiqué dédié, la publication des décrets n°2023-1767 et 2022-1769 ainsi que la clôture du dispositif d’Expérimentations de Télémédecine pour l’Amélioration des Parcours En Santé (ETAPES) font de la France le premier pays de l’Union Européenne à rembourser les actes de télésurveillance médicale.

Les établissements de santé équipés d’un dispositif de télésurveillance médicale peuvent désormais prétendre à sa prise en charge financière pour chaque patient.e qui en bénéficie. L’annonce du remboursement de la télésurveillance médicale constitue une avancée majeure et nous invite à envisager la télésurveillance médicale comme une approche complémentaire au suivi standard proposé aux patient.e.s. Mais concrètement, quel fonctionnement a été envisagé ?

En compagnie de nos trois invités, décryptons les points suivants :

  • Que représente la prise en charge de la télésurveillance et dans quel contexte ce cadre unique en Europe a-t-il été créé ?
  • Quelles pathologies sont concernées et qu’en est-il de l’oncologie ?
  • Quelles sont les conditions de la prise en charge pour les établissements et les professionnel.le.s de santé et quelles démarches doivent-ils mettre en place pour être rémunéré.e.s sur cet acte médical ?
  • Quelles conditions les distributeurs de télésurveillance doivent-ils respecter pour bénéficier du remboursement ?
  • Quels seront les tarifs appliqués et qu’est-il prévu en termes de facturation ?

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La télésurveillance médicale à Gustave Roussy
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Au-delà des murs de l'hôpital, la télésurveillance médicale en oncologie permet un maintien du suivi, à distance. Trois professionnels de santé ainsi qu'une patiente de Gustave Roussy nous partagent les effets qu'elle a sur leur quotidien.

Premier Centre de Lutte Contre le Cancer en Europe et troisième hôpital en cancérologie au niveau mondial, Gustave Roussy a déployé la télésurveillance médicale en oncologie en 2022.

Trois professionnels de santé et une patiente télésuivie nous racontent l'arrivée de la télésurveillance médicale dans leur quotidien et questionnent son impact :

  • Que permet la mise en place d'un suivi à distance en continu du point du patient comme du soignant ?
  • Quels sont les bénéfices cliniques démontrés de la télésurveillance médicale ?
  • Le recours à la télésurveillance permet-il de répondre efficacement aux besoins des patients ?
  • Dans quelle mesure son utilisation impacte-t-elle la relation patient/infirmier/médecin ?

Avec l'aimable participation de :

  • Dr Barbara Pistilli, Oncologue médicale spécialiste du cancer du sein et Cheffe du comité de pathologie mammaire, Gustave Roussy
  • Dr Joana Ribeiro, Oncologue médicale, Gustave Roussy
  • Ariane Cocq, Infirmière de formation et salariée chez Resilience, en appui des équipes médicales à Gustave Roussy
  • Vanessa, patiente télésuivie à Gustave Roussy
  • Pr Etienne Minvielle, Directeur de Recherche au CNRS, Docteur en Santé Publique et Responsable scientifique de CAPRI, Gustave Roussy
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Dépister, suivre, accompagner : la prise en charge de la dénutrition à chaque étape du parcours de soins
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La dénutrition touche 80 % des patients atteints de cancer et peut compromettre les traitements. Resilience et NUTRICIA unissent leurs expertises pour inscrire la prise en charge de la dénutrition via la télésurveillance au bénéfice des patients et des soignants.

La dénutrition touche jusqu’à 80 % des patients atteints de cancer¹ et peut compromettre les résultats cliniques, la réponse aux traitements et la survie globale des patients2. Pour y répondre, Resilience et NUTRICIA unissent leurs expertises pour inscrire la prise en charge de la dénutrition chez les patients atteints de cancer, en intégrant un module dédié à la nutrition dans l’outil de télésurveillance* pour un suivi optimisé, au bénéfice des patients et des soignants.

Le défi : la dénutrition en oncologie, un enjeu sous-estimé

Dès le diagnostic du cancer, la dénutrition frappe fort : lors de la première consultation, près de deux patients sur trois présentent déjà une perte de poids3. Et sur l’ensemble du parcours de soins, ce sont jusqu’à 80 % des patients qui sont concernés¹.

