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L'activité physique au service d'une prise en charge nutritionnelle optimale

Proposer une prise en charge nutritionnelle optimale implique la prise en considération de l'alimentation, de même que l'activité physique. Découvrez les recommandations émises à ce sujet ainsi que les apports de l'activité physique pour les patients atteints de cancer.

Dec 2, 2025

5 minutes

1. Promouvoir la pratique d’une activité physique régulière, si besoin adaptée

Une prise en charge nutritionnelle optimale, intégrant l’alimentation et l’activité physique, est primordiale en oncologie pour faciliter la réalisation et la tolérance des traitements, et pour promouvoir la qualité de vie pendant et après traitement.

Activité physique et activité physique adaptée : définitions

Activité physique : tout mouvement corporel responsable d'une augmentation significative de la dépense énergétique par rapport à la dépense de repos. Cette définition ne se réduit pas uniquement à la pratique sportive mais inclut également l’ensemble des activités de la vie quotidienne que ce soit les tâches domestiques (ménage, jardinage...), ou tous les mouvements effectués dans le cadre des loisirs, sur le lieu de travail ou pour se déplacer d’un endroit à un autre.

Activité physique adaptée : activité physique et sportive ajustée pour correspondre aux capacités d’une personne ne pouvant pratiquer une activité physique dans des conditions habituelles en raison d’un état physique, mental ou social, d’un risque médical et/ou de contre-indications permanentes ou temporaires. C’est une approche multidisciplinaire qui intègre des mesures de prévention, réadaptation, réhabilitation, réinsertion et qui a pour objectif de mener à la pratique d’une activité physique durable.

2. Quelles sont les recommandations émises par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ?

L'activité physique en population générale

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, il est recommandé de pratiquer au moins 30 minutes d’activité modérée cinq jours par semaine soit 150 minutes/semaine d’activité d’intensité modérée (par exemple la marche rapide à 7km/h), ou 75 minutes/semaine d’activité de forte intensité (comme un trottinement à 8km/h ou la pratique du vélo entre 20 et 22 km/h). La pratique de ces recommandations entraîne une réduction de 25% du risque de développer un cancer du sein ou du colon.

Activité physique et cancérologie : quelles similitudes, quelles distinctions ?

Les recommandations d’activité physique pour les patients traités ou en rémission d’un cancer sont les mêmes qu’en population générale mais elles doivent être adaptées à son état général et nécessitent un accompagnement par des professionnels formés. Si le patient débute un programme d’activité physique, un certificat d’aptitude devra être délivré par son médecin pour s’assurer de son aptitude et des éventuelles précautions spécifiques à son état général et à sa pathologie.

Les principales contre-indications absolues à la pratique d’une activité physique sont la fatigue extrême, l’anémie sévère, une infection en cours, une ostéoporose sévère, une maladie cardiaque ou pulmonaire associée, ou un diabète déséquilibré.


3. Quel est l'impact de l'activité physique pour les personnes atteintes de cancer ?

À ce jour, aucun traitement médicamenteux n’a montré une efficacité pour lutter contre la fatigue induite par le cancer et on sait que le déconditionnement physique est l’une des principales causes de la fatigue chez le patient atteint d’un cancer.

On sait désormais que l’activité physique entraîne une amélioration significative de la fatigue avec une réduction du niveau de fatigue d’environ 30% par rapport à l’absence d’activité physique.

En dehors de la réduction de la fatigue, les bénéfices cliniques de l’activité physique pendant ou après les traitements sont nombreux :

  • Amélioration du niveau d’activité physique.
  • Stabilisation ou diminution du poids en cas de surpoids ou d’obésité.
  • Amélioration de la composition corporelle avec une diminution de la masse grasse et une augmentation de la masse musculaire.
  • Amélioration de la force musculaire.
  • Amélioration de la qualité de vie.
  • Diminution de l’anxiété et de la dépression.

Une activité physique régulière est associée à une amélioration de la survie après le cancer.