La littérature est claire : le risque de mortalité est presque deux fois plus élevé chez les patients dénutris4, et le risque de toxicité liée aux traitements est doublé5. Ces chiffres soulignent l’urgence d’agir dès l’initiation de la prise en charge.

La dénutrition en oncologie ne se limite pas à une simple perte de poids. Elle résulte d’un enchaînement complexe : la maladie elle-même peut provoquer des altérations métaboliques, une inflammation chronique, une perte d’appétit, des troubles du goût, de l’odorat et des troubles digestifs qui réduisent les apports alimentaires et augmentent les besoins nutritionnels (nausées, satiété précoce, dysphagie)6,7. Les traitements (chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie) aggravent encore ces difficultés. Les cancers ayant une localisation ORL ou digestive sont particulièrement exposés, du fait des atteintes locales (difficultés de mastication ou de déglutition, obstruction, atteintes de l’intestin, troubles digestifs tels que diarrhées, …) qui entravent l’ingestion et l’absorption des nutriments8,9 (→ En savoir plus sur la dénutrition en oncologie).

Parce qu’elle peut compromettre l’efficacité des traitements2, la dénutrition demande une vigilance constante et une personnalisation du parcours de soins à chaque étape. Sa prise en charge repose sur plusieurs leviers complémentaires :

  • Un dépistage systématique dès le diagnostic du cancer (→ En savoir plus) : il permet non seulement d’identifier rapidement les patients à risque, mais aussi d’orienter des décisions clés comme l’ajustement des doses de chimiothérapie ou la mise en place de soutiens nutritionnels adaptés.
  • Un suivi régulier à chaque consultation, afin d’ajuster la prise en charge en fonction de l’évolution et de prendre en compte les facteurs aggravants fréquents : troubles du goût, sécheresse buccale, douleurs, difficultés de mastication ou de déglutition, fatigue, dépression, etc.
  • Un accompagnement spécialisé, grâce à l’expertise d’un diététicien ou d’un médecin nutritionniste (→ En savoir plus) qui peut proposer un plan nutritionnel personnalisé et soutenant.
  • La prescription de compléments nutritionnels oraux (CNO), ajustés aux besoins énergétiques et protéiques, mais aussi aux préférences du patient (textures, saveurs, arômes) pour en faciliter l'observance (→ En savoir plus).
  • Le recours, dans les formes sévères, à la nutrition artificielle — entérale ou parentérale (→ En savoir plus)

Un dépistage précoce et une prise en charge nutritionnelle adaptée contribuent à limiter les complications et préserver les chances de succès des traitements6. De nouveaux outils comme la télésurveillance permettent désormais de renforcer cette vigilance, en offrant aux équipes soignantes un suivi nutritionnel plus réactif, continu et personnalisé.

Resilience x NUTRICIA : unir nos expertises pour mieux accompagner les patients

Depuis 2024, NUTRICIA et Resilience associent leur savoir-faire pour répondre à un enjeu majeur en oncologie : la prise en charge de la dénutrition.

Ce partenariat s’appuie sur une conviction commune : le dépistage et le suivi nutritionnel doivent s’intégrer au cœur du parcours de soins des patients atteints de cancer, de manière personnalisée et continue.

Chacun apporte une expertise clé, au service d’une prise en charge globale :

  • NUTRICIA met ses 40 ans d’expertise en nutrition médicale au service des besoins nutritionnels des patients dénutris et présentant des altérations du goût, avec une gamme unique de CNO** dédiée aux patients atteints de cancer.
  • Resilience apporte son expertise en suivi digital et télésurveillance, grâce à une solution qui permet d'identifier et détecter précocement les symptômes et effets secondaires et de renforcer le lien entre patients et soignants*.

Ce partenariat met à disposition des professionnels de santé un dispositif complet, conçu pour renforcer la vigilance face au risque de dénutrition et apporter un soutien continu aux patients dans leur quotidien.

 

Un accompagnement concret et bénéfique face à la dénutrition

Le partenariat Resilience x NUTRICIA se traduit par des solutions pratiques, intégrées directement au parcours de soins, qui apportent un impact tangible pour les professionnels de santé comme pour les patients :

  • Pour les équipes soignantes : une interface numérique de télésurveillance* qui centralise le suivi des symptômes et des effets secondaires liés à la maladie et aux traitements, tout en intégrant l’évaluation de l’état nutritionnel des patients en temps réel. Résultat :un suivi nutritionnel plus simple, proactif et pleinement intégré à la pratique clinique.
  • Pour les patients : un suivi enrichi grâce à des outils numériques pour structurer la prise des compléments nutritionnels oraux (à l’aide d’un pilulier numérique) et à des contenus pédagogiques pour les soutenir en complément de l'accompagnement de leur équipe soignante. Résultat : une meilleure qualité de vie10, avec une prise en charge personnalisée et mieux intégrée à leur quotidien.

 

La prise en charge nutritionnelle est une dimension essentielle en oncologie, encore trop souvent sous-estimée. Avec ce partenariat, Resilience et NUTRICIA montrent qu’il est possible d’allier expertise en nutrition médicale et innovation numérique en oncologie pour renforcer le dépistage, le suivi et l’accompagnement des patients. Au-delà de la nutrition, cette collaboration illustre une volonté plus large : intégrer de nouveaux leviers numériques et thérapeutiques pour soutenir, étape après étape, le parcours de soins en cancérologie.

Sources

  1. Ryan AM, et al. (2019). Nutrition, 67-68:110539. Arends J, et al. (2023). Critical Reviews in Oncology/Hematology,185:103965.
  2. Bossi P, Arends J, Baracos V, Caccialanza R, Calder PC, Schueren MVD, Zagonel V. (2022). Malnutrition management in oncology: An expert view on     controversial issues and future perspectives. Frontiers in Nutrition, 9:958430.
  3. Muscaritoli M, et al. (2019). Prevalence of malnutrition in patients at first medical oncology visit: The PreMiO study. Journal of Cachexia, Sarcopenia and Muscle, 10(3), 517-525.
  4. Zhang X, et al. (2019). Association between nutritional status and survival in older adults with cancer: A systematic review and meta-analysis. Journal of Geriatric Oncology, 10(6), 874-883.
  5. Prado CM, et al. (2016). Sarcopenia and cachexia in the era of obesity: Clinical and nutritional impact. Proceedings of the Nutrition Society, 75(2), 188-198.
  6. National Cancer Institute (NCI). (2025). Nutrition in Cancer Care (PDQ®) – Health Professional Version.
  7. Kim, D. H., Nutritional Support Team. (2019). Nutritional issues in patients with cancer. Korean Journal of Clinical Oncology, 15(2), 61–68.
  8. Vitaloni M, Fabbro E, Zanini B. (2022). The impact of nutrition on the lives of patients with digestive cancers: a narrative review. Supportive Care in Cancer,     30(12), 10129-10138.
  9. Delsoglio M, Genton L, Pichard C. (2025). High-protein oral nutritional supplement use in patients with cancer: prevalence, determinants, and clinical implications. Frontiers in Nutrition, 12:1654637.
  10. Basch E, Deal AM, Dueck AC, et al. (2016). Symptom monitoring with patient-reported outcomes during routine cancer treatment: A randomized controlled trial. Journal of Clinical Oncology, 34(6), 557-565.

* Resilience MD- 24 avenue Victor Hugo 64200 Biarritz - bonjour@resilience.care La solution Resilience comprend le module de télésurveillance Resilience PRO, indiqué pour le suivi de patients atteints de cancer, en permettant la surveillance des évènements indésirables afin de décider de la nécessité d'adapter la prise en charge du patient. Ce dispositif médical de classe IIa est un produit de santé réglementé qui porte, au titre de cette réglementation, le marquage CE 0459. Fabriqué par Resilience MD,Resilience PRO est un dispositif médical remboursé par l'Assurance Maladie. Lire attentivement la notice. Version 1, 26/09/2025. Resilience, RCS de Paris sous le numéro 893 834 713

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Resilience et Bristol Myers Squibb annoncent leur partenariat
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Cette collaboration vise à développer et déployer un programme spécifique pour les patients traités par thérapie cellulaire CAR-T, afin d’améliorer leur parcours de soins et leur qualité de vie et de faciliter le quotidien des professionnels de santé.