Sources

Article rédigé par la Dre Marie Porte, interne (AERIO)

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L'activité physique au service d'une prise en charge nutritionnelle optimale

Proposer une prise en charge nutritionnelle optimale implique la prise en considération de l'alimentation, de même que l'activité physique. Découvrez les recommandations émises à ce sujet ainsi que les apports de l'activité physique pour les patients atteints de cancer.

Dec 2, 2025

5 minutes

1. Promouvoir la pratique d’une activité physique régulière, si besoin adaptée

Une prise en charge nutritionnelle optimale, intégrant l’alimentation et l’activité physique, est primordiale en oncologie pour faciliter la réalisation et la tolérance des traitements, et pour promouvoir la qualité de vie pendant et après traitement.

Activité physique et activité physique adaptée : définitions

Activité physique : tout mouvement corporel responsable d'une augmentation significative de la dépense énergétique par rapport à la dépense de repos. Cette définition ne se réduit pas uniquement à la pratique sportive mais inclut également l’ensemble des activités de la vie quotidienne que ce soit les tâches domestiques (ménage, jardinage...), ou tous les mouvements effectués dans le cadre des loisirs, sur le lieu de travail ou pour se déplacer d’un endroit à un autre.

Activité physique adaptée : activité physique et sportive ajustée pour correspondre aux capacités d’une personne ne pouvant pratiquer une activité physique dans des conditions habituelles en raison d’un état physique, mental ou social, d’un risque médical et/ou de contre-indications permanentes ou temporaires. C’est une approche multidisciplinaire qui intègre des mesures de prévention, réadaptation, réhabilitation, réinsertion et qui a pour objectif de mener à la pratique d’une activité physique durable.

2. Quelles sont les recommandations émises par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ?

L'activité physique en population générale

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, il est recommandé de pratiquer au moins 30 minutes d’activité modérée cinq jours par semaine soit 150 minutes/semaine d’activité d’intensité modérée (par exemple la marche rapide à 7km/h), ou 75 minutes/semaine d’activité de forte intensité (comme un trottinement à 8km/h ou la pratique du vélo entre 20 et 22 km/h). La pratique de ces recommandations entraîne une réduction de 25% du risque de développer un cancer du sein ou du colon.

Activité physique et cancérologie : quelles similitudes, quelles distinctions ?

Les recommandations d’activité physique pour les patients traités ou en rémission d’un cancer sont les mêmes qu’en population générale mais elles doivent être adaptées à son état général et nécessitent un accompagnement par des professionnels formés. Si le patient débute un programme d’activité physique, un certificat d’aptitude devra être délivré par son médecin pour s’assurer de son aptitude et des éventuelles précautions spécifiques à son état général et à sa pathologie.

Les principales contre-indications absolues à la pratique d’une activité physique sont la fatigue extrême, l’anémie sévère, une infection en cours, une ostéoporose sévère, une maladie cardiaque ou pulmonaire associée, ou un diabète déséquilibré.


3. Quel est l'impact de l'activité physique pour les personnes atteintes de cancer ?

À ce jour, aucun traitement médicamenteux n’a montré une efficacité pour lutter contre la fatigue induite par le cancer et on sait que le déconditionnement physique est l’une des principales causes de la fatigue chez le patient atteint d’un cancer.

On sait désormais que l’activité physique entraîne une amélioration significative de la fatigue avec une réduction du niveau de fatigue d’environ 30% par rapport à l’absence d’activité physique.

En dehors de la réduction de la fatigue, les bénéfices cliniques de l’activité physique pendant ou après les traitements sont nombreux :

  • Amélioration du niveau d’activité physique.
  • Stabilisation ou diminution du poids en cas de surpoids ou d’obésité.
  • Amélioration de la composition corporelle avec une diminution de la masse grasse et une augmentation de la masse musculaire.
  • Amélioration de la force musculaire.
  • Amélioration de la qualité de vie.
  • Diminution de l’anxiété et de la dépression.

Une activité physique régulière est associée à une amélioration de la survie après le cancer.

Sources

Article rédigé par la Dre Marie Porte, interne (AERIO)

L'activité physique au service d'une prise en charge nutritionnelle optimale

Proposer une prise en charge nutritionnelle optimale implique la prise en considération de l'alimentation, de même que l'activité physique. Découvrez les recommandations émises à ce sujet ainsi que les apports de l'activité physique pour les patients atteints de cancer.

Dec 2, 2025

5 minutes

1. Promouvoir la pratique d’une activité physique régulière, si besoin adaptée

Une prise en charge nutritionnelle optimale, intégrant l’alimentation et l’activité physique, est primordiale en oncologie pour faciliter la réalisation et la tolérance des traitements, et pour promouvoir la qualité de vie pendant et après traitement.

Activité physique et activité physique adaptée : définitions

Activité physique : tout mouvement corporel responsable d'une augmentation significative de la dépense énergétique par rapport à la dépense de repos. Cette définition ne se réduit pas uniquement à la pratique sportive mais inclut également l’ensemble des activités de la vie quotidienne que ce soit les tâches domestiques (ménage, jardinage...), ou tous les mouvements effectués dans le cadre des loisirs, sur le lieu de travail ou pour se déplacer d’un endroit à un autre.

Activité physique adaptée : activité physique et sportive ajustée pour correspondre aux capacités d’une personne ne pouvant pratiquer une activité physique dans des conditions habituelles en raison d’un état physique, mental ou social, d’un risque médical et/ou de contre-indications permanentes ou temporaires. C’est une approche multidisciplinaire qui intègre des mesures de prévention, réadaptation, réhabilitation, réinsertion et qui a pour objectif de mener à la pratique d’une activité physique durable.

2. Quelles sont les recommandations émises par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ?

L'activité physique en population générale

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, il est recommandé de pratiquer au moins 30 minutes d’activité modérée cinq jours par semaine soit 150 minutes/semaine d’activité d’intensité modérée (par exemple la marche rapide à 7km/h), ou 75 minutes/semaine d’activité de forte intensité (comme un trottinement à 8km/h ou la pratique du vélo entre 20 et 22 km/h). La pratique de ces recommandations entraîne une réduction de 25% du risque de développer un cancer du sein ou du colon.

Activité physique et cancérologie : quelles similitudes, quelles distinctions ?

Les recommandations d’activité physique pour les patients traités ou en rémission d’un cancer sont les mêmes qu’en population générale mais elles doivent être adaptées à son état général et nécessitent un accompagnement par des professionnels formés. Si le patient débute un programme d’activité physique, un certificat d’aptitude devra être délivré par son médecin pour s’assurer de son aptitude et des éventuelles précautions spécifiques à son état général et à sa pathologie.

Les principales contre-indications absolues à la pratique d’une activité physique sont la fatigue extrême, l’anémie sévère, une infection en cours, une ostéoporose sévère, une maladie cardiaque ou pulmonaire associée, ou un diabète déséquilibré.


3. Quel est l'impact de l'activité physique pour les personnes atteintes de cancer ?

À ce jour, aucun traitement médicamenteux n’a montré une efficacité pour lutter contre la fatigue induite par le cancer et on sait que le déconditionnement physique est l’une des principales causes de la fatigue chez le patient atteint d’un cancer.

On sait désormais que l’activité physique entraîne une amélioration significative de la fatigue avec une réduction du niveau de fatigue d’environ 30% par rapport à l’absence d’activité physique.

En dehors de la réduction de la fatigue, les bénéfices cliniques de l’activité physique pendant ou après les traitements sont nombreux :

  • Amélioration du niveau d’activité physique.
  • Stabilisation ou diminution du poids en cas de surpoids ou d’obésité.
  • Amélioration de la composition corporelle avec une diminution de la masse grasse et une augmentation de la masse musculaire.
  • Amélioration de la force musculaire.
  • Amélioration de la qualité de vie.
  • Diminution de l’anxiété et de la dépression.

Une activité physique régulière est associée à une amélioration de la survie après le cancer.