Resilience et Bristol Myers Squibb unissent leurs expertises pour améliorer le parcours de soins des patients traités par cellules CAR-T

La collaboration entre Resilience et Bristol Myers Squibb (BMS) vise à améliorer l’expérience, l’éducation et la qualité de vie des patients en onco-hématologie traités par thérapies cellulaires CAR-T, tout en facilitant le quotidien des professionnels de santé. Les deux sociétés associent leurs savoir-faire pour construire et déployer un programme spécifique aux thérapies cellulaires afin d’accompagner les patients tout au long de leur parcours de soins.

Une approche spécifique pour améliorer l’expérience des patients et des soignants

L’objectif est de développer et déployer un programme spécifique pour les patients traités par cellules CAR-T. Intégré à la solution de télésurveillance de Resilience, celui-ci comprendra des informations adaptées pour se préparer au traitement, mieux comprendre ses effets secondaires et apprendre à les gérer au quotidien. Il inclura également des questionnaires spécifiques administrés à des moments précis du parcours CAR-T, destinés à surveiller l'apparition de symptômes clés, tels que le syndrome de relargage cytokinique (CRS), les toxicités neurologiques et le risque infectieux. Ces questionnaires permettront de déclencher des alertes appropriées, facilitant ainsi une prise en charge rapide et adaptée en fonction des symptômes rapportés par les patients. Cette approche globale a pour but d’améliorer la compréhension et l’expérience des patients, de favoriser leur adhésion au traitement et d’améliorer leur qualité de vie.

Permettre au plus grand nombre de patients de bénéficier de traitements innovants

La thérapie CAR-T représente une innovation majeure dans le traitement des cancers en hématologie. Cependant, elle peut provoquer des effets indésirables sévères à court terme, nécessitant une hospitalisation, qui peut avoir une durée variable, et un suivi à long terme des patients. Administrer ce traitement innovant constitue également un défi en termes de ressources humaines, d’organisation et de logistique pour les établissements de santé (identification des patients éligibles ; coordination entre les services concernés mais aussi entre les hôpitaux, les centres habilités et le laboratoire ; hospitalisations des patients post administration).

La télésurveillance médicale est quant à elle une solution innovante, remboursée par l’Assurance Maladie, pouvant permettre de fluidifier et d’optimiser les parcours de soins en hématologie. En rendant possible l’identification précoce, depuis le domicile des patients, des symptômes de la maladie et des traitements, et leur prise en charge anticipée, elle permet de diminuer les toxicités sévères liés aux effets indésirables (1-3). Elle entraîne ainsi une réduction du recours aux urgences et de la durée d’hospitalisation des patients (1-4). Ces impacts directs de la télésurveillance permettent aux patients de connaître moins d’arrêt de leur traitement et donc une meilleure exposition à celui-ci (1), conduisant à l’allongement de leur survie globale (1-2) et à une amélioration de leur qualité de vie (1). La télésurveillance peut ainsi également contribuer à libérer du temps médical et la capacité d’accueil des établissements hospitaliers.

En associant l’expertise de BMS sur la thérapie cellulaire CAR-T et le savoir-faire de Resilience sur le déploiement en routine de la télésurveillance, les deux sociétés souhaitent ainsi répondre à un enjeu majeur à travers le développement de ce programme : fluidifier les parcours de soins en optimisant les ressources nécessaires à la prise en charge de ces thérapies innovantes afin de permettre à un maximum de patients d’en bénéficier.

Un partenariat en plusieurs phases

La première étape du partenariat est une phase d’exploration et de développement du projet sur six mois, en collaboration avec des professionnels de santé, des experts et des associations de patients en hématologie. La deuxième étape consistera à déployer, à partir de septembre 2025, le projet en routine dans les premiers établissements de santé et à en mesurer l’impact sur l’organisation des établissements de santé et sur la qualité de vie des patients, grâce aux données vie réelle.