Sources

Article rédigé par la Dre Marie Porte, interne (AERIO)

L'activité physique au service d'une prise en charge nutritionnelle optimale

Proposer une prise en charge nutritionnelle optimale implique la prise en considération de l'alimentation, de même que l'activité physique. Découvrez les recommandations émises à ce sujet ainsi que les apports de l'activité physique pour les patients atteints de cancer.

Dec 2, 2025

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1. Promouvoir la pratique d’une activité physique régulière, si besoin adaptée

Une prise en charge nutritionnelle optimale, intégrant l’alimentation et l’activité physique, est primordiale en oncologie pour faciliter la réalisation et la tolérance des traitements, et pour promouvoir la qualité de vie pendant et après traitement.

Activité physique et activité physique adaptée : définitions

Activité physique : tout mouvement corporel responsable d'une augmentation significative de la dépense énergétique par rapport à la dépense de repos. Cette définition ne se réduit pas uniquement à la pratique sportive mais inclut également l’ensemble des activités de la vie quotidienne que ce soit les tâches domestiques (ménage, jardinage...), ou tous les mouvements effectués dans le cadre des loisirs, sur le lieu de travail ou pour se déplacer d’un endroit à un autre.

Activité physique adaptée : activité physique et sportive ajustée pour correspondre aux capacités d’une personne ne pouvant pratiquer une activité physique dans des conditions habituelles en raison d’un état physique, mental ou social, d’un risque médical et/ou de contre-indications permanentes ou temporaires. C’est une approche multidisciplinaire qui intègre des mesures de prévention, réadaptation, réhabilitation, réinsertion et qui a pour objectif de mener à la pratique d’une activité physique durable.

2. Quelles sont les recommandations émises par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ?

L'activité physique en population générale

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, il est recommandé de pratiquer au moins 30 minutes d’activité modérée cinq jours par semaine soit 150 minutes/semaine d’activité d’intensité modérée (par exemple la marche rapide à 7km/h), ou 75 minutes/semaine d’activité de forte intensité (comme un trottinement à 8km/h ou la pratique du vélo entre 20 et 22 km/h). La pratique de ces recommandations entraîne une réduction de 25% du risque de développer un cancer du sein ou du colon.

Activité physique et cancérologie : quelles similitudes, quelles distinctions ?

Les recommandations d’activité physique pour les patients traités ou en rémission d’un cancer sont les mêmes qu’en population générale mais elles doivent être adaptées à son état général et nécessitent un accompagnement par des professionnels formés. Si le patient débute un programme d’activité physique, un certificat d’aptitude devra être délivré par son médecin pour s’assurer de son aptitude et des éventuelles précautions spécifiques à son état général et à sa pathologie.

Les principales contre-indications absolues à la pratique d’une activité physique sont la fatigue extrême, l’anémie sévère, une infection en cours, une ostéoporose sévère, une maladie cardiaque ou pulmonaire associée, ou un diabète déséquilibré.


3. Quel est l'impact de l'activité physique pour les personnes atteintes de cancer ?

À ce jour, aucun traitement médicamenteux n’a montré une efficacité pour lutter contre la fatigue induite par le cancer et on sait que le déconditionnement physique est l’une des principales causes de la fatigue chez le patient atteint d’un cancer.

On sait désormais que l’activité physique entraîne une amélioration significative de la fatigue avec une réduction du niveau de fatigue d’environ 30% par rapport à l’absence d’activité physique.

En dehors de la réduction de la fatigue, les bénéfices cliniques de l’activité physique pendant ou après les traitements sont nombreux :

  • Amélioration du niveau d’activité physique.
  • Stabilisation ou diminution du poids en cas de surpoids ou d’obésité.
  • Amélioration de la composition corporelle avec une diminution de la masse grasse et une augmentation de la masse musculaire.
  • Amélioration de la force musculaire.
  • Amélioration de la qualité de vie.
  • Diminution de l’anxiété et de la dépression.

Une activité physique régulière est associée à une amélioration de la survie après le cancer.

Sources

Article rédigé par la Dre Marie Porte, interne (AERIO)

L'activité physique au service d'une prise en charge nutritionnelle optimale

Proposer une prise en charge nutritionnelle optimale implique la prise en considération de l'alimentation, de même que l'activité physique. Découvrez les recommandations émises à ce sujet ainsi que les apports de l'activité physique pour les patients atteints de cancer.

Dec 2, 2025

5 minutes

1. Promouvoir la pratique d’une activité physique régulière, si besoin adaptée

Une prise en charge nutritionnelle optimale, intégrant l’alimentation et l’activité physique, est primordiale en oncologie pour faciliter la réalisation et la tolérance des traitements, et pour promouvoir la qualité de vie pendant et après traitement.

Activité physique et activité physique adaptée : définitions

Activité physique : tout mouvement corporel responsable d'une augmentation significative de la dépense énergétique par rapport à la dépense de repos. Cette définition ne se réduit pas uniquement à la pratique sportive mais inclut également l’ensemble des activités de la vie quotidienne que ce soit les tâches domestiques (ménage, jardinage...), ou tous les mouvements effectués dans le cadre des loisirs, sur le lieu de travail ou pour se déplacer d’un endroit à un autre.

Activité physique adaptée : activité physique et sportive ajustée pour correspondre aux capacités d’une personne ne pouvant pratiquer une activité physique dans des conditions habituelles en raison d’un état physique, mental ou social, d’un risque médical et/ou de contre-indications permanentes ou temporaires. C’est une approche multidisciplinaire qui intègre des mesures de prévention, réadaptation, réhabilitation, réinsertion et qui a pour objectif de mener à la pratique d’une activité physique durable.

2. Quelles sont les recommandations émises par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ?

L'activité physique en population générale

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, il est recommandé de pratiquer au moins 30 minutes d’activité modérée cinq jours par semaine soit 150 minutes/semaine d’activité d’intensité modérée (par exemple la marche rapide à 7km/h), ou 75 minutes/semaine d’activité de forte intensité (comme un trottinement à 8km/h ou la pratique du vélo entre 20 et 22 km/h). La pratique de ces recommandations entraîne une réduction de 25% du risque de développer un cancer du sein ou du colon.

Activité physique et cancérologie : quelles similitudes, quelles distinctions ?

Les recommandations d’activité physique pour les patients traités ou en rémission d’un cancer sont les mêmes qu’en population générale mais elles doivent être adaptées à son état général et nécessitent un accompagnement par des professionnels formés. Si le patient débute un programme d’activité physique, un certificat d’aptitude devra être délivré par son médecin pour s’assurer de son aptitude et des éventuelles précautions spécifiques à son état général et à sa pathologie.

Les principales contre-indications absolues à la pratique d’une activité physique sont la fatigue extrême, l’anémie sévère, une infection en cours, une ostéoporose sévère, une maladie cardiaque ou pulmonaire associée, ou un diabète déséquilibré.


3. Quel est l'impact de l'activité physique pour les personnes atteintes de cancer ?

À ce jour, aucun traitement médicamenteux n’a montré une efficacité pour lutter contre la fatigue induite par le cancer et on sait que le déconditionnement physique est l’une des principales causes de la fatigue chez le patient atteint d’un cancer.

On sait désormais que l’activité physique entraîne une amélioration significative de la fatigue avec une réduction du niveau de fatigue d’environ 30% par rapport à l’absence d’activité physique.

En dehors de la réduction de la fatigue, les bénéfices cliniques de l’activité physique pendant ou après les traitements sont nombreux :

  • Amélioration du niveau d’activité physique.
  • Stabilisation ou diminution du poids en cas de surpoids ou d’obésité.
  • Amélioration de la composition corporelle avec une diminution de la masse grasse et une augmentation de la masse musculaire.
  • Amélioration de la force musculaire.
  • Amélioration de la qualité de vie.
  • Diminution de l’anxiété et de la dépression.

Une activité physique régulière est associée à une amélioration de la survie après le cancer.

Sources

Article rédigé par la Dre Marie Porte, interne (AERIO)

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