Cette collaboration s’inscrit parfaitement dans la mission de Resilience, dont la volonté est de permettre à chaque patient de bénéficier d’une médecine personnalisée, et lui permet de renforcer son approche spécifique du parcours de soins.

Sources : 1. Basch, JCO 2017 ; 2. Basch et al, JAMA 2022 ; 3. Mir et al, 2020 ; 4. Patt, JCO Clin Informatics 2023

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Premier patient inclus dans l’étude randomisée contrôlée RC-102
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Cette première inclusion marque le lancement de l'étude RC-102, essai clinique multicentrique, randomisé et contrôlé comparant la télésurveillance par Resilience PRO à un suivi conventionnel chez les patients atteints de cancer traités par traitement systémique.

Communiqué de presse institutionnel

Resilience, acteur majeur de la télésurveillance et de la recherche clinique en oncologie, annonce l’inclusion du premier patient dans Resilience Care – 102 (RC-102), essai clinique multicentrique, randomisé et contrôlé comparant la télésurveillance par Resilience PRO à un suivi conventionnel chez les patients atteints de cancer traités par traitement systémique.  

Cette première inclusion, qui s’est déroulée le 7 avril 2025, marque le lancement de cette étude d’envergure. L'objectif principal de RC-102 est d’évaluer l'amélioration de la qualité de vie d’une large population de patients grâce à la télésurveillance avec Resilience PRO. Ses objectifs secondaires portent sur l’évaluation des bénéfices en termes de morbidité, sur le plan médico-économique ainsi que sur la satisfaction et l’expérience des patients et des professionnels de santé.  

Dr Charles Ferté, Chief Medical & Patient Experience Officer de Resilience : “Nous nous réjouissons de l’inclusion du premier patient dans RC-102 qui marque une étape clé pour le développement de la télésurveillance en oncologie. Grâce à un design rigoureux, nous apporterons un niveau d’évidence supplémentaire sur l’efficacité clinique et organisationnelle de cette approche et ce, pour l’ensemble de la population de malades atteints de cancer. Notre ambition est d'en faire la prochaine étude de référence sur la télésurveillance en oncologie.”

Pr Florian Scotté, Investigateur Principal et coordinateur de RC-102, Chef du DIOPP de Gustave Roussy, Professeur Associé à l’Université Paris Saclay : “Depuis le milieu des années 2010, plusieurs études prospectives randomisées ont démontré les bénéfices cliniques et organisationnels de l'outil digital de télésurveillance en oncologie. RC-102 vise à aller plus loin, avec l’évolution des thérapeutiques anticancéreuses, en apportant un niveau de preuves supplémentaire pour confirmer son intérêt pour les patients atteints de cancer, y compris ceux dont les traitements administrés sont les plus récents (thérapies ciblées, immunothérapie, anticorps drug conjugués, etc.).”

À propos de l’étude Resilience Care – 102 (RC – 102)  

RC-102 est une étude clinique multicentrique, randomisée et contrôlée comparant la télésurveillance par Resilience PRO à un suivi conventionnel (soins courants usuels) chez les patients atteints de cancer traités par traitement systémique.

L’essai prévoit l’inclusion de 1458 patients (stades localisés, localement avancés ou métastatiques) recevant tout type de traitement systémique, y compris les plus récents (chimiothérapie, hormonothérapie, immunothérapie, thérapies ciblées, etc.). Il sera mené au sein de 45 établissements de santé en France, en Belgique et en Allemagne. RC-102 est une étude randomisée 2 pour 1. Deux tiers des patients seront inclus dans le bras expérimental télésurveillance et un tiers des patients seront inclus dans le bras contrôle correspondant aux soins courants usuels.

L’équipe de Resilience est à votre écoute

Amina, Eugénie et Timothée, nos Responsables Partenariats, se tiennent à votre disposition pour vous renseigner sur Resilience, la télésurveillance en oncologie et ses impacts.

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